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24/10/2008

La Grande Gaufre (08)

Tableau 8 : Rien ne vaut l'image

« L'amélioration des techniques de fraude est beaucoup moins coûteuse, en temps et en argent, que celle des moyens de prévention. », Bruno Lossato

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Qu'est-ce qui fait la différence dans le choix d'un client vis-à-vis d'une marque ou d'une autre ? La qualité du service, l'avance du matériel ? Les révolutions sont devenues plus rares en ce début de siècle de l'informatique. Les évolutions successives par de plus petits bons ont pris la relève, même si elles ne sont pas négligeables pour autant. Plus de vitesse et de look pour moins de coûts, en résumé.

Pour rester sous les feux de la rampe et garder les consommateurs utilisateurs en haleine, il fallait appâter par d'autres artifices avec moins de réels progrès technologiques qui ne bénéficient que très peu à l'utilisateur lambda. La vitesse n'est pas son souci majeur.

Le look et l'image allaient remettre sur les rails de la création. Le fameux "branding" que l'on revoit souvent en même temps que les restructurations. Dynamisme à plus ou moins bon marché mais qui ne fait que camoufler un malaise de trop peu. Les dernières trouvailles, de ce côté, ne vont plus bouleverser le monde mais semblaient pouvoir suffire, emphasés par la pub chargée de dénigrer l'adversaire et d'élever ses promoteurs.

Tout se dit, tout se sait, au grand jour, dans la presse spécialisée ou sur la toile, dans un luxe de détails et de détails parfois inattendus, même gênants quand on se se situe pas dans les meilleurs résultats de benchmarks.

Les cerveaux, eux, trouvaient leur planche de salut là où ils ressentent la meilleure rentabilité, mais à condition que des portes restent ouvertes. Ce n'est même plus le pays où ils sont nés qui les retiendra. Certains se sont expatriés vers des pays de plus de création comme la Californie, dans la Silicon Valley. La mobilité est devenue un « must ». Alors quoi ? Prestige de l'étiquette ? Coups de poker pour sortir de la bulle de 2001 ? Il fallait surtout veiller à conserver ses avoirs et soigner l'image de marque de la société à l'intérieur et à l'extérieur. Quand celle-ci représentait la personne unique, les choses devenaient d'office moins éthiques.

IBM, avec les moyens financiers dont la société disposait, avait été championne de la pub et avait une avance notoire, appuyée par d'énormes budgets et par une mise en condition du personnel pour en accroître l'efficacité.

Wall Street a toujours été à l'écoute et est très friand des petites différences de stratégies entre les acteurs d'un secteur de création comme l'est l'informatique. Le NASDAC était suivi de très près par la presse spécialisée.

Les erreurs de gestion et magouilles d'Enron ont enrayé le processus de rentrées avec le "double digit" comme rendement. Les chiffres étaient falsifiés. Avaient généré une véritable douche écossaise. Les entreprises américaines se devaient de consolider leur comptabilité par trimestre avec encore plus d'acuité. Documenter ce qui pouvait l'être. Les rapports ne se comptaient plus, ils se dénombrait dans des canevas. Surveillance plus étroite dans le temps, mais stratégie peu futuriste dans le long terme.

Garder le bébé hors de l'eau, même en basse conjecture et garder des bénéfices à court terme pour conserver la dragée haute à Walt Street comme seule planche de salut. Tout un programme. Tous les ans, un pacte de l'éthique, charte de bonne conduite, voyait le jour dès 2001. Destiné d'abord aux patrons d'entreprise, ils étaient retournés à leur tour vers les employés. Véritable match entre éthique et tics, si pas de tocs. Vidéos et textes venaient expliquer les gestes à ne pas faire dans le respect de l'éthique et inciter même à la délation du contrevenant éventuel qui n'entrerait pas dans le cadre de l'évangile.

Justifié par les événements du 11 septembre 2001, accentués par cette affaire d'Enron, un accroissement de sécurité s'est concrétisé avec encore plus de complexité. Des équipes de travail se sont mises à jouer à la chasse aux sorcières, nouvelle vague, en suivant la loi Sarbanes-Oxley. Des auditeurs internes ou externes allaient en remettre chacun une couche toute fraîche dans le contrôle et la sécurité déclarée subitement vacillante. La méthodologie était à revoir de fond en comble. Ce n'était pas une option, c'était une obligation de vie ou de mort. Les pénalités judiciaires pour les GM étaient au programme pour les contrevenants. Tout devait, donc, à nouveau se retrouver sur les rails de la prospérité mais au travers de plus de rigueur. Et pourtant... Cette éthique de marché a déforcé le commerce international et permis des distorsions de prix de revient, favorables aux pays qui n'ont pas à observer ces règles et contraintes. Comme partout, les excès se sont mis à pleuvoir. Manque à gagner dans d'autres domaines de l'activité qui apporte le cash. La rentabilité finale des projets productifs de revenus était oubliée dans les brumes des projets de réparation.

Dans son livre "Triomphe de la cupidité", Joseph Stiglitz écrivait à ce sujet : "Les protections fondamentales des investisseurs ordinaires vont être minés par un affaiblissement crucial du Sarbanes-Oxley Act, voté au lendemain de l'affaire Enron et d'autres scandales dans les point-com apparaîtront par un Congrès et un président républicain."

Une révision des processus de contrôle avait-elle besoin d'une telle cure entre jouvence et ralentissement ?

La documentation des programmes a pris, tout à coup, des dimensions inouïes. Documentations qui normalement prenaient très vite de l'âge en ne suivant pas totalement les développements ultérieurs dans une maintenance rigoureuse et journalière.

Calculer la rentabilité, entachée par des processus d'overhead, ne s'impose plus de la même manière quand les postes les plus importants ont été mis en balance. Toutes les modifications de programmes entrèrent désormais dans le même canevas. Implémenter en production, une correction d'une virgule ou d'un développement complexe, demande au bas mot trois semaines de palabres et de préparatifs avant son implémentation dans le monde du réel. Normalité de l'absurde ? Le passage d'informations s'accompagne de délais inimaginables imposé pour raison de sécurité. Des passages de machine en machine, de test en test, en suivant un "workflow" rigide, avec un "ok" de contrôle, avec dédicace personnalisée, entre chaque étape ont apporté des retards mal compris au niveau des utilisateurs finaux. Une foule d'intermédiaires qui comprennent ou non l'importance de la modification n'est aussi pas étrangère à une cascade de malentendus et de retour à la case de début du processus. Les nouveaux acteurs en provenance de l'offshore, on vite compris leur intérêt qui n'était pas nécessairement en synchro avec la société qu'ils étaient censés servir.

On n'est plus payé à la ligne mais cela y ressemble furieusement. Quand une petite erreur est découverte, qui pense encore à rechercher la raison en amont, pris par le temps ? L'aval est si facile à corriger au coup par coup dans une répétition de programmes ("quick and dirty fixes") tout fait et près à l'emploi mais qui ne disent pas leur nom en tant que tel. L'éthique dans l'obligation n'a plus de prix, seuls les objectifs en ont. Il ne faut pas contester le processus de contrôle, de régulation, dirait-on aujourd'hui, sinon, son manque de généralisation et de mondialisation. On est tombé dans la nausée du code.

L'idée du low-cost a fait son chemin pour réduire les coûts. Après avoir centralisé les machines en un point central, les applications unifiées dans les processus, l'Inde, avec ses jeunes ingénieurs en informatique, a servi de secours à des budgets de plus en plus érodés. Sans l'avouer, le gouvernail de la gestion interne est passé quasiment totalement sous contrôle de sociétés offshore. Comptablement, cela pouvait se justifier. Moins cher au niveau de prix coûtant, immédiat. Absolument. On voulait que cela le soit et cela le fut. Par après, il a bien fallu déchanter et s'apercevoir qu'il y avait des différences de cultures, des dépendances vis-à-vis des créneaux horaires et que la virtualité des contacts ne pouvait pas, aussi facilement, s'harmoniser. L'usage de l'anglais, comme transition dans le langage, n'était que le premier inconvénient. Comprendre le but d'un problème et le résoudre demandait désormais des allées et retours innombrables. Les cahiers des charges n'assuraient même plus la pérennité du message tant la complexité des processus était importante. Savoir qu'exprimer un "non" ne se fait pas de la même manière n'apportait pas l'évidence dans la communication ni la sécurité des résultats finaux. La compétence n'y était pour rien. Les livres d'informatique étaient traduits dans toutes les langues et pourtant les dérapages dans l'incompréhension se multipliaient. Des guides, peu nombreux et aux compétences multiples d'une part n'étaient pas légions pour organiser et orchestrer le tout. L'organisation indienne toujours embourbée derrière un système de castes. Des cours de pratiques bien structurés de la culture de l'autre auraient peut-être été utiles. Arriver à l'échéance des projets dans les temps devenait de ce fait trop dépendant du bon vouloir des acteurs mis en contact et de leurs agendas.

Le fossé s'est ainsi creusé aussi entre la base et le sommet malgré les hauts degrés de compétences affichés dans les pages de garde de ces entreprises d'offshore. Une deuxième série de plaintes vives ont tenté d'être remontées à la hauteur des problèmes et puis se sont apaisées, les utilisateurs découragés devant la tâche et le manque d'appui des directions impliquées. Avec les caisses, dites vides, la motivation du personnel ne devait plus se rechercher par les gratifications, mais par d'autres issues comme le plaisir au travail et l'ambiance au bureau. Les salaires étaient évidemment question de point de vue et d'altitude, bien entendu. "Les sucettes à l'anis", une question de goût.

Dans le meilleur des cas, les promotions arrivaient au bon moment à celui qui savait attendre. Mais d'autres artifices existent aussi, seulement, moins durables. Les ratings au top "1" de la performance ne traduisent plus rien. Ce seront, donc, des primes, au mieux, de beaux diplômes et des "awards" de prestige. Imparable, le prestige, les symboles, sous forme d'Oscar, idoles du pauvre !

Nous l'avons vu, les sociétés ne mourraient pas, elles changeaient d'étiquette, de nom et de propriétaire dans une véritable séance de chaises musicales à grande échelle. Qui pensait encore à faire l'organigramme d'une société internationale sur une longue période ? Chaque année, repositionnement. Et pourtant, l'évolution dans la hiérarchie est loin d'être ralentie. Les fusions d'intérêts pour éviter les redondances n'ont pas cessé. Les vice-présidents, pas la peine de se rappeler de leur visage, ils défilaient.

Une seule société gigantesque qui prendrait le pouvoir suprême du commerce des TIC aux côtés de l'OMC, complice pour éliminer les redondances, était même imaginable dans des fusions. Il y a eu, heureusement, quelques garde-fous pour éviter les monopoles. La société IBM, dans les temps anciens, comme Microsoft, plus récemment, se sont vues attaquées en justice par la cour des États-Unis, en premier, par la Communauté Européenne, en second, toujours pour violation de monopole. Affaire souvent ajournée, condamnations souvent réduites par une armée d'avocats de haut vol. Publicité par ricochet qui montrait sa puissance sur le marché par la hauteur des amendes à débourser, aussi.

Restructurations, les grandes lessives suivirent par la réduction des redondances de postes dans l'entreprise du "manger pour ne pas être mangé". La réduction des coûts était à ce prix quand revenus ne rimaient plus avec bénéfices. Les dirigeants, aussi, suivant la base y ont perdu des plumes et leur âme. Plénipotentiaires, ils ont aussi appuyé sur certains boutons de la console au clavier unique sans même s'en rendre compte, trop obnubilé par le seul résultat financier.

Les auditeurs internes et externes ont toujours existé et faisaient trembler plus d'un manager sur ses bases. Les bons bulletins donnaient de beaux cadeaux en récompense. Alors, il fallait sortir la crème à reluire sans ostentation mais avec le beau sourire de circonstance et des chiffres bien cadenassés et réconciliables. Tout dans le geste, la parole et les chiffres.

Plus rien de familial dans ce monde-là. Les poissons rouges et bleus n'ont plus la place ni l'eau avec l'oxygène. Les promesses apaisantes, les "bonnes paroles", vont souvent se perdre dans les dédales des neurones pour rester à flot.

Quand les affaires ralentissaient, les purges commençaient. Pas de sécurité d'emploi même pour le job de "purgeur" d'ailleurs. Mais, pour ce dernier, tout était programmé d'avance. Les actionnaires ont signé le blanc-seing et le job de remplacement, une fois la tâche accomplie. Est-ce encore l'histoire de l'informatique que je vous serine, d'ailleurs ? Non, nous touchons à l'histoire générale et la morosité ambiante n'en est que le reflet après la crise qui se creusait dans des secteurs dit "de père de famille". Diminuer les coûts pour faire encore plus de bénéfice.

La mondialisation surprenait par son intégrisme à vouloir avaler sa propre queue chez les employés. Le doping n'avait pas une seule voie dans ce sport. Comme dans cette activité, il n'y a rien que les plus forts, les mieux chargés en adrénaline qui passeront à l'étape suivante.

Mais comment fonctionne tout cela ? Comment maintenaient-ils encore la tête hors de l'eau, ces nageurs fous ou ces poissons torpilles ?

Simple, il y a les slogans qui évoluent au gré des fantaisies de la publicité. Ceux-ci prennent même une apparence fluo. Tout est dans la bonne image que l'on donne en surface. On vient voir le capot de la voiture, pas le moteur qui est en dessous. Mais on remarque néanmoins que l'image, la marque, la réputation partage une même contrainte, le prix pour la créer et une même constatation, la facilité pour être détruite. Une simple erreur de relation entre la cause et l'effet ou mal comprise peut casser tout le travail. Tout est dans la confiance et la stratégie. La fonction d'Unisys résidait précisément dans cette recherche pour elle-même et vendait ce concept par la technologie. La fierté, le "proud to be" était le moteur de base que l'on recentrait dans des programmes et des campagnes de publicité et bien moins comprises en interne. Plus croustillantes ou innocentes les unes que les autres, ces slogans fédérateurs. Slogans leitmotive ou symboles en perte de vitesse ?

"The power of two" était là pour consolider la fusion et pour l'extrapoler.

"Total quality", cercle de qualité à la japonaise. Les gourous en management se livrent à des exercices périlleux quand ils sont acculés à inventer. Souvent traduits en sigles, ces slogans dont on n'oubliait même plus le sens à la base. On parlait, par exemple, de HPC, de "High Compentency Center" pour combler une incompréhension sur les moyens.

"We eat that stuff", là c'était une belle nouvelle mais à déguster avec délectation ou avec précautions.

"We have a head for eBusiness", c'est à espérer qu'on en ait une autre pour autre chose, tout de même.

"Imagine it done", si on commence à dire que c'est fait avant de commencer, on est sauvé.

"Expertise, Secure Business Operation, Agility", toutes les mamelles de la prospérité et de l'utopie.

La pensée systémique est en marche avec le productivisme. La crise, mal contenue dans la trop grande confiance en soi, avait pourtant plané. Tout est une question de doigté et de respect envers tous les acteurs. Dans la précipitation, certaines parties de l'ensemble se sont désintéressées de la grandeur espérée. Le trépied « clients – employés – réputation » se perdait progressivement. Sa représentation à épingler sur la poitrine se rangeait discrètement dans les tiroirs.

Le bon vieux film "Le bon, la brute et le truand" me revient toujours à l'esprit dans ces cas-là. Il a fait beaucoup d'émules. Les GM se sont succédés aux USA et se sont ressemblés dans les tâches précises à accomplir vaille que vaille. Encore une fois, peu importait les noms et les personnalités qu'on leur collait. Ils ont été là pour répondre aux besoins des actionnaires majoritaires. Ils ne se sont pas oubliés dans le jeu de chaises sautillantes. Même si les choses n'ont pas atteint les goals escomptés, les augmentations n'ont pas manqué. Au sommet de la pyramide, ce furent pourtant $4,8 millions pour 2007 de rémunération, d'émoluments, 51% de plus qu'en 2006, sous forme de salaire $959.297 et $3,7 millions en stock-options transformables en actions si les buts étaient atteints. Pourtant en 2007, le rapport comptable établissait une perte de $79,1 millions. Il y a ce que j'appellerais, les "transitionneurs" avec un drapeau de starter destiné à la construction d'une fusion. Des "brutes" qui avaient à mélanger ou malaxer les deux situations entre origines et cultures. Un "bon", un chevalier blanc sentait d'ailleurs, qui redressera la barre dans l'acquiescement général dans un espace-temps précis et conjoncturel pour donner confiance au marché et faire remonter l'action jusqu'à près de 50$, mais qui, reviendra au point de départ, acculé par l'obligation de remettre le couvert dans les resserrements de visses avant de s'en aller. Ensuite, car il faut une continuation, un poulain désigné reprenait le flambeau moins inquiété par le qu'en dira-t-on. Le Truand, le redresseur de torts ? Question personnelle. Il laissait la place en septembre. Jusqu'à ce qu'un nouveau arrive. Un Zorro de l'informatique ? Un financier.

Zorro est chargé de tracer un "Z" sur tout ce qui tombe en dehors des revenus. Les coûts administratifs ne sont les plus dans ses plans. Il faut éliminer. Le nettoyage de printemps 2010 à faire par l'intermédiaire d'une procédure TUPE (ou Convention 32Bis) est entreprise dans toutes les subsidiaires. La gestion de l''IT sera transférée en Inde au niveau mondial.

Exclusion, charisme et nettoyage étaient devenues le trio de la gloire d'une gestion moderne.

Ces comparaisons entre le travail humain et celui réalisé automatiquement, entre le dépôt de l'information de manière scripturale et la capacité de contenance réalisée par la mémoire des disques durs, apportaient une idée plus précise de l'évolution de l'informatique dans la complexité. Il s'agissait d'une réelle évolution insidieuse qui secoue encore aujourd'hui les acteurs à tous niveaux : fournisseurs et utilisateurs.

2008 a été à la croisée des chemins. Deux candidats "généraux en chef" à la présidence des États-Unis en plus. La finance capitaliste, seule, a cette fois, du plomb dans l'aile. C'est devenu plus que clair : quelque chose n'allait plus.

Ce qui tourne autour de l'informatique, continue à faire tourner les têtes des informaticiens en mal de modernisme mais qui leur donne aussi le tournis quand il s'agit de mettre à niveau les logiciels utilisés chaque jour. Une entreprise depuis longtemps ne peut plus se permettre d'ignorer l'informatique. Un informaticien se doit d'être pointu dans la version x.005 d'un logiciel. Les investissements seraient bloqués si l'économie attendait trop de temps pour la remontée. La montagne russe des cours de Bourse arrêtée par l'explosion de la bulle informatique du début de ce siècle et la descente aux enfers de ces deux dernières années, n'ont été qu'un avertissement d'une crise généralisée.

Oh, temps suspend ton vol... Beaucoup trop de "cadavres" d'informaticiens dans les placards. Pour ceux-ci, même s'ils se sentaient protégés par une idée de puissance et de connaissance très futuristes, n'ont pas évité la catastrophe. Ils en sortent encore progressivement aujourd'hui à cause d'une pression extérieure ou intérieure qui reprend péniblement.

Et si on changeait l'image, une nouvelle fois ? Si, on la transformait en relief ?

Commentaires

L'enfoiré,
Article que je prends comme un témoignage .
Bien entendu les consommateurs se sont souvent rendus compte des effets stratégiques au niveau de l'informatique.

Les hot line totalement larguées avec des hot liners parlant un français très approximatif et ne sachant régler le problème qu'en suivant un didactitiel de dépannage figé sur l'écran de leur PC. (j'ai fait ce travail en centre d'appels)

Bonjour la catastrophe, un jour j'ai appelé la hot line pour me faire disputer par une femme étrangère qui voulait me faire faire des manipulations de base déjà entreprises .
Un écho ou un ping elle ne connaissait même pas, un ipconfig/ all non plus .
Comment une hot line avec des hot liners ayant un niveau très bas en informatique pourraient-ils m'aider ? ??

La surenchère des nouvelles versions de produits est très perverse, une fois le produit raisonnablement stable, nous créons une nouvelle version qui sera stabilisée à grand coup de patch par la suite .
Cela ne répond pas toujours à un besoin mais surtout au besoin de vendre un nouveau produit dont le client espère secrètement que celui-ci apportera un plus, sans se faire trop d'illusions ...

Heureusement que ce n'est pas pareil pour les voitures, sinon nous devrions bricoler des rustines sans arrêt pour finir par avoir une voiture patchwork (bonjour la voiture !).

Les OS (opérating system) ne sont pas épargnés, vista est une catastrophe totale d'instabilité .
60 processus actifs là où sur mon XP je puis faire tourner ma bécane avec 22 processus, bonne façon de vendre du hardware !

Juste au moment où XP commence à être plus performant , stable, nous passons sous vista.
Vista est une honte informatique, pas uniquement un flop commercial .
C'est le vol manifeste d'une entreprise en situation de monopole, bientôt il n'existera plus de support pour windows XP, donc vista est quasiment un racket !

Je ne parle même pas des 64 bit et des processeurs à coeurs multiples, cette technologie étant pour le moment de la masturbation mentale puisque ni les OS ni les logiciels ne sont proposés massivement en 64 bit multicore...

Seules certaines distributions de linux offrent un OS en 64 bit et multicore avec la technologie SMP symétric multi processsor .
Les applications libres .deb (base débian) sont proposées en 64 bit, ou sont très simplement "compilables" du 32 bit au 64 bit en ligne de commandes .

Mais dans le libre pas vraiment de stratégie de rentabilité à court terme, uniquement une collaboration entre des gens aimant réaliser des défis .

J'ai vu hier soir sur Arte un documentaire sur l'empire Google, leur fonctionnement laisse libre court à la créativité.

Le fait que leurs produits soient gratuits permet d'échapper à la pression commerciale et de laisser une grande liberté aux employés, leur créativité est en liberté et ça réussit très bien à l'entreprise .(ils sont en train de croquer tous les concurrents)

Google n'est pas non plus la maison du bonheur, les employés tiennent au maximum 10 ans à un rythme de travail passionnel .
Passé 10 ans ils sont usés mais se sont inscrits dans une aventure passionnante où tout est fait pour laisser leur imagination s'exprimer .

C'est donc le modèle exactement inverse des entreprises actuelles, qui elles t'usent non pas par la passion dévorante mais par le dégout de ton travail .

Les cadavres d'informaticiens jonchent le sol d'une économie ne sachant pas s'adapter à la réalité humaine et technique de la profession .

L'informatique ne se travaille pas de la même façon que de construire des grille-pain.
L'encadrement serré et la tayloraisation sont incompatibles avec l'informatique.

C'est pourtant ce qu'il en a été fait, ignorant totalement que l'informatique c'est avant tout de la créativité et de l'originalité .
La créativité ne se régule pas à l'aide de techniques industrielles, elle s'épanouit dans un environnement de liberté .

Voilà comment nous avons détruit un fort potentiel de développement : En voulant faire de la créativité une production à retour sur investissement très rapide .

Tant que la finance ne voudra pas voir l'informatique comme une entreprise à part, créative, innovante donc nécessitant beaucoup de temps, ils freineront les possibilités de développement .
La rentabilité à court terme ne peut en ce domaine proposer des produits stables et innovants, ce n'est pas en se focalisant à rattraper la concurrence sur un projet équivalent que la créativité et l'innovation peuvent s'exprimer .
(N'imitez pas, innovez !)

Il suffit de voir l'évolution des parts de marché qui partent dans l'escarcelle Linux ces derniers temps, chiffres sous évalués, puisqu'un acheteur achète un PC tout assemblé sous licence microsoft mais le fais tourner sous Linux (27%) .

Pour le moment Linux est le seul OS proposant une interopérabilité avec TOUS les OS présents sur le marché .
Les données Linux créés en 2000 sont toujours exploitables en 2008, ce qui est loin d'être le cas chez la concurrence ...

Linux est le seul OS permettant de lire écrire et modifier les fichiers de tous les autre OS, c'est mon couteau suisse personnel .

Liberty

Ecrit par : Liberty | 13/10/2008
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Liberty,

Tu sais où je répondais jusqu’il y a peu. Au sujet des hotlines, des SAV, des helpdesks, j’y ai répondu :
Le SAV n’est pas mort. Il a seulement été remplacé par des helpdesks qui devraient être compétents en tout. C’est à dire, tous les produits qui sortent avec leurs spécificités, leurs particularismes de versions. Il y a en plus le problème de se faire comprendre dans les deux sens, questionneurs et répondeurs. Les propositions d’emplois dans les helpdesks ne désemplissent pas. Il faut tout le temps renvoyer les répondeurs au cours. Boulot extrêmement ingrat. Il faut tout savoir. Il y a, bien sûr, des scénarios enregistrés, des canevas de réponses, mais qui sont dépassés à peine sorti des investissements dans les cours. En plus, ils viennent par le réseau du low-cost. Les questions à poser sont la machine, l’Operating System, le software, son niveau, les softwares qui peuvent influer… Non, pas triste tout cela.
Déjà avec l’écran devant soi, celui qui a les problèmes, a déjà des difficultés pour l’expliquer, alors quand c’est à distance sans l’écran... C’est pour cela que le helpdesk est un "bon marché", puisque toutes les minutes sont facturables.
Je me souviens avoir eu un banal problème de HD qui bloquait, la solution proposée redémarrer avec les disques de réinstallation. Résultats, sans opposition de ma part, tout aurait été effacé et à réinstaller. Hardware ou software ? Où est la limite et le responsable ?
Pas de garage pour PC, en effet.

Vista, une catastrophe ? Ouf, je n’y suis pas encore passé. Passer à une génération supérieure est aussi un dilème très épineux. Ou, c’est l’aventure ou c’est le risque de ne plus pouvoir converser avec ceux qui ont fait le pas obligatoire (nouvelle machine) ou volontaire (par l'achat).
Réaliser les défis ? Sans argent au départ et à l’arrivée ? Sans temps libre en parallèle avec une vie active rémunérée pour vivre ? Chômeurs en mal de reconnaissance ? Sans coordinateur suprême avec des cahiers des charges précisés à tous ? Je reste malheureusement très sceptique.

Rien n’est vraiment gratuit. Google ne paye-t-il pas ses collaborateurs, j’en doute ?
Google vise un tout autre but. J’en parlerai bien plus loin dans cette Gaufre. Microsoft n’a été que le précurseur de la folie du travail jusqu’auboutiste.
Si tu savais combien de « crevés » par le boulot, de collaborateurs de la grande firme, que celle-ci a dans ses placards ? Tu entres dans ces sociétés en sacerdoce. Pas moyen de reculer. Les heures supplémentaires ne se comptent plus.
A l’époque, tu avais, Bill, himself, qui venait te rendre visite en « copain » pour voir où tu étais arrivé dans ton développement. Les dates de sortie du soft étaient fixées. Point. L'argent que tu y gagnes ne devient presque plus le point déterminant. Acculé à réussir.
Je ne connais pas Steve actuellement dans sa manière de pratiquer, mais cela ne devrait pas être très différent. Pour innover, il faut avoir des idées et des sous, sinon tu es obligé de copier ce qui est en place en y ajoutant quelques gadgets. Voilà ce qu’on oublie aujourd’hui. Je parlais de copy-paste, c’est ça.
Linux est le seul à aller voir ailleurs, parce qu’il est aussi obligé de le faire pour survivre.
Comme Intel est la référence dans le domaine des processeurs. Les étalons obligent les autres à se plier pas l'inverse.

Ecrit par : L'enfoiré | 13/10/2008
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L'enfoiré
Au sujet des help desk et des hot line, voire du garage pour PC, ça ne fonctionne pas .
Longtemps j'ai dépanné gratuitement des PC, pensant un service en vaut un autre .
Désormais je ne veut plus me déplacer pour le faire, même dépannés gratuitement les gens ne veulent pas prendre la peine de t'apporter leur tour !
Puis ensuite ils m'appellent pour me dire qu'il sont allés chez l'assembleur du coin, ils lui ont déposé la tour et s'en sont pris pour 90€ de l'heure ... (ha ha ha )
Au téléphone j'ai totalement abandonné, j'ai l'impression de parler chinois face à quelqu'un qui n'utilise pas le bon vocabulaire et qui me plante ...

En centre d'appel aussi j'ai travaillé dans le domaine.
Souvent c'est les clients qui te poussent à apprendre des choses nouvelles. (je ne te raconte pas le classeur qui grossit de jour en jour !)
http://calacon.free.fr/

Pour ton souci de HD, là tu comprends pourquoi je suis un fondu de partitions, lecteurs logiques, partitions principales et étendues.
Une fois les HD partitionnés on peut réinstaller sans rien perdre .
Sinon dans ton cas il y a 3 solution :
1 Ultimate boot CD qui permet de redémarrer.
2 Un live CD de Linux qui te permet d'avoir un OS sur CD pour aller récupérer tes dossiers dans ton HD .
3 Monter le HD sur un support externe pour l'inspecter à partir d'un PC sain .

Je te l'ai dit, je suis spécialiste pour le travail informatique que personne ne veut faire . Récupérer ce qui semble non récupérable .
J'adore me prendre la tête sur des problèmes informatiques...
Bizarre, peut être, un combat pour arriver à ses fins, détourner, contourner.
C'est comme si je jouais à un casse tête, je ne lâche pas avant d'avoir gagné ;-)


Vista une cata, c'est pire que ça !
Quand ton PC a besoin d'un Pentium IV, 3 Go RAM et carte vidéo avec 256 Mb dédiés pour tourner correctement, cela deviens débile !
En dessous, tu as le droit de regarder le sablier tourner.
Microsoft a fait un effort, il a remplacé le sablier par un cercle qui tourne : WaHouuuu !!!

Linux n'est pas tant anarchique que tu le penses, il est structuré dans les projets .
C'est l'intervenant qui choisit sur quel module il veut collaborer.
Le cahier des charges existe bel et bien, des audits centralisent les requêtes dans la communauté .
Chômeurs en mal de reconnaissance, pas seulement : étudiants en informatique développant dans le cadre de leur examens, monsieur tout le monde équipé de matériel exotique ou dépassé qui donne la combine, passionnés qui préfèrent se faire un jouet à eux plus que de regarder la T.V, écoles, clubs, associations, chacun apporte sa pierre à l'édifice .
L'OS a son propre site internet où chacun aide chacun, publie des didacticiels ou ne fais que se servir.
Sceptique je le conçois, essayer est indispensable à abattre les préjugés .

Google, justement toute la valeur du documentaire arte réside dans le fait d'en avoir montré tous les aspects .
100% d'accord avec tes propos de ce fait ...

Linux est le seul à aller voir ailleurs également parce que ses donateurs, les financiers qui le font tourner sont les plus grosses boites informatique mondiales .(google, bull, alcatel, fujitsu, hitachi, HP, IBM, intel ...
Le tout dans un laboratoire l' O.S.D.L
Il ya tout un jeu de licences GPL et LGPL qui rapporte de l'argent lorsqu'une brique logicielle est utilisée pour faire du code fermé, de cette façon des centaines de développeurs sont financés à temps plein, avec une cohorte d'utilisateurs testeurs dans tous les pays du monde (Mr tout le monde).
Les rapports d'anomalies remontent des sites web, parfois même avec la solution offerte par les utilisateurs ...
Tu vois ce n'est pas gratuit ni aussi altruiste qu'il n'y parait...

Ecrit par : Liberty | 13/10/2008
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Liberty,

« Au sujet des help desk et des hot line, voire du garage pour PC, ça ne fonctionne pas »

>>> Parfaitement raison. Avec un laptop, passe encore. Un desktop, c’est pas aussi facile. On veut du « dépannage sur site », mais cela coûte encore plus cher. Il faut compter le déplacement en plus.
Je l’ai dit, rien n’est gratuit, même pas quand on oublie de pousser un petit bouton pour refaire partir le bidule.

« C'est comme si je jouais à un casse tête, je ne lâche pas avant d'avoir gagné »

>>> Tu es une race de technicien en disparition malheureusement.

« il a remplacé le sablier par un cercle qui tourne : WaHouuuu !!! «

>>> Quand je parlais de look qui sauve tout, même l’absence d’idées.

« Linux n'est pas tant anarchique que tu le penses, il est structuré dans les projets «

>>> Merci de me rassurer. Il faut toujours un génie (le mot n’est pas usurpé) qui rassemble tout avec une vision du futur. Quand je parlais d’étalon, ce sera un pas en avant pour permuter les chances, le jour où Microsoft corrigera son propre OS avec un look Linux.
Il a dû se plier déjà à des trouvailles apportées par Firefox au sujet des tabs par exemple et autres gadgets. Google arrive avec ses gros sabots dans ce domaine aussi. Mais on en parlera au tableau 13.

Ecrit par : L'enfoiré | 13/10/2008
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L'enfoiré
>>Je l’ai dit, rien n’est gratuit, même pas quand on oublie de pousser un petit bouton pour refaire partir le bidule.

Pour moi un assembleur honnête est un type qui te propose une réinstallation par prix forfaitaire sans perte de documents (il les récupère sur un HD externe) .

C'est la seule solution pragmatique pour un PC instable.
(je ne parle pas des CD de réinstallation fournis avec le PC (pré-activés) mais d'un CD windows original (énorme différence, les OS fournis pré-activés sont des windows bourrés de caca inutiles et sans possibilité de ligne de commande)

Ou il te propose de dé-véroler ta machine sans pouvoir te promettre le temps passé .
L'optimisation d'un PC peut se faire en discutant de l'utilisation du PC avec le client et cela ne prend que 1/2 heure avec l'habitude (réglage des services et du registre windows en fonction du hardware) .

>>> Tu es une race de technicien en disparition malheureusement.
C'est tout ce qui m'intéresse gagner, ce n'est tout de même pas une machine qui va me dépasser !
C'est en grande partie comme cela que j'ai appris de plus en plus dans le domaine, mais ça demande de sacrifier pas mal de temps de loisirs .

>>>Linux

Firefox (netscape) appartenait à AOL qui l'a abandonné en contrepartie d'un don de 2 millions de dollars .
Désormais mozilla fondation pèse 55 millions de dollards, les champs URL présentés par défaut sont payants (google, amazon, yahoo, e bay.

MySQL est open source, donc payant pour les entreprises .
Film-Gimp alias CinePaint, retouche d'images haute définition pour le cinéma avec canaux couleur 16 bit, là oula concurrence travaille en 8 bit .
VLC est intégré à la Freebox, ça rapporte, il a été lancé par les éléves de l'école centrale de paris .
Kicad un logiciel de CAOa été débuté dans le but d'apprendre le C++.
Bref le libre est également un bon moyen de se faire un CV avant même de chercher un emploi .

Tu vois ça finance tout de même ...

Distribuer une version libre permet de se faire de la pub et d'avoir une importante base de testeurs qu'ils ne pourraient pas s'offrir autrement .

Le libre permet également de ne pas dépendre d'une société pour la survie de ses données ou de ses logiciels à durée de vie d'une décennie .(comment faire pour relire les données ou exécuter les scripts au delà des 10 ans ???)

Microsoft je te rassure copie un peu linux dors et déjà, les fenêtres transparentes les effets sur le bureau de vista, l'animation des fenêtres, existaient bien avant vista sous le nom de beryl et de compiz .

Là où microsoft devrait copier linux est sur les comptes ROOT (administrateur) , le vrai linuxien ne travaille en root que lorsque c'est nécessaire, donc avec des droits limités .

De là découle une sécurité accrue sans créer de nouveaux processus, en effet impossible de modifier ce qui est vital à l'OS sans être en root .
Donc impossible d'attaquer un PC à moins de casser identifiant root + mot de passe root , ça fais du boulot !

Le code source étant ouvert il n'y a ni adware ni spyware intégrés aux logiciels pour faire des statistiques ou vérifier la validité de la clé de licence, d'où autant de processus qui tournent en moins en tâche de fond .

C'est ça que j'aime dans linux : le contrôle total de tous les processus, rien ne se fait sans mon accord .
J'utilise ma machine comme bon me semble sans être obligé de laisser tourner des processus qui ne me servent pas à moi avant tout .
Il y a moyen de se faire son OS sur mesure .

Mais la contre partie, c'est que celui qui ne veut rien apprendre ne dois pas passer sous linux au risque d'être très déçu .

Ecrit par : Liberty | 14/10/2008
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« Pour moi un assembleur honnête est un type qui te propose une réinstallation par prix forfaitaire sans perte de documents (il les récupère sur un HD externe). »

>>> En fait je ne parlais pas vraiment des document persos qui se trouvent normalement quand on fait une bonne installation dans « Mes documents ».
Je parlais de tous les softwares qui ont été installés par après et qui ont installé tout une série de chose dans le beau fichier de la base de registres qui a quitté le « .ini » de l’époque sécurisant les options choisies lors de l’installation primaire.

Le C++ est en effet le produit de base, comme l’était l’assembler à mon époque. Java n’en est qu’une extension. Mais c’est un philosophie très peu proche de l’humain dans sa conception. Les instructions en sont imbriquées sur elle-même dans des boucles complexes. On est très loin de la programmation « fortran » qui correspondait à la représentation des formules mathématiques sans rien y changer. Le C++ a qui est-il destiné aujourd’hui ? Aux maisons de soft, elles-mêmes, ce qui en limite l’engouement.
Java et le web, malgré cet initiateur, passe à la vitesse supérieure.
On parlait des processeurs 64 bits, il y a déjà un temps. Où en est le développement de ce côté ?

« Mais la contre partie, c'est que celui qui ne veut rien apprendre ne doit pas passer sous linux au risque d'être très déçu »

>>> et les chefs d’entreprises aussi qui espèrent d’avoir des spécialistes efficaces très rapidement.
C'est ça le problème majeur.

Ecrit par : L'enfoiré | 14/10/2008
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L'enfoiré
>>>"qui ont installé tout une série de chose dans le beau fichier de la base de registres qui a quitté le « .ini » de l’époque sécurisant les options choisies lors de l’installation primaire."

Pour ça c'est vrai le côté obscur de la force est en action.
Les inscriptions registre de ces logiciels sont multiples cela va de la licence aux associations de fichiers en passant par le démarrage d'un programme selon l'extension de fichier, le bios etc..

Là il reste les espions de registre que je recommande à tous, style : total unistaller, qui permet d'avoir le saint graal de la version d'essai éternelle ;-)

C'est vrai que garder sa configuration c'est sauvegarder le registre, pas de chance en gardant le registre on garde aussi les problèmes .

C'est un choix cornélien, recommencer à zéro sur du "propre" ou essayer de bricoler au risque de récupérer les soucis en même temps .

(JV16 power tools (ancienne version free), est très sympa pour retrouver les dépendances logicielles dans la base de registre.)

Sous Linux, sans prêcher pour ma paroisse nous avons tout de même un assistant de sauvegarde de configuration intégral OS + software (gratuit of course).

Pour ce qui est du développement, je te rassure il n'existe pas que le C++, tous ces logiciels sont intégrés et gratuits : http://doc.ubuntu-fr.org/programmation

Le développement du 64 bit à part chez linux, je n'en vois pas beaucoup de répercutions ...
Avec Linux qui développe en 64 bit quasi toutes les application, dans quelques années windows en fera autant .

Le multicore c'est pareil mais en pire, personne ne se sert de cette possibilité de gestion des process (à suivre).

Ce qui m'inquiète c'est la boulimie de ressources matérielles des OS tels que vista, ce, pour ne rien faire de mieux au final.
Si, intégrer des spy pour les DRM et les licences logicielles mais pas grand chose d'autre à part de l'apparence .
Dans le domaine de l'apparence voici le choix proposé par l'interface graphique Gnome : http://www.gnome-look.org/

Des milliers de possibilités de personnalisation, même là dessus microsoft est très à la traine .

>>> et les chefs d’entreprises aussi qui espèrent d’avoir des spécialistes efficaces très rapidement.

Justement nous formons de plus en plus de spécialistes en open source pour les entreprises dans le genre de SSLL, cela permet de vendre des développements communs à des entreprises ayant des besoins similaires .
Ca diminue les coûts, augmente la qualité, vu le nombre de personnes qui rallient le projet .
C'est un exemple de mico-économie où tout le monde trouve son compte .

C'est un modèle ponctuel qui n'est pas adaptable partout mais ça se développe beaucoup ces derniers temps .

Je ne tente pas de te convaincre, ni de vendre ma soupe, juste de te démontrer que ce modèle est de plus en plus utilisé .
Bien des gens ont des idées plus que préconçues de l'open source, à nous de démystifier la chose.

Ecrit par : Liberty | 14/10/2008
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Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2008

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