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11/10/2008

La Grande Gaufre (14)

Tableau 14: Muter ou mutualiser pour vivre ou pour survivre ?

«  Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire. », Friedrich Nietzsche

1.jpgLe citoyen consommateur d’informatique, tout comme l’entreprise et les sciences n'auront jamais de cesse, de demander toujours plus de puissance de l'informatique. La gourmandise frise l'indigestion, mais le marketing tente de garder la posologie adaptée.

La science continue de demander des super calculateurs. Les entreprises, des engins de calcul pour donner les résultats comptables dans les plus brefs délais, résultats qu'elles veulent présentés en longitude et en latitude. Le citoyen, avec son PC, n'a pas été oublié, non plus. Le multimédia, le traitement de l'image et de la vidéo, la CAO, la DAO n’ont, en effet, pas demandé moins de voracité en puissance. Pour agrémenter, il y a de plus en plus de convivialité visuelle et intuitive qui coûte énormément de force de calcul en temps réel. Qui penserait encore à faire marche arrière? L'utilisateur veut se rapprocher de ses envies, de ses rêves et veut s'y retrouver dans ces habitudes les plus intimes sans chercher trop longtemps. L'ordinateur n'est plus seulement un engin de calcul mais aussi une machine à tout faire. Le virtuel flirt avec le réel.

1.jpgAu niveau professionnel, le hardware en arrive à dépasser le software qui se retrouve à la traîne face à la compatibilité partielle de sa structure. Le risque est grand de mettre à jour son hardware, alors que le software n'est pas encore opérationnel.

Pour le citoyen, l’achat d’un PC pour remplacer le précédent, et passer à la génération suivante, demande cependant un facteur prix performance substantiel. Il va se fixer avec plus d’objectivité appuyée par les conseils des magazines d’informatique.

L’obsolescence du matériel et des programmes décroît depuis quelques temps. Les vieilles machines sont utilisées comme backup. Lassitude, saturation ? La poule aux œufs d’or aurait-elle été étouffée dans l'œuf ?

HP, après Acer, affichait une santé de fer pour son 3ème trimestre 2008 (14% de plus sur un an). Une croissance essentiellement soutenue par les marchés émergents, les fameux BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) et non plus par l'intermédiaire des États-Unis. Pour les autres, le progrès est moins clair.

1.jpgQue manque-t-il encore pour faire le bonheur de l'homme, devenu "numérique" en théorie ou toujours "analogique" dans la pratique ?

Voyons ce qui se passe dans le réel du l'utilisation uniformisé de l'informatique ? Aujourd'hui, vu les possibilités accrues apportées par cette nouvelle technologie, tout le monde croit qu'elles deviennent infinies. Faire "plus" avec "moins" de forces de travail en s'adaptant avec le "mieux", voilà le produit « miracle ». Le malheur, c'est que la complexité des processus n'a fait que croître. Mieux organisés et structurés, peut-être, ceux-ci restent encore loin des réflexes humains. Les menus déroulants n'auront jamais plus d'efficacité que celle de ses utilisateurs en se perdant souvent dans les méandres de la complexité. Descendre dans l'arbre d'un menu en espérant se rapprocher de la finalité et du besoin, demande logique, connaissance approfondie et photographique pour ne pas se voir obliger de remonter en catastrophe à son sommet. Seule, l'habitude peut espérer le moins de voyage du "singe" dans son arbre. Les standards des processus de recherches continuent à se chercher dans les arcanes de l'imagination. Is time still money? Il suffit de se rendre dans n'importe quel service clientèle pour s'apercevoir des déboires des fonctionnaires, pourvoyeurs de renseignements et de services.

Au niveau du "hardware", le clavier reste le seul moyen de communication. La reconnaissance analogique de la voix humaine, de sa langue propre, semble poser encore problème au niveau de l’interprétation et de la traduction. Le nombre de langues possibles et les risques physiologiques donnent d'énormes problèmes. La traduction simultanée piétine dans la foulée.

La carte à puce pour les humains, la puce d’identification pour les objets remplacent progressivement les barres codes. Identifier permet de mieux cerner l'utilisateur, le consommateur. Protéger la vie privée, l’éthique, ne font plus partie des préoccupations face au marketing. Celui-ci est devenu le pirate autorisé. Avec la crise, qui a vu une chute des ventes, il faut consommer. La publicité ne fait pas tout, il faut l'accompagner par des approches plus efficaces encore. Et on a des idées, la « Séduction n'est qu'un jeu ». Les réseaux d’un ensemble informatique se sont vus étendus sur la toile Internet au monde entier. Connaître les portes d’entrée d’un système permet de s'insérer et d’utiliser toutes ses pièces à distance. Le décor est planté.

Voyons les évolutions futures au niveau de chacun des éléments.

1.jpgLe PC, le Personnel Computer 5150, avait été lancé par IBM, en 1981. Il a aussi presque sonné le glas de son créateur. L'innovation "Big Blue" a fait naître une myriade de sociétés pionnières qui ont évincé l'original sous ses clones. Il devait centraliser le savoir par la puissance. Il a dépassé les espérances par sa décentralisation, par l'autonomie des efforts et par son potentiel immédiatement productif. Beaucoup d'efforts parfois vains qui ont engendré l'assistance de "gourous" spécialisés, car n'est pas PC maniaque qui veut. Que faire d'utile avec cette bécane à part au bureau ? Internet a donné la réponse. Une fois interconnectés, le PC a ouvert les vannes de l'intérêt réel par les rapprochements entre les citoyens du monde. Le PC rendu social par l'explosion des contacts. Les heures devant l'écran explosèrent. Cette ouverture sur le monde fascinait aussi effrayante qu'intéressante, mais personne n'en avait cure. La peur viendrait au détour d'un click malencontreux avec un virus à la clé.

Depuis, tel que nous l'avons connu, le PC vit, peut-être, ses dernières années de gloire, victime d'autres médias encore plus puissants ou plus minis et confondus dans ces fonctionnalités. Le PC complet n'existe toujours pas vraiment et pourtant certains pensent qu'il est devenu trop basique. A notre époque, toujours en porte à faux, le durable n'existe que dans l'exceptionnel et le miraculeux. Les machines "intelligentes", prennent des formes inattendues en téléphonie. Caractériser en cloisonnant en fonction du but à atteindre comme on le faisait auparavant pour les grosses bécanes : maxi, mini ou micro. Le consommateur nomade et le sédentaire n'ont, en effet, pas les mêmes objectifs. Tout comme pour la vieille chaîne HiFi, le rendement de l’ensemble dépendra seulement du maillon le plus faible. Ne cherchez plus docteur, ce n'est plus dans la tête mais dans ses neurones qu'il faudra rechercher son futur : ceux qui se connectent entre eux et qui ne suivent plus la vitesse du processeur, c'est bien de son niveau de connexion qu'il faudra s'inquiéter. L'ultra portable séduit (l'Eee-Pc d'Asus). On ne sait plus s'il faut parler d'un ordinateur ou d'un téléphone portable plus évolué. Les prix sont d'ailleurs de plus en plus comparables. Après Apple, Google va sortir son concurrent à l'iPod. Léger et bon marché. Pourquoi pas? Un jouet pour de plus grands enfants que nous sommes. Aura-t-il vu le jour pour informatiser les pays émergents dans le projet "One laptop per child"? "Razzia sur les ordinateurs portables" titrait le Nouvel Obs. PC miniature et baisses de prix ont réveillé le marché de l'informatique français. Une augmentation de 45% sur un an et 1,25 million d'unités vendues en trois mois.

Le netbook à 250 euros comme prix de base. Le quart d'il y a 10 ans. Bientôt le PC de poche avec VOIP (Voice Over Internet protocol). Quand la "bête" rame, que faire ? Réinstaller, mais attention pas de CD à disposition. Attention à l'historique des installations postérieures. Le "tout-fait", ce n'est pas du sur mesure. La "propreté" demande de la réflexion et du temps. Car le sommeil demande un certain étirement sur les "muscles". Rajouter de la RAM ? Oui, mais laquelle, car là aussi, il faut se renseigner et savoir si ça vaut le coup et les petites économies ne sont pas nécessairement à la hauteur des buts avoués. L'Inde s'y est mise pour créer l'"ordinateur" à 10 dollars. Désenchantement, il bugge déjà. Le Netbook est parfait comme ordinateur d'appoint, comme second couteau. Il pourrait se dégraisser encore plus avec l'OS de Google et le "cloud computing". Plus de connexion hors-ligne et plus d'ordinateur en stand alone. Indépendance perdue. Plus de hors-piste en espérant que le robinet des données ne se rouvre pas après une longue période d'hésitation et grâce une bourse bien déliée.

L'Ecobook existe aussi. En bambou, la bête d'Assus, presque biodégradable avec une consommation adaptable selon l'usage. Est-ce pour confirmer la quadrature du cercle apportées par les déchets qui se retrouveront dans les décharges en Inde dans le futur ?

1.jpgAssus a surtout lancé la mode du Netbook. Du PC qui devrait servir pour se connecter à la Toile, exclusivement, mais qui en définitive, va beaucoup plus loin avec des objectifs de réductions de taille et allongement des possibilités baladeuses. Près de 10 heures d'autonomie sans rechargement des batteries. Qui dit mieux. Les ventes ont explosé. Si les concurrents s'affolent et sortent en vitesse des engins du même type, Assus reste en tête dans ce créneau. 1.jpgLes EeePC vont avoir avec le T91 leur premier Netbook à écran tactile. Une manière d'avoir la souris au doigt et à l’œil.

Les tablettes vont-elles effacer les PC après 30 ans ? Le Science et Vie n°1127 se pose la question. 

Les défis restent. La puissance, la mobilité, la sécurité, l'autonomie ne sont toujours pas au top. Que ce soit pour les PC ou les tablettes.

 

Le processeur, lui, a eu une cure de jeunesse avec son "copain coopérant" en "dual core" (son cœur double). Voilà une autre manière de passer au RISC, le multiprocesseur. La "bande des quatre processeurs » est en marche. La progression binaire n'est déjà plus de la fiction. Intel lance le microprocesseur "le plus rapide sur Terre". Pourquoi faire et pour qui ? Comme je le disais ailleurs, un ensemble se retrouvera à la traîne de son maillon le plus faible. Six cœurs, ce n'est plus un problème. Pourquoi en serait-il autrement ? Pour les grands utilisateurs, là où le prix n'est plus réellement "public", on a dépassé depuis longtemps ces limites. Maîtriser l'énergie du Centrino2 reste la préoccupation.

AMD annonce la "bande des 8 et des 12" pour 2010. Rien n'arrête plus le travail en parallèle. Il paraîtrait que le 100 cœurs (non, je n'ai pas dit sans cœur) pourrait voir le jour dans les années 2020 à 2030. Les 32 bits sont dépassés. Détrônés par l'architecture des 64 bits. Oui, mais... plus vite dit que fait. Le software devra jouer, en dilemme, dans la gamme pour exister et rester, néanmoins, subsister chez les anciens clients possesseurs de 32 bits. Actuellement, il n'y a que Linux qui soit prêt. Rien n'est parfait, en ce bas monde. Les retardataires sont toujours la plaie de l'informatique. Le PC de bureau de 2010 travaille au niveau de 2 milliards d'opérations par seconde. L'ordinateur le plus puissant, le Jaguar de la firme Cray, multiprocesseur, a un potentiel théorique de 2,3 millions de milliards d'opérations par seconde. C'est à dire 2,3 petaflops. Le Tera-100 de CEQ et Bull de 1 petaflop a déjà un petit frère en préparation 100 fois plus puissant.

Nous venons de sortir des teraflops (milliards d'opérations) pour celui des petaflops. Bientôt les exaflops, les milliards de milliards d'opérations par seconde. Le cerveau, on l'estime au niveau d'une centaine de petaflops.

Mais lui au moins ne consomme pas autant d'énergie pour y arriver. 37°C. Une paille. Pour l'ordinateur, c'est la consommation électrique qui va exploser. Il faudra bientôt passer de l’électron au photon. On ne parlera plus d'ordinateur électronique mais d'ordinateur photonique. Mais, il y a encore des progrès à accomplir.

La console, l'écran. La fiabilité est devenue très grande et seule des pièces chères comme l’écran ou la carte mère empêchent de ne pas penser à une conversion du « matériel dur au souple » que l'on se mettrait dans une poche. Si ce n’est les entreprises qui demandent une fiabilité hors norme, en temps réel, tel tout ce qui touche à la sécurité des hommes (par ex. L’aviation), les autres sociétés se complaisent avec des règles de up-time qui dépasse les allègrement 99% sans jamais atteindre les 100%. La fiabilité totale va se satisfaire d’une redondance de machines qui vont s’observer l’une l’autre et prendre la charge de la plus défaillante. Le risque zéro n’existe toujours pas, mais on le fait exploser pour le contrôler. Il faut, désormais, une série de points noirs pour sortir des chemins battus et tomber dans le crash, tel qu'on entend pour les avions. Google a créé son propre "Operating System" destiné à de petites stations ou consoles et qu'il a nommé Androïd. Le email devient chez eux Google Wave. Des développeurs dans le monde ont pu aider à son développement "Androïd Developper Challenge". Dix millions de dollars sur la table en plus de l'aide "généreuse". Cet OS est indépendant de la plate-forme sur laquelle elle sera installée. Ergonomie avec le téléphone au poignet dans les projets. Toujours l'idée de rapprocher l'homme et la machine avec des interfaces de plus en plus adaptés à la tâche humaine. Le système OLED pour les petits écrans semble être la solution du futur dans la petite dimension, le LCD, dans le moyen de gamme, le plasma, pour les grands formats. Côté "prix", le consommateur est parfois pris en otage à l'achat d'un objet de haute technologie, appâtés par des prix attractifs et se voir imposer en surplus des éléments supplémentaires, hors de prix mais obligatoires. Une télé plasma, par exemple. HDMI, évidemment. Le câble à lui seul coûte une fortune. Câble réseau RJ45, internet ready, of course. Le Blue-Ray ne fait pas exception. Sony a par contre la désagréable habitude de ne pas aimer les écrans géants. Les câbles sont aussi propriétaires. Le format de l'écran est espéré à sa meilleure résolution, malheureusement, les télés de dernières générations sont toujours incapables d'identifier le signal HDMI. le Blue-Ray est en panne d'idée. (460p alors que la télé est en 1880p). La qualité, c'est pour demain ou avec bidouille. Le Wii est aussi en RJ45 et demande un détecteur de mouvements.

La mémoire: La morte6 ROM n'existe plus vraiment que pour lancer le BIOS. La mémoire vive RAM verrait même ses dernières années, remplacées par des circuits de mémoire Memristor avec "plus d'intelligence" en se remémorant par l'"expérience" dans une "logique floue", celle de l'intelligence artificielle. Les grandes capacités seraient assurées par des mémoires flash pour pouvoir relancer la machine sans temps mort. La mémoire flash SDD (Solid State drive) consomme résolument très peu avec ses 4 à 20 GBytes.

 

Le stockage : Pour l’utilisateur particulier, les disquettes, les rubans magnétiques ont disparu. Le disque dur a remplacé progressivement la bande magnétique qui ne jouit que d’un accès séquentiel. L’accès direct n’est plus un problème vu que le volume n’en est plus un. Tout dépend de ce qui est à stocker. Le CD et le DVD sont les remplaçant temporaires pour le transfert des données à stocker. Ils sont concurrencés par les sauvetages, backup, offert gracieusement ou à des prix concurrentiels toujours disponibles sur la toile et ses serveurs gigantesques. Les gigas bytes ou octets ont fait place aux teras et autres unités encore plus faramineuses. Autre combat entre la mémoire flash et le disque dur. Le disque dur, le plus ancien, jouit d'une capacité de plus en plus étendue pour la même surface. Il est, par contre, sensible aux chocs et aux vibrations et consomme aussi une énergie incompatible avec la longévité électrique du nomadisme vu que les cellules solaires ne semblent pas donner l'énergie suffisante. Le challenger au disque dur, la carte SD a l'avantage de la miniaturisation, de la non-fragilité, de la faible consommation et est plus en relation avec le nomadisme, mais reste encore de capacité relativement réduite. La compression par programme des données, la miniaturisation restent les points forts du stockage. Les Moteurs de recherche devront aller plus loin et suggérer les questions plutôt qu'y répondre. Le Web 3.0 va créé cette connaissance en en créant d'autres dans un Web sémantique. Actuellement, il est reconnu que 45% des 6 à 11 ans passent la moitié de leur temps derrière un écran. On ne peut plus se contenter d'espérer que ces jeunes ne soient aidés que par eux-mêmes. La machine va leur faire apprendre ce qu'ils n'osaient pas par eux-mêmes. L'IA, l'Intelligence Artificielle prendra probablement une place de plus en plus grande. Toujours plus intuitifs, anticiper les désirs avec le projet « Morph ». Le livre électronique devra être interactif aussi comme on le retrouve sur la toile. Lisible grâce à la lumière du jour, elle-même, plus reposant à la vue et moins consommatrice d'énergie propre.

 

Les communications : L'ADSL malgré ses dix ans d'âge n'a pas subi de révolution à la hauteur de ses ambitions. Fiable, mais trop cher. Les fibres optiques vont-elles faire lesaut ?d saut? En Belgique, Belgacom annonçait quelques 1.314.965 clients sur la large bande du haut débit. De 1999 à 2008, la vitesse de ce « haut débit » est devenu 60 fois moins cher. Amusant rapprochement entre deux données qui ne se prêtent pas au partage vu que le prix est monté de 3è,18 euros à 41,75 dans la même période. Voudraient-ils annoncer la fin de l'ADSL? Véritable poule aux œufs d'or ? Non, l'ADSL change seulement de nom « Belgacom Internet » sans ajouter un iota de vitesse en supplément. Pourtant, quand on attend, cela n'a jamais le punch suffisant sur la Toile. Connecté veut dire précautions et antivirus. Comment protéger sans ralentir l'ensemble des machines. Impossible ? Connecter, on oublie qu'on l'est et qu'on doive protéger sa vie privée et ses données précieuses. Le réseau Internet est devenu presque gratuit à l’utilisation un fois la location de la ligne assurée. Le minitel fait office d’ancêtre. Internet vers l’extérieur, Intranet vers l’intérieur des sociétés, accessibles derrière des pare feux efficaces avec mot de passe comme sésame. La connectique se modernisera bientôt avec l'USB 3.0 qui ira dix fois plus vite dans les transmissions que la version USB 2.0 avec 5 GBPS. Pourra-t-on communiquer avec plus de justesse ? Question sans réponse.

 

Impression: La grosse imprimante avec papier zigzag a disparu. De petites et moyennes imprimantes laser ou à jet d’encre suffisent largement atteignant des vitesses et une qualité jamais atteinte précédemment. La photocopie, le scanner, le fax et l’impression ne font plus qu’un intégré en input - output. Le software fait le reste.

 

L'image: là, on frise l'inespéré. Elle n'est plus photographique. Le numérique l'a rendue artificielle. L'arnaque est tellement présente qu'elle ne vient même plus à l'appui de la justice. Le Multimedia, multifonctionnel avec téléphone, photo étend l'image en dehors de toutes les limites de l'imagination. Les appareils photos numériques en arrivent au ridicule. Suite à une surenchère du marketing, on vient de créer le Samsung L310W qui se targue d'apporter un "plus" avec une résolution maximale de 13,6 mégapixels. Quand on sait que cela ne sert qu'aux grands formats papier. Ce ne serait rien si en plus ce n'était pas un handicap. 6MB par images, un temps accru d'autant en latence et une perte de qualité par l'effet de bruit qui dégrade l'image.

Je lisais dans un article d'informatique un titre prometteur "Prothèse informatique". Sur les appareil "moderne" destinés au grand public, on remplace la notion de vitesse et d'ouverture de l'obturateur. Le test de profondeur de champs, alors ? L'automatisme va dans le sens de la photo gadgétisée "portrait", "paysage", "sport"... Comme si on ne devait jamais mélanger. Connaître comment cela va de manière plus précise est diablement plus intéressant. Encore une boîte noire qui pourrait s'ouvrir avec profit.

 

Le logiciel. La bataille entre le propriétaire et le libre continue. Linux, GNU, lui donne son moteur avec toutes latitudes pour le transformer à loisir par l'utilisateur lui-même. L'équivalent de douze mois d'abonnement à internet auquel, il a un accès immédiat 3G. "C'est la première fois, qu'on a une "régression" technique, tout en ayant des qualités que l'on n'a pas avec un ordinateur plus performant." était-il constaté dans un article. L'« Operating system », propriétaire ou libre, vieille querelle, presque d'arrière-garde vu les liens en capital qui les lient. Linux a de l'avance à l'allumage avec son Symetric Multi Processor (SMP). Il a les avantages de ses inconvénients. Les algorithmes, les sources sont disponibles pour n'importe quel plateforme. Il a donc la souplesse de l'imagination, de l'invention de millions d'internautes potentiels dans le monde, mais doit être recentré par des sociétés tel que Mozilla ou Ubuntu (et bien d'autres), pour garder une "forme générale", éviter une avalanche de redondances et être validé pour garder la fiabilité. Les « patches » pour raison de sécurité ne manquent pas du côté Windows, non plus. Encore en deuxième ligne, son "explosion" intéresse moins les hackers plus sensibles ou énervés en fonction des intérêts en jeu, mais qui oblige l'utilisateur à garder sa porte ouverte pour la remise à niveau quotidienne pour suivre les nouveaux périphériques hardware. Comme c'est automatique, pourquoi s'en priver ? Download et Upload se partagent donc, en gros, la bande passante et pourrait dépasser ceux de la musique d'Internet par sa fréquence. Le traitement de texte est loin d'avoir trouvé son correcteur orthographique à la mesure de ses ambitions et cela dans toutes les langues. Pas minimaliste, du tout, le futur ! "En April, ne te découvre pas d'un file". On y adhère et on se plie aux nouveaux noms et on adopte aux nouvelles manières de penser. On peut même se payer le luxe de mener de front les deux Évangiles. La crise va peut-être inverser les pouvoirs de manière inattendue. La cyber-guerre n'est pas de la science fiction. Ça, c'est sûr.

"Vista", "hasta la vista", comme disait ses détracteurs impatients de le voir sortir, son interface est loin d'être aussi intuitif qu'espéré. Changer une résolution d'écran n'est pas aussi simple. Défragmenter à chaque sortie, c'est se risquer une minute dans la vue. Ne le faire que globalisé, c'est se ramasser quelques heures. L'étendue du disque a de ses contraintes. Installer les patches des pilotes, vaut mieux avoir internet qui fonctionne pour charger les dernières mises à jour en espérant que tout y est en place sans pages disparues. Mais il y a des compensations ; cela s'ouvre plus vite, surfer est plus cool, la sécurité est plus ferme, le Firewall du proprio est moins consommateur. Tout n'est pas simple même dans le meilleur des mondes. Alors, Vista eu le coup de bluz et dès 2010, ce sera Windows7 qui arrive avec ses nouvelles fonctionnalités. Le côté "user friendlyness" devra garder la barre. Le "nice to have" peut très vite devenir le "shit to use" si la complexité prend le pas pour combler les arguments du marketing.

1.jpgLe magazine PC Expert avait un article qui disait que le "PC parfait est virtuel". La virtualisation donne le potentiel sans le problème de maintenance tout en influant sur le réel lui-même. Créer des partitions logiques de son PC Matériel semble être une solution adaptée à la force de calcul de plus en plus importante. La percée récente de Linux a accentué la tendance. Cacher le fonctionnement interne avec une représentation simplifiée et stable est préconisé. Simplification de la réplication de l'utilisation optimale des disques avec sécurité en parapluie déléguée au virtuel. Un hyperviseur dans le moteur selon le principe Xen travaillant en émulation de tous les softwares existant avec une perte de moins de 5%. Si au niveau "serveurs", l'augmentation du taux d'utilisation et de la rentabilité des machines est importante, au niveau machine personnelle, c'est moins clair. Les serveurs étaient employés souvent à moins de 8% de leur capacité. La bande passante des réseaux reste le maillon faible. Le Mac et le PC ont fusionné leurs potentiels depuis le processeur Intel retrouvé dans les deux machines. "Fusion" est une approche mais les performances chutent et le PC natif reste forcément meilleur. WinDev était représenté comme le software du développeur.

 

1.jpgLes dangers: Les particuliers livrés à eux-mêmes, sont souvent seuls responsables de leur manque de précautions perdus dans l’euphorie et l’excitation de la découverte et de la volonté de partager. Les hackers auront une avance sur leurs correcteurs et les dégâts occasionnés ne seront jamais assumés par les pourvoyeurs de logiciels. Rester en dehors du coup, en dehors des connexions, plus personne ne le pourrait. Ce serait s'exclure de fait des mises à jour correctrices des éditeurs. Le risque majeur restera les virus indétectables.

"Doit-on avoir peur de la planète Facebook?", lisais-je. Phénomène du Web. Réseau social. "Cherche ami d'urgence" serait le sous-titre. La génération d'avant "glandait" dans les rues. Celle-ci "glande" devant l'écran noir de leurs nuits blanches. Depuis 2004, succès commercial incontestable pour ce teenager milliardaire de la nouvelle vague, Mark Zuckenberg. Il ne s'agit plus d'afficher des photos familiales. La curiosité, le besoin d'appartenance à des communautés ont fait le reste. Plus de 110 millions de "Faces" inscrits dans le monde dans ce "book" planétaire. Socialiser avec l'assentiment de ses utilisateurs, n'est-ce pas le meilleur marketing ? Être membre et exister, pourrait-on dire.

Le calcul pourrait encore s'accélérer avec l'ordinateur quantique. Le bit numérique "0" et "1" pourrait s'assouplir par les qubits et répondre à des équations linéaires plus rapidement même si la précision y perdrait. La durée de calcul se ferait en valeur proportionnelle aux logarithmes plutôt que purement numériques. Face à la rapidité nécessaire, l'approximation suffit dans beaucoup d'applications comme la météorologie, le traitement de l'image, par exemple.  

Le futur de l'imagination : L'énergie, la génétique, la médecine, la cellule, le cerveau sont devenus les nouveaux challenges du 21ème siècle. La complexité ne fait plus peur avec les forces de calcul en expansion.

Toutes les évolutions qui n’ont pas assumé le temps de retard de l’homme vis-à-vis de la machine tournent pourtant un jour à vide. Le rythme d’absorption de la connaissance n’est pas aussi rapide que la machine. La performance accrue patinera (c'est peut-être déjà le cas) tôt ou tard.

Les avantages de l’évolution ne sont plus aussi flagrants. Le progrès utile s’effrite dans les gadgets.

Chacun se cherche au niveau de la production. Réduire les coûts n’a pas quitté l’esprit des décideurs souvent financiers pour réaliser les bénéfices idéalisés par Wall Street. Cercle vicieux du bénéfice à court terme. Reflex automatique puisque le revenu échappe au contrôle. Le consommateur lui-même n’est pas blanc bleu dans le processus d’entonnoir en maintenant ce seul esprit de « tout et tout de suite ».

Le problème n’est plus de savoir si on peut faire les choses, mais pourquoi les faire et surtout pour combien de temps.

Le coup de poker pour le rachat de Yahoo par Microsoft a échoué. Les logiciels de gestion existent depuis un certain temps dans leur simplicité demandée par les utilisateurs de bas de gamme qui font tout de même la plus grande partie quantitativement. "Le logiciel n'est pas mort" est-il dit tout de même ailleurs. Apple semble aller à contrecourant. Le "cloud-computing" d'un autre côté et la "old school" qui télécharge des applications pour l'iPhone. Peut-être. Mais, c'est oublier que la confidentialité, la "customomisation" d'antan, c'est fini.

Le livre devient électronique. Visions antagonistes ? Pas tellement. Plutôt complémentaires. Lire différemment ? Encore faut-il en avoir le temps quand on remarque qu'il y a, souvent, plus d'écrivains que de lecteurs dans notre monde qui veut aler toujours plus vite? "L'environnement devient cliquable dans une virtualité bien réelle" annonçait Joël de Rosnay au sujet du CamPhone.

Tous les chemins mènent à Rome dans le monde virtuel ou réel, à condition d'y arriver.

Le journal l'Écho (19/8/2008) se posait la question de savoir "Comment l'informatique va se sortir de la crise économique ?". Comme toutes les crises, celle-ci sera cyclique. Une autre bulle qui reviendra au point de départ avec de nouveaux concepts légèrement adaptés pour relancer le schmilblick. Tout dépend du charisme des décideurs et surtout des inventeurs qui seront écoutés ou non.

Une autre fois, on parlait des supers calculateurs qui seraient toujours destinés aux applications scientifiques, aux universités, aux industriels et aux militaires. La simulation est un processus souvent utilisé et très complexe. La climatologie espère pour 2012 atteindre une précision dans la résolution de l'ordre du kilomètre. Les réseaux en grilles de l'EGEE avec 80.000 ordinateurs sur 300 sites n'ont pas près d'éteindre leur capacité. Toujours en 2012, les informations augmenteront de 4 PicaOctets par an, ce qui équivaudrait à 10 kilomètres de CD empilés en hauteur.

Reculer pour mieux sauter dans le style d'une nouvelle gestion ? La crise oblige à se retourner sur les erreurs, à analyser le cœur du métier. Une gestion des risques financiers et de la compréhension de ce que veut réellement les clients en les "customerisant", c'est-à-dire en les ajustant au mieux aux besoins spécifiques sans brûler les étapes. Une entreprise n'est pas une autre, au travers de sa gestion, même dans le même type d'activité. Cela demandera peut-être plus d'éclatements dans la spécialisation mais aussi des services plus généralistes qui pourront aiguiller le client vers des choix rationnels dans leur ensemble sur le long terme.

Le durable au niveau informatique, ce serait vraiment nouveau. Ce qui nécessitera certainement un retour aux sources loin de l'outsourcing dont on n'a pas encore les chiffres du véritablement rendement sur le long terme. Seule la sous-traitance de bas niveau, loin du "core business", peut s'envisager sans gros risques pour l'entreprise, mais en ajoute pour ses acteurs humains. Pour la société d'informatique, ce n'est pas en cédant son exploitation interne vers l'extérieur qu'il pourra prouver son expertise pour ses propres clients.

Les tâches d'installations et de la mise en service par des sociétés qui en ont l'expérience du procédé peuvent entrer dans la lignée des "externalisables". Dans ce cas, les plans sont toujours les mêmes, calibrés, budgétisés au plus juste. Le contrôle global, lui, ne peut se concrétiser sans un personnel interne suffisant, compétant et de confiance. Peu importe le prix si c'est pour garder le "bateau à flot" et garder l'ivresse. Après le boom du 20ème siècle, nous sommes plutôt dans une phase de consolidation informaticienne. Pas de régression, plus de révolutions, rien que des évolutions successives. Tout passe, tout lasse à un moment donné. Le numérique ne fait pas exception.

L'iPad va-til détrôner le PC, comme disait Steve Jobs? Un laptop, un netbook encore trop encombrant sur les genoux ? Il chauffe trop les cuisses ? iPod et Smartphone sur les rangs pour le remplacer comme engin de communication ? Oui, en promenade, les mettre en poche, peut-être. Mais il faudra avoir des doigts de fée et un œil aiguisé. La vitesse n'est pas un problème. On peut presque tout faire de part et d'autre. Le clavier n'est plus présent, mais virtuel, tactile. Oui, mais c'est un clavier. L'homme est l'intermédiaire qui n'y trouvera pas son moyen naturel pour entrer du texte par par la parole et non pas par les doigts. Pour ce faire, il faudra analyser la voix, connaitre les langues, pour en faire du texte. Le clavier virtuel n'est qu'un moyen de salir l'écran de ses doigts graisseux. 

La morale de l'histoire : "pas de concurrents, mais seulement du complémentaire". Le hardware n'est plus la tête de pic et de pointe. C'est le software qui lu a volé la vedette. Le "cloud computing" pour centraliser les données ? A condition que celles-ci ne soient pas trop sensibles et que l'on puisse toucher rapidement les responsables de la connexion Internet, quand la coupure survient. Le partage des fichiers avec iPV6 pourrait donner une entité propre à chaque information en fonction de sa localisation. Les adresses ne seraient plus un problème (vous vous souvenez des A:,/ B:,/C:...et ainsi de suite). 

Les hybrides en tablettes dans 95% des cas. L'OS universellement standardisé, ce n'est pas demain la veille. Quels seront les interfaces pour passer d'un système à l'autre ? L'androHic ?

Le futur, ce n'est plus le matériel qui importe, mais ce qu'on y installe. Tisque de monopole? Possible. Quand on lit que l'événément le plus marquant de l'histoire d'Internet est le lancement de Google en 1998 suite à un sondage. Tout est possible.

Personnellement, je dirais que ce sont les hyperliens. Question de goût...

1.jpgIBM n'est plus un véritable marchant de "machines". Il l'est devenu de "solutions" intégrées, concurrent d'Unisys et de bien d'autres.

En Belgique, "Real Software" et "Dolmen" se sont associés pour devenir "Real Dolmen" dans le même champ de batailles. Microsoft deviendra-t-il le futur marchand de publicités avec un nouveau Windows dans la lucarne avec ses anciens chevaux de batailles en porte clé virtuelle ? Seul le coût de la réalisation et de la maintenance y seront des freins.

Réformer, c'est parfois, aussi, avoir la nostalgie du passé sous forme de portail.

Le magazine "Sciences et Vie" de décembre 2008 écrivait qu'Internet était au bord de l'explosion. Le net n'a pas été prévu pour une telle extension exponentielle de son architecture. L'année 2008 a été traumatisante à cause des failles qui ont dû trouver des parades dans la panique tant la cybercriminalité avait atteint des sommets. Le net, c'est une interface entre 30.000 réseaux et qui dessert 1,4 milliards d'utilisateurs dans le monde. Le TCP/IP protocole adopté en 1983 par Arpanet ne sait plus suivre la montée en puissance demandée. Le DNS (Domain Name System) et le BGP (Border Gateway Protocol) font leur possible avec des IP adresses au travers du Web avec le fameux "http://" ou le "ftp://" pour le transfert des fichiers ou encore le « smtp:// » pur l'eMail. Aucun système d'authentification suffisant n'a encore été imaginé. Chaque jours 120 milliards de Spams (pourriels) sont transmis avec des coûts qui ne dépassent pas les 30 dollars par million d'envois. Changer tout cela devient le casse tête de demain parce qu'il faudra réaliser la transformation en un temps très court après des tests qui ne sont pas moins risqués.

1.jpgAvec un peu plus de 4 milliards d'adresses IP maximum, il était prévu que le bug des IPv4 Adresses allait se passer à la fin 2012. Pour éviter la pagaille, l'Icann avait pensé organiser, pendant l'été 2010, une coupure d'Internet pour passer au protocol IPv6 et cela pendant 3 à 5 semaines. Le groupe LACNIC se rassemblera en janvier 2011. Si l'implosion, la saturation se produisait, les FAI devraient rembourser les forfaits à leurs clients. Pire, que le bug de l'an 2000. Fin 2010, il restaient 80 millions d'adresses restantes à distribuer. Septembre 2011, est le nouveau point de non-retour. Plus personne ne pourra se connecter sans en éliminer une autre.  La solution intermédiaire, c'est de partager la même adresse. La qualité et la sécurité ne serait plus à bord. Le transfert devra se faire d'un coup. Depuis 20 ans, les créateurs du web connaissaient le problème et étudiaient le IPv6. La Chine y pensait dès 2006. L'Europe intimerait une loi incitative. Mais, c'est toujours loin d'être garanti.1.jpg

Fini les pièges, les "hackers", cette fois, kidnappent la puissance de calcul des utilisateurs. "Storm Botnet" a dérouté 15 à 50 millions de machines, hameçonnées ou asphyxiées chez les particuliers ou les sociétés. Alors, on "patch" dans le temporaire avec rustine sur rustine qui contiennent parfois bien plus d'instructions que pour le protocole lui-même. Pour s'en convaincre, il suffit de voir le temps nécessaire pour lancer une machine avant d'être opérationnelle. Le WiFi et Bluetooth n'ont fait que déboussoler un peu plus avec le TCP et ses connexions mobiles mais ralenties ou même intermittentes par relais.

L'Australie annonce sans grands fracas qu'elle va filtrer Internet ce 2 janvier 2009. Est-ce le retour à la case départ et l'éradication de la liberté d'expression chère à la toile ? Les raisons invoquées sont louables "protéger les enfants", "bloquer l'accès des contenus illégaux". Un budget de 62 millions d'euros pour protéger les enfants en temps de crise ?

Le durable sera une autre manière de réinventer le futur, avec ou sans pare-feu (firewall).

Des transistors de 22nM ne pourront plus indéfiniment être réduits. La polyvalence a mené à des monstres en instructions des logiciels. La puissance des machines devra augmenter de concert avec les Operating Systems. La taille des écrans est cherchée dans le meilleur compromis. L'autonomie sera toujours un relais des potentiels des batteries. La sauvegarde des informations restent le point névralgique de la sécurité. Les connexions et leur vulnérabilité, la question principale. Pirates à bord.   

La vie privée, c'est foutu. Pourrait-on conclure. Le ver était déjà dans le fruit depuis longtemps, mais, c'est bien au changement de siècle que les choses se sont accélérées.

La Toile est tendue. On parle même que pour 2012, toute la France serait dans ses fils.

 

 

0.jpg

30 janvier 2013C’est aujourd’hui que Research In Motion dévoile au monde sa nouvelle gamme de smartphones BlackBerry 10. Dernière chance de convaincre, mais aussi de rentrer sur le marché des terminaux tactiles avec un système d’exploitation moderne et innovant pour le géant canadien, qui devra convaincre que BlackBerry n’est plus une marque s’adressant exclusivement aux professionnels…

Commentaire: Pour téléphoner, pour surfer, pour jouer il suffit de le caresser. Une caresse et il vous donne tout ce que vous lui demandez. Il anticipe, il apprend, il donne tout ! Tout de suite.

Fini de tapez une fois deux fois 3 fois… Plus besoin de fermer et sortir afin de revenir sur le bureau pour ouvrir. Une caresse pour passer d'une appli à une autre. C'est le seul au monde
La maîtrise de la vitesse des mouvements fluides grâce à la technologie « peek ».
L'incroyable "time shift". Un vrai portable 4G HDMI est un 4".2
Un vrai smartphone est le Black Berry Z10. Un vrai confort
 
Tout est dit. Plus rien à ajouter...

Commentaires

Salut gentil Enfoiré,

C'est toujours un plaisir de te lire. Les histoires de bits m'ont longtemps excité, mais avec l'âge, la tension se relâche si j'ose dire. La Fontaine aurait parlé de « Cerveau qui plie. » Enfin, le contraire de la masturbation « informatique » (*informatique en un mot, va sans dire). Je retiens de ton exploration du panorama cybernétique une certaine nostalgie. La belle époque où l'on démarrait sa bécane pour ainsi dire à la manivelle et où les pare-brise (mot invariable avec le temps) étaient en papier et ne faisaient pas écran à l’information. Où l’on concevait l'itinéraire de la pensée avec des zéros et des uns, voire en octal dans le meilleur des cas. Ha elle est belle la science! Qu’a-t-elle fait de notre paradis de silicium ? De la guimauve d’idées ! Regarde la jeunesse, seuls les jeux et la communication (fesse bouc et autres) les sustente. Des vraies proies pour ce vieux Daudet et sa chèvre s’il était encore là pour parodier ce monde. « C’est pu comme avant ma pov’ dame. » Mais n'oublions jamais cet emmerdeur de Darwin : « ceux qui durent ne sont pas les plus forts mais ceux qui s'adaptent. » Alors toi, gentil Enfoiré, tu t’es adapté ; après avoir écrit, et encore écrit, pour des machines insatiables, tant de programmes, tu es passé aux humains. On ne tue pas un excès d’aspiration.
Et sur ce : GOD SAVE THE SCREEN !

Fabien.

Ecrit par : Fabien | 01/12/2008
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Salut Fabien,

Quel plaisir de te lire. Les bits, bytes, words, double words j'en parle avec les souvenirs. Je ne les visites plus que par le souvenir ou en leur donnant un autre sens. Utilisateur, comme les autres en rassemblant les « mots ». Ce qui n'est pas une mince affaire, mais tout aussi agréable de jouer avec eux.
La nostalgie, absolument. Quand on connait l'histoire par ses débuts (du moins presque), on se doit d'être le plus complet possible et sensible aux évolutions. Tout évolue et c'est tant mieux. Mais le passé reste une base pour ne pas déconner plus loin. C'est un peu le message de ma Grande Gaufre. Je ne sais si tu as suivi le ballotement global de tableau en tableau entre les machines et l'homme et leur histoire en commun. L'un ne va plus sans l'autre aujourd'hui. Il suffit d'avoir une panne dans une entreprise pour le constater. Le prochain sera le dernier pour cette fois-ci. Ce ne sera malgré ces 15 tableaux qu'un survol, cette Grande Gaufre. L'histoire n'est jamais finie. Les conneries et les succès seront du parcours. Le binaire existe caché derrière nos dilemmes. Peu importe comment on les rassemble ces zéros et ces uns. Les Mayas comptaient en base vingt en restant parfaitement dans l'humain. C'était le système vigésimal. Le mot « vingt » désignait l'homme chez eux. Nous, on ne veut pas s'abaisser et compter nos orteils. Autre conception.
« God save the screen », ce ne sera pas le titre de mon prochain tableau, mais cela y ressemble?
Merci, j'aime beaucoup les esprits qui sortent des créneaux de la pensée.
Mais de cela tu t'en es rendu compte.

Ecrit par : l'Enfoiré | 01/12/2008
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L'enfoiré,

>>Le risque est grand de mettre à jour son hardware, alors que le software n'est pas encore opérationnel.
-Pire encore :HP a de gros soucis de mise à jour de ses pilotes, ce, rien qu'avec le service Pack 3. A qui la gifle sur le coin de la figure ?
Tu as déjà démonté un HP, je n'ai jamais vu de câblage aussi tendu, chaque millimètre de câble est honteusement compté.
Chaque ventilateur a des pales plus fines que de la feuille de brick.
Je ne parle même pas de leur tatouage de m.... !

>> Le malheur, c'est que la complexité des processus n'a fait que croître.
-Honteux et ridicule, jusqu'où iront nous ?
Est-ce qu'aux débuts de la voiture pour tous nous avons multiplié les organes de sécurité au point d'en faire des veaux ?
Non, nous avons fait passer le permis aux automobilistes, à quand le permis PC ?

Si nous parlions aussi des processus des marques ajoutés en pure perte faute de documentation pour apprendre à s'en servir...
Mises à jour des pilotes, aide et support, OS encombré de voyageurs clandestins à l'insu de son plein gré.
Bien plus préoccupant, les licences windows sous marque X embarquent des logiciels détruisant l'essence même de windows, des défragmenteurs en shareware, des antivirus, bonjour pour les désinstaller et récupérer le défragmenteur d'origine …
L'envie de meurtre est permanente envers ces arnaqueurs de la libre concurrence …

>>Razzia sur les ordinateurs portables" titrait le Nouvel Obs.
-Ridicule, idiot, frimeur, inconscient.
Le laptop est une mode mais il ne sera jamais évolutif comme le desktop.
Seuls certains professionnels en ont l'usage, certains voyageurs aussi.
Les autres friment avec une machine plus chère et plus fragile, toujours moins performante.
Ce qui m'arrive souvent : « allo Bertrand, je viens d'acheter le dernier portable de chez X, avec processeur X, carte graphique Y. Je ne comprends pas, il plante tout le temps dès que je fais tourner l'application Z »
Triple idiot, le péquin s'est fait avoir par les effets d'annonce : processeur X, carte vidéo Y, XX Go de RAM, HDD de XXX Go.
Quid de la carte mère, quid des protocoles, quid de la mémoire partagée ou dédiée, la différence est énorme.

Les vendeurs se frottent les mains en ne demandent jamais à quoi va servir le portable, avec quelles applications.
Je m'amuse énormément à écouter leur baratin dans les magasins de grande distribution, ils font le chapitre des possibilités mais jamais ils ne posent une seule question sur ce à quoi le PC est destiné.

Un PC ne se choisit pas en ½ heure chrono !

>>Intel lance le microprocesseur "le plus rapide sur Terre".
-Super, sachant que le PC ne fonctionne qu'à la vitesse de son composant le plus lent, tant que le reste du hardware ne suit pas aucune évolution, il calcule vite, l'horloge tourne à fond, mais il écrit moins vite qu'il ne réfléchit …
(patientez le processeur a fini mais ma RAM est débordée et le HDD aussi !)

>>Actuellement, il n'y a que Linux qui soit prêt. Rien n'est parfait, en ce bas monde.
-Oui mais à quel prix ?
Linux offre du 64 bits mais il faut savoir que le noyau kernel en 64 bits est plus lent au démarrage qu'en 32 bits, ce, exactement sur le même PC...
Les applications Linux en 64, ne sont que recompilées à partir du 32, donc une foule de lignes d'instructions résiduelles restent en place tels de véritables parasites.

>>Le système OLED pour les petits écrans semble être la solution du futur
OLED, là ça me parle, en automaticien je te garantis que c'est plus fiable que n'importe quel écran.

>>circuits de mémoire Memristor avec "plus d'intelligence" en se remémorant par l'"expérience" dans une "logique floue", celle de l'intelligence artificielle. Les grandes capacités seraient assurées par des mémoires flash pour pouvoir relancer la machine sans temps mort.
-Je demande à voir, une mémoire vive sur-performante sans les reste du matériel qui l'est tout autant reste inutile.
Les mémoires flash remplaçant les HDD, OK mais j'aimerai bien voir la fiabilité …
Je ne me vois pas aller récupérer des fragments de fichiers, ou des fichiers « marqués pour effacement » dans une mémoire flash …

>>La compression par programme des données, la miniaturisation restent les points forts du stockage.
-Heuu, non chef, je déteste la compression qui oblige à décompresser à la moindre utilisation.
Chez moi c'est interdit, c'est même inscrit dans mon registre …

>>Les fibres optiques vont-elles faire le grand saut?
-Faut pas rêver, le hardware derrière ne suit pas.
Avoir une connexion à 100 méga ne sert à rien, le filtrage antivirus soumis au hardware bride tous les transferts.(le firewall aussi = logiciel + hardware)
C'est pour ça que je préconise un HDD séparé pour les fichiers temporaires, le swap et les téléchargements, à la fin de la journée on le scanne en croisant les doigts de ne pas être tombé sur un virus polymorphe …

L'ADSL est l'arnaque du siècle : Jusqu'à 6 méga cela reste honnête grâce au système de paliers.
Passé 6 mégas, il n'existe aucun palier, c'est au petit bonheur la chance, la connexion est très instable .

>>Intranet vers l’intérieur des sociétés, accessibles derrière des pare feux efficaces avec mot de passe comme sésame.
-On parie ? Intranet n'est pas inattaquable à moins que chaque poste des usagers ne le soit...
Il existe des solutions mais ils ne prennent pas le bon bout du problème et c'est tant mieux.

>>La bataille entre le propriétaire et le libre continue. Linux, GNU, lui donne son moteur avec toutes latitudes pour le transformer à loisir par l'utilisateur lui-même.
-Houlà ce n'est pas « Alice au pays des merveilles ».
Linux on parle de quoi ? Celui qui arrive à me donner toutes le distributions de Linux existantes a le droit à sa statue en or dans son jardin !

C'est une guerre de distributions ayant toutes des orientations différentes :
-Le Linux ultra sans pilote propriétaire.
-Le Linux complaisant avec pilotes propriétaires intégrés au départ.
-Le Linux compatissant qui te laisse le choix.

Viennent se greffer sur cela les orientation d'utilisation :
-Linux orienté DAO-CAO.
-Linux orienté grand public sans désorienter.
-Linux orienté MAO .
-Linux spécial résurrection des machines obsolètes.

Plus toutes les variantes de Linux qui émanent de celles citées, l'entente est loin d'être cordiale .

Pourquoi pense-tu que j'utilise GAG ? http://gag.sourceforge.net/
La frime, ou parce que j'aime être Libre ?
1 Linux, 1 utilisation, 1 niveau informatique .
Faut pas rêver !

Plein le dos des « professionnels » de Linux qui me donnent des cours d'open source à chaque recoin du net !
Je ne réponds même plus, trop cons ils ont oublié que Linux c'est avant tout chercher et se documenter .

Mon seul rêve informatique est de voir l'informatique être pour ce qu'elle est .
1/ Définir ses besoins avant d'acheter un PC .
2/ N'investir que dans l'évolutif.
3/ Détruire de A à Z les ententes commerciales déloyales prise d'otage (symantec)
4/ Interdire le tatouage de tous les PC à moins de dire qu'ils ne sont pas achetés mais loués.
5/ Le permis PC, pour éviter la voie de la crétinisation de masse .

Ecrit par : Liberty | 01/12/2008
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Liberty,

Merci d'ouvrir pour moi, la « boîte noir » que j'ai devant moi. J'en apprends beaucoup.
HP est donc aussi chiche que ses concurrents. Amusant.
Le service Pack 3 est installé sur mon HP. Pas de problème actuellement. Merci, de m'avertir.
Le permis PC? Quelle bonne idée...
La complexité existe partout et n'est pas ajusté aux utilisateurs. On achète tout au prix total ou on n'achète rien. Le cendrier même si on ne fume pas.
Les documentations se complètent avec l'expérience. Je suis parfois étonné de lire des articles dans les magazines spécialisés : « Ce que vous ne savez pas et qui pourrait améliorer l'usage de votre machine ».
Pourquoi doit-on l'apprendre par l'intermédiaire des magazines?
Le défragmenteur « Autologics », est-il risqué? Je l'utilise en alternance avec celui de MS.
En effet, le desktop est plus évolutif que le laptop. Incontestable. Il a malheureusement un côté très sédentaire qui ne s'adapte pas à la vie de tous les jours. Le netbook est là et casse la baraque.
Je viens de compléter le tableau avec l'Ecobook en bambou. A qui le tour?
Comment tenir tout cela a jour avec des versions des logiciels en provenance de toutes ces sources? (www.touslesdrivers.com est une aide.)
C'est la question de base que l'utilisateur ne se pose pas et dont il découvre les problèmes au détour d'un chemin. L'utilisateur ne sait pas suivre. Même les professionnels s'y perdent. Help...!!!
Le 64 bits n'a-t-il pas des instructions spécifiques et qui permettraient d'accélérer? Recompiler ne suffit pas en général.
La mémoire flash est en principe un photo digitale, donc cela devrait aller, non?
Le décompression avec un processeur rapide ne devrait pas rallentir. Il fut un temps où on pouvait choisir de comprimer tout son disque. Comme l'inflation de la place disponible sur disque a été importante, cette possibilité a été abandonnée appramment.
Pas mal les rêves !
Cela m'étonne que MS n'a pas encore mis de l'argent sur la table pour le libre.
Il l'a fait pour son alterego Apple.

Ecrit par : L'Enfoiré | 02/12/2008
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L'enfoiré,

Le message de HP : »Redémarrage de l'ordinateur après l'apparition d'un message « Stop Error 0x0000007E » (après la mise à jour vers le Service Pack 3 de Windows XP)
Amusant non ?

Emmerdeur je suis et je resterai :
Essaye donc d'installer un driver d'origine sur un PC fabriqué à la sauce Acer ou autre, tout simplement impossible...
Le matériel n'est pas reconnu, l'entente illicite, les chaînes aux pieds du consommateur sont bien réelles.

Alternative de bidouilleur "My drivers" ou même extraire le ".exe" du preneur d'otage pour aller chercher le précieux pilote, lui seul ...

Bosser proprement n'est même plus permis, ajouter un pilote en passant par le gestionnaire de périphériques est devenu un travail de résistant .
Le pré-mâché avec sa colonie de passagers indésirables reste maître des lobotomisés du cerveau ...

Le 64 bits, Linux essaye mais de façon bricolo, très loin des attentes et du potentiel réel ...
Encore une prise d'otage entre AMD et Intel !

La mémoire falsh j'attends d'avoir des appels à l'aide de techno-addicts pour me prononcer.
J'attends surtout qu'il me soit demandé de récupérer des données malencontreusement effacées ...
Là je ne sais pas encore faire avec de la mémoire flash ...
Sur un HDD les doigts dans le nez, école "made in German".

M$ a mis des millions sur la table pour le libre, il ne faut pas se tromper.
Il continue à jouer sur tous les tableaux, pragmatisme oblige.
Depuis Vista et son fiasco, M$ semble investir de plus en plus dans le libre.

>>"Le décompression avec un processeur rapide ne devrait pas rallentir."
Si seulement le PC ne dépendait que du processeur ce serai un rêve.
Malheureusement il reste la vitesse des bus, de l'écriture sur HDD, de la RAM, etc ...
Ajoutes à cela un antivirus "en temps réel" sur le PC, imagines que chaque action est scannée, analysée, dans l'éventualité d'un code malveillant .

La compression je continue de l'interdire à partir de la base de registre, pas même un choix ergonomique autrement.
Tout au plus en passant par le "nettoyeur de disques", en mettant à 400 jours le délai avant "compression des fichiers non utilisés" ...
Très malin sur des machines ayant un HDD de 250 Go actuellement !

Bref, si M$ veut prendre des cours de logique utilisateur bidouilleur, je suis à sa disposition contre rétribution.
Malheureusement je risque de ne pas plaire, parce que je connais beaucoup de ses ententes illicites qui empoisonnent la vie du monde informatique .

Développeur les premiers à qui on demande l'impossible, sachant que le terrain est miné par les propres soins du pacha .

Division des risques, investissements divers, ils travaillent pour la même boite mère, le même groupe d'intérêt, mais sont en "cocu-rance", du jour au lendemain on leur dit :"On s'embrasse on oublie tout et on bosse ensemble"
Jusqu'à la prochaine guerre...

On ne motive plus l'employé par la carotte mais par la peur !

Où le monde est parti je ne le sais pas, des "enfoirés" au boulot qui mettent les pieds dans le plat, en 2008 ils sont des chômeurs professionnels.

Il n'est pas bon d'avoir un peu de cerveau au boulot, "fais ce que je te dis et laisse toi prendre pour un idiot" ...

Ecrit par : Liberty | 03/12/2008
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Liberty,

Merci pour toutes ses connaissances par la pratique. J'espère que certains en auront une approche plus précise de ce qu'est "une bécane" sans l'abbé Canne.
J'ai ajouté un nouveau paragraphe qui se trouvait dans le Science et vie de ce mois et cela c'est pas de la petite bière en toile.

"On ne motive plus l'employé par la carotte mais par la peur !"
Je ne retiens que cette phrase car cela fera partie de mon dernier tableau. Le 15ème.

Ecrit par : L'Enfoiré | 03/12/2008
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L'enfoiré,

>>Internet au bord de l'explosion ...
A chaque problème sa solution mais accrochez vous au coût économique...
La seule réelle solution "propre" est de changer les identifiants pour en changer la syntaxe, l'alpha numérique serait l'idéal...
Moi ce que j'en dit je ne suis pas un "pro" ...

Bonjour les millions de machines à mettre à jour, les logiciels, les certificats racines, attendrons nous le buggs de l'an 2000 en 20XX pour réagir ?
Telle est la question ...

Deux toiles parallèles pour régler la question pourquoi pas ?

>>"la cybercriminalité avait atteint des sommets."
Attention à l'interprétation outrancière, où commence et ou s'arrête la réelle cybercriminalité ?

-Le simple type qui crack un logiciel ?
-L'envoyeur de pourriels.
-Les détourneurs d'adresses IP (souvent les mêmes précités)
-Les attaquants de bases de donnés ?
-Les attaquants de l'intranet ?
-Les spécialistes du keylogger ?
-Ceux du rootkit, souvent les mêmes ?
-Les emmerdeurs virologiques ?
-Les sociétés de développement de sécurité qui ont tout intérêt à miser sur la sécurité ?

Pas simple la cyber-vie !

>>"On ne motive plus l'employé par la carotte mais par la peur !"
Les paradis fiscaux ont été transformés en paradis des nouvelles activités professionnelles .
A quand le nouveau domaine professionnel courtisé ?

Les seuls épargnés sont les fonctionnaires, bizarrement ceux qui font tourner les pays et les lois ...

-"On ne peut être juge et partie"
Quelle crédit accorder à ceux qui vivent sur une autre planète, qui te jugent, de qui tu dépends in fine ?

Les politiques et les fonctionnaires font tourner le pays sans conscience de la vie réelle des citoyens .
Les castes féodales ont été réinventées !

Ecrit par : Liberty | 03/12/2008
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Écrit par : L'enfoiré | 03/12/2008

Ça y est Apple lance son nouveau jouet. Produit miracle , que Steve Jobs n'a pas hésité à définir comme "La chose la plus importante que j'ai faite".
Une tablette électronique tactile.
Le monde de l'édition, de la télévision seraient impactés.
Le livre électronique, la vidéo, le jeu réunis dans une tablette de 20 cms. Hybride entre PC et Smartphone.
Le succès dépendra du contenu et non du contenant.
Ce n'est pas un gadget nouveau et jusqu'ici les précurseurs ne s'y sont pas retrouvés.
Alors? Marketing, au boulot.

Écrit par : L'enfoiré | 27/01/2010

5 ans depuis Youtube. 10% de la consommation de la bande passante aux États-Unis lui sont consacrés.
Histoire: Paypal et technologie Flash au départ.
Youtube racheté par Google pour 1,6 milliards de $.
Apple s'ouvre à Youtube et oblige de passer à la haute définition H264.
Daylymotion reste le concurrent majeur.
1 milliards de vidéos visionné par jour.
La rentabilité reste douteuse.
Essai infructueux de faire payer pour les longs métrages.
Peut-être au passage à la 3D?

Écrit par : L'enfoiré | 18/02/2010

Et la renommée de Apple, qu'est-ce qu'on en fait?
http://www.lesoir.be/la_vie_du_net/actunet/2010-02-23/apple-rappelle-des-macbook-755085.shtml

Écrit par : L'enfoiré | 23/02/2010

05/08/2010: Google Wave ne poursuivra pas sa route.
http://www.lesoir.be/actualite/vie_du_net/2010-08-05/google-met-fin-a-wave-785292.php

Écrit par : L'enfoiré | 05/08/2010

Après le sata3, l’USB3 pour 2012, l’Ivy bridge Intel sera de sortie avec le socket 2011 compatible avec le sandy bridge (donc rétro compatible, c’est là une énorme nouveauté dans le monde des CPU)

Le PCI express3 est sur le point de sortir aussi, les GPU qui vont avec sont planifiés chez NVidia .

Windows8 intégrera nativement le directX11, l’USB et enfin un gestionnaire de transferts pratique ressemblant à Super-Copier dans les fonctionnalités.

AMD annonce sur le papier des processeurs hallucinants avec des fréquences O/C de l’ordre de 5.5 Ghz mais il faut se méfier d’autant que AMD a un retard énorme sur Intel depuis le i7. (c’est pas du tout géré pareil et Intel a remporté son pari)

Écrit par : Sun Tzu | 29/08/2011

Voilà la tablette de Lenovo qui a acheté la division PC d'IBM
L'Ideapad
http://belandroid.lesoir.be/2011/09/05/l%25E2%2580%2599ideapad-%25C2%25AB-l%25E2%2580%2599eco-tablette-%25C2%25BB/

Lors du salon de l’IFA qui se déroule actuellement à Berlin, le fabricant chinois Lenovo a officiellement dévoilé l’une de ses futures tablettes : l’Ideapad. Elle sera disponible à moins de 200 dollars.

Loin d’être une tablette haut de gamme, l’IdeaPad A1 se situe bien en dessous des prix pratiqués par la concurrence. Techniquement, cette tablette se décline sous un large écran tactile de 7 pouces avec une résolution de 1024 x 600 pixels. Munie d’une architecture simple-cœur ARM Cortex A8 cadencée à 1GHz qui tourne sous Android 2.3 (Gingerbread), l’A1 dispose de deux caméras (VGA à l’avant, 3 mégapixels à l’arrière), et prend en charge le Bluetooth, le Wi-Fi et le GPS. On note aussi le support des cartes SD et microSD.

Si on ne connait pas encore les dates de sa sortie, Lenovo a néanmoins dévoilé les prix de sa nouvelle ardoise, disponible en 3 versions : 8 Go à $199 ; 16 Go à $249 ; 32 Go à $299.

Écrit par : L'enfoiré | 05/09/2011

Microsoft annonce un Windows 8 révolutionnaire
http://geeko.lesoir.be/2011/09/13/microsoft-annonce-un-windows-8-revolutionnaire/
D’un côté, on retrouve Windows 8 Metro, la version tactile, dont le design est calqué sur Windows Phone 7
De l’autre, la version “desktop”, classique, propose le bureau tel qu’on le connait sous Windows.
L’objectif ? Convaincre ceux qui doutent encore qu’une tablette puisse convenir pour un usage professionnel. La version tactile, celle par défaut, plus ergonomique pour les fonctions habituelles d’une tablette, peut être switchée avec la version “classique”, pour des fonctions plus spécifiques – un programme dont il n’existerait pas d’application adaptée, par exemple.
Le message: avec cette tablette hybride, vous possédez un “vrai” PC. La possibilité d’y connecter facilement un clavier physique ou une souris, un prise USB, une sortie HDMI,… Tout ces éléments sont là pour insister sur ce message.
Un outil hybride, mi-tablette tactile, mi-ordinateur avec clavier et souris “physiques”, avec les capacité d’un “vrai” pc. Un pari risqué ou une évolution attendue par les utilisateurs ?

Écrit par : L'enfoiré | 13/09/2011

Facebook s'inspire de Google+
http://geeko.lesoir.be/2011/09/13/facebook-sinspire-de-google/
Le réseau social sur internet Facebook a lancé un outil permettant aux utilisateurs d’organiser leurs listes “d’amis”, afin de mieux compartimenter les informations partagées avec les uns ou les autres.Ce système de “listes intelligentes” doit être disponible à partir de mercredi, sur une base optionnelle. Il a l’allure d’une réponse à la fonction “Cercles” du système Google+, qui permet de distinguer des membres de sa famille de ses collègues ou de ses compagnons de fête.
“C’est vraiment une chose à laquelle nous avons travaillé depuis quatre ans”, a assuré le directeur de la gestion des produits de Facebook, Blake Ross.
Cette fonction épargne aux internautes la tâche de faire eux-mêmes un classement dans leur liste d’amis, en proposant une répartition automatique entre amis de travail ou d’école, membres de la famille, ou connaissances habitant la même ville ou région.
“C’est idiot de passer son samedi après-midi à classer ses amis sur Facebook”, déclare M. Ross. “On veut que ce soit aussi facile que possible”. Facebook s’appuie sur les informations fournies par les utilisateurs pour faire la répartition.
Chacun peut aussi créer une liste de ses amis les “plus proches”, dont les informations bénéficient d’une priorité sur le “mur” de l’internaute.
Ce nouveau système de listes de Facebook est perçu comme une riposte au service Google+, lancé fin juin par le géant américain des moteurs de recherche, qui se veut un outil permettant de personnaliser la navigation sur internet.

Écrit par : L'enfoiré | 14/09/2011

L'hommage fait à Steve Jobs : Une vie de génie

Il ne croquera plus la pomme. À 56 ans, le père d’Apple s’est envolé vers le cloud. Retour sur l’un des plus grands inventeurs contemporains.

Tout le monde ne connaissait pas Steve Jobs, mais tout le monde savait qui il était. Pour le commun des mortels, Steve Jobs est un homme d'affaires qui, toutes proportions gardées, comme Bernard Tapie à une certaine époque, s'est métamorphosé en star des médias. Un homme que le grand public a souvent résumé à sa réputation, celle d'un type supra-riche (le pendant en col roulé de Bill Gates) dont on mesure mal l'influence dans les habitudes de millions de gens. Steve Jobs a inventé le cool en informatique qu'il a fini par annexer à la pop culture. Et ce n'est pas rien, lorsqu'on sait combien l'aura des nouvelles technologies a inspiré les jeunes générations dans leur destin. Avant Steve Jobs, l'informatique n'était pas sexy. Après lui…

Steve Jobs n'a pas créé de nouveaux besoins. Il a créé de nouveaux désirs. Steve Jobs n'a pas inventé le GSM, mais il a donné envie à tout le monde d'en changer. Il a projeté dans notre vie de nouveaux objets dont il est fort à parier qu'ils postulent, un jour, pour une place dans l'histoire du goût et des civilisations. Le design des produits Apple ne relève pas uniquement
de l'esthétique, mais sans doute aussi de la psychologie. La recherche de la perfection technologique et de la pureté de la forme cautionnée par Bill Gates est quasi devenue une philosophie, non seulement du beau, mais aussi du quotidien. La marque laissée par les objets rêvés par Steve Jobs est déjà inscrite dans notre inconscient collectif. Défaite de l'esprit contre la puissance du marché? Certains le pensent. Comme ils pensent que Jobs fut aussi un tyran du management (un gourou?) dont le fantasme ultime était de transformer ses équipes en fétichistes de l'ordre moral.
h Sébastien Ministru

Jamais la mort d’un chef d’entreprise n’avait provoqué un tel battage médiatique. On l’adorait ou on le détestait. Mais force est de reconnaître que Steve Jobs a réinventé l’ordinateur personnel, le téléphone, la diffusion de la musique et le cinéma d'animation. Rien que ça. Le cofondateur de la marque à la pomme était un visionnaire et l’un des plus grands businessmen des temps modernes. Mais derrière ce portrait idyllique se cachait un personnage emblématique. Un gourou illuminé qui imposait son idéologie à ses disciples avant d’en faire de même avec le monde entier. Retour sur l’un des plus grands leaders d’opinion de sa génération.

Encore plus émouvant que le film Annie… Abandonné à la naissance, Steven Paul Jobs prend une solide revanche sur la vie. Il faut dire que le kid de San Francisco se révèle particulièrement précoce et doté d’un culot sans borne. À 12 ans, il trouve le numéro du fondateur de Hewlett-Packard dans l'annuaire et le contacte pour lui commander des pièces détachées. Objectif? Fabriquer son propre compteur de fréquences… Bill Hewlett lui fournira les pièces et son premier job d'été. A 17 ans, il s’inscrit dans une université artistique. Il n'y restera qu'un semestre.

Il faut dire que ce nerd en puissance a nettement mieux à faire. Steve Jobs est sur le point d’avoir sa première illumination: la Blue Box, un petit boîtier qui pirate le réseau téléphonique et permet de passer des appels longue distance au prix d’une communication locale. Vous avez dit avant-gardiste? Et déjà businessman, puisque Jobs écoule ses magic box sur le campus de son ex-école. Pour faire connaître leur produit miracle, le jeune prodige et son associé ont trouvé le plan com imparable. Ils se rendent dans une cabine téléphonique et appellent le pape en se faisant passer pour le secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger! Sa Sainteté sort de son lit… Et le futur boss de la firme à la pomme se prend déjà pour Dieu.

iTrip

Le rite initiatique peut commencer. Steve Jobs se lance dans une quête spirituelle au pays des maharadjas, vit quelque temps dans une communauté et teste ses premiers buvards de LSD. "L’une des deux ou trois choses les plus importantes que j’aie faites dans ma vie…" À son retour sur terre, il couche ses hallucinations sur papier et fonde Apple dans son garage avec son complice Steve Wozniak. Les premiers ordis frappés de la pomme sont recouverts de bois et n’ont pas de clavier ni de souris. C’est la déconfiture. Mais le modèle tout-en-un qui suit cartonne et se hisse même dans le top 3 des ventes aux Etats-Unis. La pomme gonfle à vue d’œil. Milk-shake à volonté, tables de ping-pong mises à disposition des employés, absence d'horaires fixes… La première start-up de l'histoire est un modèle pour toutes les futures entreprises high-tech de la planète. À 23 ans, Steve Jobs empoche son premier million de dollars. Deux ans plus tard, son compte bancaire en affiche cent de plus!

Le petit génie appelle le vice-président de Pepsi-Cola pour le débaucher et lui demande s'il veut continuer à vendre de l'eau sucrée ou s'il veut changer le monde avec lui. John Sculley devient son second. Alors que Steve Jobs vient d'inventer le Macintosh (1984), le premier ordi avec une interface graphique pilotée par une souris, il subit les frais d’une guerre interne et se fait jeter par Sculley (en 1985)… "Me faire virer d'Apple a été la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Cela m'a libéré et permis d'entrer dans une des périodes les plus créatives de ma vie." Jobs crée NeXT, une société informatique qui ne tarde pas à engloutir une certaine start-up de films d’animation nommée Pixar… Trop zen, le Steve.

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Le côté obscur de l’iForce

Steve Jobs offre ensuite l’iPhone et l’iPad à Apple. Mais ses employés et ses collaborateurs en paient le prix. Autocrate emblématique, il règne sur une armée d'employés au perpétuel garde-à-vous. Délais impossibles, objectifs de performance irréalisables, contrôle total sur chaque détail de la production. Bosser avec Steve Jobs n’est pas une sinécure. Les anciens salariés de la firme ont d’ailleurs encore en mémoire les nombreuses scènes d'injures, d'humiliation ou les licenciements qui ont valu à Jobs le surnom de "Hero-Shithead-Roller coaster" (littéralement: "Héros-Tête de merde-Montagnes russes")! Et lorsque le boss emblématique coinçait un de ses employés pour lui demander de justifier son avancement et que ce dernier ne se montrait pas assez convaincant, il se faisait virer. On disait alors qu'il s'était fait "Stever"…

Le père d’Apple était mégalo mais aussi terriblement parano. Au point d'ériger cette pathologie en véritable philosophie d’entreprise. Chez Apple, on ferme sa gueule. Parler à la presse est même un motif de licenciement. Dans le bureau de Steve Jobs, un poster martèle que "Le bavardage peut couler le navire". La société de Cupertino est la seule boîte au monde qui communique uniquement via ses pubs et ses grand-messes rituelles. Aucune interview, aucun commentaire… Sans compter que seuls quelques élus de la firme ont une idée précise du produit final. La grosse majorité des 46.000 employés découvrent les nouveautés au même moment que le grand public.

Il faut dire que le suspense est l’essence même de la communication d’Apple. Et les rumeurs l’entretiennent entre chaque annonce de nouveaux produits. La société de Jobs engendre ainsi dix fois plus d’articles sur les nouvelles technologies que ses concurrents. David Yoffie, professeur à la Harvard Business School, a ainsi estimé que le lancement de l’iPhone en 2007 avait généré des retombées dans la presse équivalentes à un budget pub de 400 millions de dollars…

Avec son marketing anticonformiste et ses produits avant-gardistes, Steve Jobs a réussi à marier la révolution high-tech et le consumérisme chic. Apple ne se contente pas de fabriquer des ordis, des téléphones portables ou des tablettes, il en fait de véritables icônes de la pop culture. On n’achète plus le nouveau hit gadget parce que le sien ne fonctionne plus ou qu’il est dépassé, mais bien parce qu’il s’agit de la nouvelle collection. Même si celui-ci est de 20 à 40 % plus cher que le haut de gamme concurrent… Steve Jobs ne répond pas aux attentes des consommateurs, il crée de nouveaux désirs et par la même occasion de nouveaux marchés. L’iPad en est l’exemple le plus fracassant. Si les consommateurs ne perçoivent pas encore très bien l’utilité de ce nouveau gadget, ils sont néanmoins des millions à vouloir se le procurer à tout prix.

Le père de la firme à la pomme est un gourou et ses disciples le suivent les yeux fermés. Steve Jobs a également compris avant tout le monde que l’ère de l’ordinateur personnel appartenait au passé. De la musique en ligne aux milliers d’applications disponibles sur iPhone ou sur iPad, il a inventé de nouveaux outils Internet mais aussi leur modèle économique. Avec plus de 60 milliards de chiffre d’affaires, Apple est devenue la première capitalisation boursière mondiale, devant les géants pharmaceutiques ou pétroliers… Reste la question qui est sur toutes les lèvres: que va devenir la marque à la pomme sans son père? Va-t-elle pouvoir continuer à innover? Et ne pas se limiter à sortir un sixième iPhone ou un troisième iPad… Une chose est sûre: jamais une multinationale n’aura autant reposé sur les épaules d’un seul homme. Fût-il un surhomme.

http://www.moustique.be/actu-societe/19643/lhommage-steve-jobs-une-vie-de-genie

Écrit par : L'enfoiré | 11/10/2011

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