08/10/2008
La Grande Gaufre (15)
Tableau 15: Sous les pavés des claviers... la plage ?
Epilogue
« L'idéal absolu de l'acteur doit être de devenir un clavier, un instrument merveilleusement accordé dont l'auteur jouera à son gré. », André Antoine
Pour l'homme moderne, le traitement de l'information et sa mise en pratique par les machines sont et resteront de merveilleux outils qui se rapprocheront en taille et en esprit à ce qu'était la mini calculette.
C'est, pourtant, la meilleure ou la pire des alternatives en fonction de l'usage qu'il en fait. Tout va plus vite pour réaliser les boulots les plus complexes. C'est récupérer le temps précieux perdu dans les travaux répétitifs pour permettre de réattribuer le temps gagné sur d'autres tâches plus enrichissantes. C'est aussi se tourner vers les excès de l'exploitation de masse et de gains de productivité qui n'ont pas toujours retrouvé dans ses changements, l'amélioration globale de la société.
"Travailler plus" reste encore le bouton pressoir sur lequel se base trop d'espoirs pour sortir de la moindre crise. Solution qui serait oublier le bénéfice. Tout est à disposition pourtant dans des bases de données pour appuyer les efforts et en extraire plus, s'il est besoin sans pour cela devoir passer à la vitesse toujours supérieure pour se perdre dans les "nice to have".
La productivité serait-elle l'arnaque de notre temps et le signe de la dégradation de la gestion type "américaine" comme le déclarait Henry Mintzberg, professeur de gestion à l'Université de Montréal ? La grande crise, nous y sommes. Retour à la case départ pour en trouver les corrections, avant de réexporter ce modèle de gestion. Les problèmes sont nés aux États-Unis. Beaucoup d'économistes pensent trouver ces corrections en les renvoyant à leurs géniteurs. Ce serait pourtant le moment du réveil pour toutes parties du monde pour changer les structures en les bousculant plus fondamentalement.
Dans l'entreprise post-moderne, l'informatique donne un potentiel énorme par les voies du virtuel. Les relations humaines dans le réel s'en sont vues bouleversées avec beaucoup de victimes et de désillusions à la clé. De la relation en vertical par échelons successifs, on est passé à celle de l'horizontalité, de l'égalité fonctionnelle. Dans la verticalité, rien n'a, pourtant, vraiment changé. Les parapluies des décisions de haut en bas subsistent bel et bien. Le « middle management », l'« intermédiaire », avec son rôle clé, n'est plus qu'une presse purée, relais des messages de la haute direction sans véritable évaluation dans le dialogue solidaire. L'horizontalité est souvent plus aplatie que prévu. Quant à la voie oblique, personne n'y penserait de conseiller les voies parallèles. Pas le temps ni les moyens. Les services dans l'entreprise ne communiquent souvent que comme concurrents immédiats. Avec l'externe, le client, l'étape du travail en collaboration avec le fournisseur est encore rare. Il faut apporter le travail fini prévu par contrat. Point.
Cela peut se traduire par de l'espionnage qui se retrouve non seulement en externe mais aussi en interne. Pendant des temps glorieux, les meetings, les sessions de séminaires pour informer de la stratégie étaient courants. Parfois trop mais jamais assez sur les clés de l'entreprise. La vieille maxime "Time is money" se retrouve toujours à l'ombre de l'autosuggestion. Dans ce jeu, les initiateurs de projets, les initiés et les suiveurs se sentent dans le brouillard et très mal dans leur peau par manque de reconnaissance, de solidarité.
La crise actuelle va peut-être changer la donne, à la croisée des chemins. Certains clament déjà haut et fort "Vive la crise" en voulant donner une administration plus démocratique à la gestion des entreprises. Dans une révolution, par un "Anticapitalisme démocratique", Olivier Hubert préconise de replacer les décisions du business à la base, aux travailleurs et non plus aux seuls actionnaires trop éloignés de la source créatrice. Au besoin ralentir la croissance au juste prix et en relation aux besoins réels et non plus espérés. Retourner au "core business" quand les entreprises ont pris des dimensions incontrôlables vu leur taille. Rendre la stratégie opérationnelle dans les faits, augmenter l'esprit d'équipe, développer les personnes, voilà les principes toujours à rééquilibrer dans les résultats pratiques. Véritable révolution qui demanderait d'office un réajustement des salaires vers le haut et non plus vers le bas. Une pénurie d'informaticiens est déjà sur les rails. Comme on sait que les salaires suivent toujours l'offre et la demande...
La création de la richesse se faisait souvent par de petites découvertes, de nouveaux procédés pour "huiler" le mieux possible les rouages des décisions en s'appuyant sur un maximum d'idées préconçues et de documentations, très vite obsolètes, dans un cycle à répétitions. La société configurée en poupées russes, avait de ce fait des tendances de se perdre en efficacité. La virtualisation y a ajouté l'absence de sources et souvent de résultats.
Pour restructurer tout cela, dernièrement, on pense même à monter dans les nuages. Le fameux "cloud computing" serait-il la prochaine révolution ? Nous y sommes déjà et on compte déjà les dégâts potentiels.
Les TIC vont de mieux mieux en cette fin d'année 2009, lendemain de crise aigüe. Windows Seven pourrait contribuer au redressement économique, dit une étude de IDC. Sa publicité dit "Seven rapproche Microsoft de l'humain". Espérons que ce chiffre "sept" sera magique. 58 millions de nouveaux emplois et 177 millions de copies sont attendues (50 rien qu'en Europe). Le livre électronique Kindle d'Amazone a contribué à une hausse des résultats de 68% en quelques mois. Intel, IBM, Apple (47%) , Google (27%) , Yahoo (3 fois le bénéfice net en un an) affichent aussi une santé qui fait oublier les moments de doute. Il n'y a que les télécommunications tel Nokia qui est berne. Mais, Nokia réinvestit et présente son Notebook. Pour les Netbook, Google annonce son Chrome OS. L'essentiel dans la boîte, peu d'exigences à espérer sinon une vitesse d'accès comme à la télé mais tout est disponible dans les "nuages du calcul" en exclusivité.
Le combat des Titans a commencé. Les fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, n'avaient peut-être pas pensé qu'ils auraient reçu autant de critiques de toutes parts. Contestation d'hégémonie, d'opacité des contrats publicitaires, de positions dominantes. Cela ressemble à la bonne vieille époque de MS. Alors Google organise la riposte. En attendant en 2009, cela fait tout de même 23,6 milliards de dollars de recettes.
Facebook et Google Apps, par leur capacité, dépassent toutes les limites du stockage et du calcul trop cloisonnés anciennement dans les "datacenters" de la "grande époque". Machines, soi-disant, trop mal utilisées et ajustées avec efficacité dans des temps trop écourtés des fuseaux horaires. Désormais, par cette voie c'est plutôt "Le monde est à nous et servez-vous, nous avons de quoi vous satisfaire et cela 24h sur 24, 7 jours sur 7". Publicité pour la publicité puisque c'est avec cette dernière que l'on paye l'opération. Utilisation optimale des serveurs et des services, intermédiaires de tout ce qui se traite au niveau informationnel au niveau mondial presque sans bourse délié. Le matériel n'existe plus pour l'utilisateur mais pour le monde entier. Seule la fonction subsiste et c'est elle seule qui paye.
Facebook, véritable phénomène de société, devient la pierre angulaire, le transit obligatoire à la renommée de l'ego et de la société toute entière. Le rêve ? C'est à voir.
On parle de 100 milliards de dollars de capitalisation. La bulle "techno 2.0" serait plus un mythe qu'une réalité. Mieux armée fiancièrement que lors de la bulle de 2000.
Twitter devient une boussole pour trader en Bourse. Avec 140 caractères maximum par message, c'est bien suffisant pour exprimer une idée, même si elle risque d'être incohérente et non vérifiée. Mais ce réseau social, créé en 2006, est parfois plus efficace que 10.000 armes à feu dans une révolution à cause de sa brièveté de transfert du donneur aux récepteurs. Twitter matérialise la part psychologique des évolutions d'une société. Sur un échantillon des 200 millions de tweets postés chaque jour à travers le monde, une analyse partielle permet de donner une prédiction des mouvements boursiers pertinents à 88%. "Twitter mood predicts the stock market". Les humeurs des twitteurs vont successivement de calme, confiant, alerté, critique, tranquille à heureux et traduisent les émissions générales des marchés. En faire algorithme peut devenir plus qu'une martingale. (Tweettrader.net). De là à manipuler les cours, il n'y a pas tellement de différence.
Le 7 août 2008, le journal l'Écho se posait la question "A quand une réelle mémoire virtuelle?". On y parlait de MyLifeBits, une base de données au modèle de portails internet actuels qui servirait de palliatif aux oublis de notre mémoire. Gordon Bell, pionnier de l'informatique de chez Microsoft, y enregistrait et numérisait tous les détails de sa vie par tous les moyens existants. 160 GigaBytes actuellement de "lifelogging". Démentiel, peut-être. Mais, une "vie en boîte" pourrait aussi servir de point de départ à une autre pour éviter les mêmes erreurs. Cette manière de se "sauver" serait d'après lui, dans 20 ans, monnaie courante. Qu'adviendrait-il, si on intégrait toutes ces bases de données d'individus par des liens en commun ? Un nouveau monde plus structuré, peut-être, mais moins libre aussi. Les informations que l'on trouve sur internet, constituent une source inépuisable toujours en évolution, toujours à la recherche de la valeur ajoutée. Il est cependant à rappeler qu'il est aussi tentant de se perdre dans des copier-coller très difficiles à détecter. Plus grave encore, cette information peut être falsifiée ou tendancieuse. Mi-décembre 2008, Yahoo annonçait la réduction de la durée de stockage de nos petits secrets (90 jours). Serions-nous au sommet de l'iceberg du stockage de l'information?
Être modérateur devient une profession à part entière avec des qualifications généralistes de premier ordre qui redescendent dans tous les domaines du savoir en véritable chef d'orchestre objectif. Les sites citoyens ont essayé de rassembler les blogueurs esseulés et subissent souvent un trollage difficilement contrôlable pour être éradiqué. Aucune technique d'élimination n'a encore été suffisamment efficace pour laisser la parole aux internautes sans être considérée comme une censure. Mai 68 a été la recherche de la liberté, 2008, la recherche d'ordre. On se demande, cette fois, à quoi la liberté peut servir quand l'information va dans tous les sens en se réfugiant derrière la confidentialité des pseudos. Malgré certaines tentatives, Internet n'est pas encore contrôlé par une instance mondiale. Nous sommes encore dans le domaine du gratuit donc du "non contrôlé". Il n'a pas encore conquis totalement la liberté dans tous les autres pays mais elle explose tout de même. La communication n'est, heureusement, plus un mot vague. Virtualisée et internationalisée. Efficace ? Cela reste aussi à voir.
Expliquer la déroute des constructions au temps de "La Grande Trappe", celles des sociétés informatiques en forme de montagnes russes, ne pouvait se faire qu'en prenant les décisions du haut management avec une volonté de prestige mais aussi grâce à leurs "parallèles", les clients. Les États, eux-mêmes, avaient décider de ne pas intervenir si ce n'est que pour leur propre destin de rentabilité. Réagir dans le cours terme par l'obligation, faisait dépendre trop de l'environnement et des sautes d'humeur et des risques de l'histoire. La crise du pouvoir d'achat, de la finance, de l'écologique devait bien faire craquer l'ensemble un jour. Revirement : étatiser semble la voie choisie très récemment par certains pays.
Entre-temps, il n'y a pas photo, un fossé s'est creusé entre le sommet de la hiérarchie et des gens de terrain. La confiance n'est pas qu'une question d'argent, mais aussi de motivation. Ce ne sont pas uniquement les clients qui font les lois, contrairement au message toujours envoyés avec emphase par le haut management. C'est, un peu, l'histoire de l'œuf et de la poule, du "qui génère qui"? Les travailleurs qui se cachent derrière la production, ont plus d'importance qu'on le croit. Travailleurs qui eux, aussi, dans ce cas, sont consommateurs et feront l'avenir de l'ordinateur, comme du reste, par leurs propres desiderata de consommation. Motiver est un besoin fondamental sinon c'est l'absentéisme et le désintérêt qui apparaissent. Le choix de société et de la raison peut espérer être très politique et faire tendre le marché vers des horizons qui n'étaient plus uniquement portés vers le seul progrès mais vers l'avantage de ses créateurs. Le "principe de Peter" est bien appliqué dans tous ses développements. Les externalisations dans les pays lointains, font encore des dégâts.
Il fut un temps où l'esprit d'appartenance, de fidélisation à une marque se créait. Au Japon, il fut un temps où on entrait dans une société, pour n'en sortir qu'à la retraite. Image qui n'était qu'un reflet partiel de la réalité qui oubliait les petites sociétés de deuxième zone aux travaux en sous-main pour les grandes étiquettes du marché. Fidélisation, aussi, par les on-dit. Publicité naturelle. "On-dit" qui se retourne contre leurs propres initiateurs dans la morosité, aujourd'hui. Une saturation des marchés a été aussi à la base des lancements ratés, des fusions sans bénéfices ni lendemain pour tous ses acteurs en dehors de ceux des actionnaires. Assumer les changements à leur juste valeur prend souvent plus de temps que celui qui est planifié par le sommet et ses commanditaires. Sous-évaluation de l'importance des changements, mal compris dans leur finalité, se répercutant au niveau de la vente, elle-même, et donc, finalement, des clients.
Les investissements ne se font pas uniquement à coup de stratégies mais avec la collaboration des besoins réels de tous les acteurs. Or, c'est souvent faire plus avec moins en augmentant le stress à tous les niveaux. Quand les coûts de salaires ne suivent d'ailleurs plus les courbes du passé, il y a péril en la demeure. Faux ou vrais périls? Question de relativité. Des quotas s'échafaudent sur l'année suivante avec la seule référence de l'année précédente sans prendre en considération les conjonctures ni les augmentations de travail et de mise au courant des transformations.
Le Bureau du Plan qui s'intéresse au futur, n'a, apparemment pas, apporté la boule de cristal magique pour orienter la jeunesse vers des emplois de leur avenir réel, c'est-à-dire 20 ans dans la vue. La crise que nous connaissons aujourd'hui, n'est que le résultat d'appréciations trop mal cernées, au départ, et mal contrôlées, ensuite. Les graphiques et les statistiques ont essayé de modéliser les réalités du futur avec le seul passé. Enregistrées dans des données, utilisées par des programmes avec des assomptions non vérifiées dans la durée, ni ajustés avec les paramètres les plus adéquats.
L'informatique est une "machine" à restructurations. Dire le contraire ne serait pas exact. Elle a créé de nouveaux métiers. Métiers qui ont à leur tour disparu au jeu de la roulette russe. Les restructurations ne font pas partie de la technique entre "carotte" et "bâton". Elles n'en ont cure. Elles sont purement financières dans la recherche de la rentabilité maximales au bénéfice d'une élite.
Août 2011, HP renonce, cette fois, à son WebOs, et donc aux tablettes, aux smartphones et envisage de terminer sa branche PC en s'oriente vers les services en rachetant l'éditeur de logiciels, Autonomy.
Internet a mis à dispositions des moyens de communications entre les hommes, des moyens qui se détournent de ses objectifs d'harmonie aussi.
Exemples parmi d'autres, les « Call Centers », les « Helpdesks ». Ils sont devenus des "machines à informations virtuelles et à ventes à distance", orientées par les engins de prospections cités plus haut. Contrôlés par la méthode espionite et soumis à des pressions maximales, ses travailleurs sont devenus des victimes qui tombent en dépression. La sous-traitance, l'intérim y ajoutent la touche du cynisme dans la brièveté des contrats. Combien de fois n'entend-on, avant tous contacts, les paroles "votre communication sera contrôlée pour raison de sécurité". Quelle sécurité ? Limitation dans le temps, oui. Un rythme de 2 ventes par heure, pour les premiers, une réponse rapide et plus ou moins satisfaisante, pour les seconds. Satisfaire dans un minimum de temps est devenu la base de toutes relations humaines. Véritable phénomène de "burn-out" avec l'écran et les oreillettes comme transmetteur de stratégie et de culture d'entreprise dans un culte de la seule "rentabilité". L'expertise est dépassée par la productivité à la baïonnette. De l'autre côté des téléphones, le citoyen, qui reçoit des appels non demandés, se sent harcelé, mal conseillé et cherche à porter plainte. Difficile de concilier vie privée et marketing quand on se voit au milieu de la vague dans l'explication ou la vente de l'information, tous azimuts mais sans vision des réels besoins. Les vrais problèmes qui n'ont pas de réponses vraies trouvent leur solution avec des placebos.
Il est vrai que le sur-mesure n'était pas le plus rentable du côté investissements pour le producteur. Cette fois, le tout-fait n'arrange plus personne sinon par l'usure du temps. Remplir jusqu'au bord par toutes les fonctions disponibles, n'est pas supportable non plus au sujet des coûts pour l'acheteur. Complexifier n'apporte que mauvaises compréhensions en finale.
Pour corriger le manque de personnalisation, établir des "firmwares", des blocs de logiques que l'on appelle à souhait à partir de mémoires plus ou moins mortes ne peut se concevoir que si on se rappelle de ce qu'ils contiennent pour pouvoir les amender à souhait dans un futur plus ou moins proche. La correction n'est pas encore automatique. Les erreurs de programmes ont de plus en plus d'outils de diagnostic. Outils qui vu la complexité croissante et rapide, ne pourront que limiter les erreurs sans les éliminer à posteriori.
Tout est question de prix performance dans une économie qui se voit en proie à des limitations de potentiels.
Que se serait-il passé si l'informatique avait été publique, créée par les États, eux-mêmes, gérées par le public plutôt que par l'intermédiaire du sociétés privées et commerciales ? La réponse est aléatoire et peut-être illusoire. Les banques, récemment rachetées, étatisées après leur chute et leur faillite pourrait apporter des réponses dans le futur. Conserver de l'emploi effectif pour en obtenir le retour par les taxes, aurait peut-être ralenti les processus de rationalisation et du progrès. La régulation est maintenant sur toutes les lèvres pour retourner vers un meilleur départ. Mais, les entreprises humaines ne sont pas à leurs premiers échecs de part et d'autre, public et privé. Des règles de protections plus sociales, plus démocratiques dans l'un des plateaux du public en balance avec la recherche du profit à coups d'investissements à long terme feront-ils avancer les découvertes plus rapidement ? Véritable défi de demain.
Le consommateur restera à cheval sur ces deux optiques comme acteur, en tant que gagnant ou perdant mais toujours payant la note en finale. Le gratuit se cache derrière d'autres financements comme la pub. Embauche massive, récession, débauche, chômage, les SSCI ont toutes, connu cela en précurseurs dans mouvements rapides. La crise actuelle touchera inévitablement beaucoup de secteurs et entraînera un drainage des forces vives. Alors, ralentissement de l'informatisation ? Pas sûr.
Il faudra toujours se rappeler que si l'informaticien est une ressource humaine, il ne sera jamais, à part entière, une ressource matérielle avec son esprit très particulier du côté analyse logique et structurée. L'habitude, dès le début, a été de mesurer le matériel, l'ordinateur à son nombre de Mips par seconde. L'informaticien, lui, est de plus en plus évalué en nombres de « skills » par an et, progressivement, moins en qualités humaines comme technicien dans sa coupole. Il est bien plus sur le terrain à la recherche de l'efficacité par la pratique. La formation continue oblige la redondance des tâches dans des équipes soudées. Les heures supplémentaires pour les cadres moyens, sans réels portefeuilles, pour assumer les tâches sans staff suffisant doivent trouver d'autres alternatives. Ce n'est plus élever la sécurité de l'ensemble mais la déplacer en sautillant sur la corde raide. J'ai eu l'occasion pendant une courte période de jauger la manière "jeune" de travailler en informatique ("Une expérience rafraîchissante").
Les informaticiens de premières générations ont fait partie à part entière de l'informatique souvent sans compter les heures supplémentaires mais avec un retour substantiel. Les générations jeunes ont pris d'autres plis plus arithmétique, plus éclectique et rationnel du donnant -donnant avant de sombrer parfois dans les excès du travailler de plus en plus pour survivre.
La prestation ne sera peut-être plus à l'ordre du jour dans les contrats d'emploi de demain. Il n'y a pas longtemps, pousser ses employés à prendre ses congés pour "recharger les batteries" en dehors des périodes de vacances et retrouver son énergie était là pour améliorer les revenus d'un trimestre en libérant les responsabilités des livres comptables. Une sorte de chômage technique, qui ne dit pas son nom. Mais, le travail subsistera. Les idées et les méthodes ont seulement changées. On ne parle plus du trépied qui devait tenir l'ensemble et qui préconisait, pour rappel "Client, Employés, Réputation". Aux dernières nouvelles, c'est devenu "Employee motivation, Customer satisfaction, Shareholder satisfaction". Bizarre, la satisfaction de la force de travail a été seulement oubliée.
L'ancien "body shop" se présente plus, désormais, comme un "representative shop" dans un premier temps, pour continuer dans le "pressing shop". "Representative" car il est devenu l'étiquette, la vitrine de l'entreprise qui l'envoie. "Pressing" parce qu'il doit rattraper les retards des précédents acteurs dans la chaîne des contrats. Est-il, désormais, le "technicien de surface", comme on surnomme une autre profession moins valorisante ? Le métier a changé. Ce n'est plus seulement "construire" des programmes mais aussi les "maintenir". Répondre par l’intérim, parfois, à des besoins ponctuels et urgents que l'entreprise n'a pas eu l'envie d'assumer dans la durée, elle-même. Perte, de ce fait, dans l'investissement de son propre personnel plus sédentaire. Toujours, rapidité et qualité sont comprises dans le prix du contrat, comme si elles n'étaient pas antinomiques.
Prendre une société particulière en référence dans cette histoire ne serait pas fait play. Plutôt en témoignage.
La compétition entre ces sociétés informatiques n'a jamais été tendre. Le challenge se réduit au cynisme de l'écrasement du concurrent pour rester le dernier en lice. On gagne un contrat par la persuasion ou par la persécution de certains maillons. Cela n'a pas été très différent entre ses employés quand les places devenaient de plus en plus chères. Éliminer un collègue est toujours garder une chance d'aller plus loin soi-même. On n'aime pas trop partager. Pour faire des économies d'échelle, les fusions ont canalisé les futurs en résultantes forcées tout en oubliant l'autre possibilité, l'échange d'actions mettant à l'abri tous les interlocuteurs d'une transaction. La fusion des idées entre elles a été plus rare dans le succès, trop obnubilées à répondre au NASDAC dans l'exclusivité. Être innovant se justifie seulement si les bénéficiaires sont dans des horizons communs. Dans l'informatique, il y a eu des surprises, des ruptures de contrats mais elles sont relativement rares, trop coûteuses pour toutes les parties dans la marche arrière, bien souvent peu prévue dans leurs conséquences.
Le château de cartes est bien là. Il se construit et quand c'est la tempête, cela fait très mal. Fausses cartes après cartes erronées, pour réduire l'épaisseur des cartes, mais en accentuant la fragilité de l'ensemble. Le fait d'être une multinationale n'efface aucunement les dangers, en augmentant les forces internationales en présence, vu la mise en conformité avec les cas trop précis et non standards.
Les ressources naturelles ou humaines disponibles ne sont d'ailleurs pas extensibles, non plus. Encore moins dans l'immédiat. Les écoles attirèrent des élèves dans le secteur comme si les débouchés pouvaient encore stimulés suffisamment. Une pénurie couvait jusqu'à il y a peu car les tarifs n'étaient plus les mêmes. La poule aux oeufs d'or était morte. Maîtriser l'acquis avant de passer à l'étape suivante, donc. Assurer avant de rassurer peut éviter le cercle vicieux de la consommation même sans stagner. La pénurie n'augmente pas avec la diminution des ressources mais quand celles-ci deviennent vraiment inaccessibles. Des scandales de prix, des salaires, du pouvoir, s'ils ont été bien réels, ne redonneront que de moins en moins de confiance et de loyauté vis-à-vis d'un système non équitable. Alors, il y a pénurie et pénurie.
Cette fois, Internet a réveillé la vie de citoyen par son mondialisme dans la virtualité. Il y a trouvé ses avantages sans en découvrir les vices cachés. Tout le monde peut se parler, discuter à travers le monde. Des idées, parfois très subjectives, y transitent, désormais, en même temps que les biens consommables tout en se rétrécissant ensuite leur proche job et fonctions dans le monde du réel.
Paradoxe ? Retour au passé et aux valeurs que les peuples en voies de développement essayent de quitter en revenant à ce qui est local et en fermant les frontières. Troublant, je vous dis.
L'informatique, malgré les prétentions initiales, n'est jamais devenue la première industrie du monde. Elle prend, aujourd'hui, encore plus ses distances avec les télécommunications basées sur l'information pour se raccrocher à la publicité comme support. Fin du 20ème siècle, le matériel disposait de 42% des coûts, les logiciels de 18%, la maintenance de 15% et les services de 25%. Actuellement, les proportions se répartissent plutôt de manière dégressive entre les services, les logiciels, le matériel et enfin la maintenance.
Telle une vieille dame d'à peine plus d'un demi-siècle, qui dans d'autres secteurs représenteraient 3 à 4 fois plus, l'informatique a souvent dérapé, brisé des jobs comme de vulgaires kleenex pour en créer d'autres très qualifiés, parfois trop spécialisés et pas fournisseuses de jobs massifs. Les niches ne restent jamais longtemps statiques. Des généralistes qui connaissent un peu de tout, on en cherche pour relier tout cette spécialisation à l'extrême.
Leçons pour le futur ? Il y aura toujours certains qui tireront leur épingle du jeu et d'autres qui resteront sur le carreau. C'est écrit. Être brillant n'est aussi qu'une question d'appréciation et d'époque dans une continuelle remise à niveau. Une vue particulière de l'"affaire" en Inde.
Alors, parfois, on se met à rêver. On voit le monde d'en haut. Google Earth, bijou virtuel avec vue sur la terre sous tous ses angles en zoom intégré, à la pointure du click, permettra de voyager en imagination sans se déplacer de son siège. La précision n'a pas de limite et permettra, un jour, de se voir sur écran dans les positions les plus "exotiques". Lille se retrouve dans les 4 villes pilotes pour être visionnée à 360° en "street view" après les USA. La vie privée, c'est fini. Elle s'étale au grand jour avec en plus, l'agrément de ses utilisateurs trop contents de pouvoir exister.
Les projets de Google vont plus loin dans la recherche pour la recherche. La recherche de texte va se poursuivre par celle de l'image et du multimédias avec Goggles (lunettes) à destination du mobile avec l'aide d'Androïd de Facebook, de Twitter. D'abord ce sera la photo que vous avez faites qui permettra d'entrer en comparaison automatiquement avec les monuments mémorisés dans une base de données. Les photos de personnages, on y pense déjà.
La reconnaissance vocale, elle, est en marche dans le monde anglophone. En France, ce sera en 2010.
La vie privée n'est plus à l'ordre du jour dans le monde centralisé de Google.
"WorldWide Telescope" de Microsoft. Naviguer dans les étoiles et les constellations avec la version "Automnal Equinox Beta", après un téléchargement de 29 Mb (excusez du peu) fait voyager, partager les plus grands télescopes spatiaux (Hubble, Chandra et Spitzer). Mais, il faudra un minimum de Windows XP SP2 et la grosse artillerie pour avoir une chance de s'y perdre ne fut-ce qu'en rêve. Prix à payer pour avoir la tête dans les étoiles. Tout a un prix, disais-je, plus tôt.
Est-ce que, utilisatrice de l'informatique, l'humanité y a-t-elle gagné au change ? Qui oserait répondre à cette question. Chacun a sur le dos, une partie du destin des travailleurs de demain. Le futur n'est pas, contrairement à l'informatique, un outil qui parle en binaire, perdu derrière des paramètres. L'e-Commerce a-t-il été oublié dans la bagarre ?
L'informatique n'est pas une science exacte. Elle reste humaine en utilisant des séquences numériques derrière des organigrammes qui ne tiendront que le temps d'en trouver d'autres. Elle obéit en fonction de la motivation et de la perfection de ses acteurs humains ou matériels. Ceux-ci seront de différents ordres qui pourront aller à la seule paramétrisation de logiciels clés sur porte du marché à la pointure du théoricien concepteur, généraliste et conseilleur en solutions toujours réactif à toutes nouvelles technologies qui le remettront en alternance sur les bancs de l'école.
Mi-novembre 2008, le journal l'Écho avait déjà un article dont on pouvait tout espérer : « Le secteur IT en Belgique se porte mieux qu'on le croit ». Cela en pleine morosité due à la crise. A court et moyen terme, l'informatique offrirait toujours de bonnes perspectives. Plusieurs périodes de turbulence mais une croissance constante. Augmentation de 3000 emplois par depuis 2005 et le double d'entreprises (24698) ayant un lien direct avec l'informatique en dix ans. Le « Green IT », l'Open Source a le vent en poupe, quand les budgets diminuent et que les chances augmentent pour ceux qui se retrouvent gestionnaire des risques des crises. Mais, comme le propriétaire, le "libre" se voit attaqué aussi sur de nouvelles bases, celles du "cloud computing" qui a été initié par Google, une nouvelle manière de travailler avec tout à distance : données et programmes. Plus rien à installer, plus rien à sauver. Un autre rêve ou un autre cauchemar ?
Ces deux-là ne peuvent pas toujours naître dans l'exclusivité.
Conseiller un jeune d'aujourd'hui de se lancer dans la voie « informatique » pour seule corde à son arc, ne se justifierait plus en tant que garantie de succès à moins d'être engagé dans les rangs des grands pourvoyeurs de codes de base. D'autres qualifications seront, tôt ou tard, nécessaire pour épauler l'outil. Et il faudra y ajouter beaucoup d'eau dans son vin comme l'écrivait Toni Browers dans la langue de Shakespeare "Five things your manager could be doing better". Une version française est toujours disponible dans la vision "La technicité n'est plus seule". Beaucoup d'idées qui font rêver, mais bien vite oubliées.
Pour être objectif, il faut ajouter qu'au sommet, on ne se sent pas beaucoup mieux dans un cycle infernal. Angoisse de la solitude qui est soignée par des psys ou des « coachs » pour supporter le rythme du travail, des avions à prendre dans un stress croissant vis-à-vis de la fin du trimestre. Les patrons sont-ils devenus des névrosés aux extrémités, comme se posait la question le Nouvel Obs de décembre. Où peut subsister le temps pour réfléchir dans la sérénité ? Le coaching est préféré plutôt que la psychothérapie classique. On sait se le payer, c'est déjà ça mais même une mécanique bien rodée reste fragile quand le sommeil n'occupe plus qu'une partie infime de la journée de 24 heures.
Faut-il garder un certain mystère autour de cette profession comme cela l'a été très longtemps ? Non, l'informatique n'est pas un mythe, malgré son jeu dans le virtuel. Pourtant, il n'existe pas beaucoup de professions qui jouent autant l'intermédiaire de pas mal d'autres, peu de professions qui nécessitent autant une remise à niveau en continu et en perpétuel investissement de soi-même. Les "amoureux" de l'informatique qui aimaient bidouiller avec les bits ont partiellement disparu. Trouver la consommation minimale en temps et en place en mémoire pour un programme, personne n'y pense encore vu le prix dérisoire des mémoires. Le développement de base ne se fait plus que chez les "marchants de software du tout fait", du moins en surface. Il reste encore, heureusement, des mordus, des développeurs de l'ombre qui se retrouvent dans les forums de l'Open Source avec des langages de l'exotisme "C" et "C++". Ailleurs, la quantité a remplacé la qualité. On ne développe plus, on s'adapte. Le tout pour rien risque de se transformer en rien pour tout.
Nous faisons notre "cinéma" comme celui-ci l'a fait pour lui-même. L'analogie n'est pas anodine. Les remakes du cinéma côtoient les réécritures des programmes du passé. Les acteurs sont, pour le parallèle, les chefs de projets responsables mais qui n'ont plus les moyens de la politique obnubilée par le rendement. On ne se mouille plus en suivant les échéances à court terme. L'externalisation du travail (l'« outsoucing ») quand il s'est en en plus tourné vers des horizons lointains de l'« offshore » n'a fait qu'accentuer le problème en éliminant le capital des ressources humaines. Les clients de ses productions mal ficelées abandonnent le petit et le grand écran. Qui oserait dans les hautes sphères avouer s'être trompé de solution ? Le "know how", lui, disparaît. Les objectifs et les responsabilités d'une société extérieur ne sont pas les mêmes. S'assurer de la pérennité de l'entreprise n'est certainement pas l'objectif number "one" des sociétés de l'aide temporaire.
Peut-on objectivement réduire ces ressources humaines à un coût ? Personne n'oserait annoncer l'échec de cette solution dans sa durabilité de peur de se faire sauter avec cette confidence. Alors, on se tait et on s'incruste dans l'erreur. Le chiffrage pour l'évaluer, on n'y pense plus. La responsabilisation dans les entreprises, s'était perdue dans la hiérarchie de ses membres. L'échange de responsabilités avec l'extérieur ne pouvait qu'être pire. Le "know how" a quitté les clients avides de résultats dans l'immédiat. Il a aussi quitté ses fournisseurs de services à bon marché. Marchés de dupe de la démesure des tâches fonctionnelles. Les Césars en cristal se retrouvent sur les cheminées pour les souvenirs. L'art s'est retrouvé dans des "boîtes noires" que l'on appelle en référence sans plus savoir ce qu'elles contiennent. Alors, on se prend la tête quand cela va mal. "Le péché capital, c'est l'ennui" comme disait quelqu'un. Militer quand cela reste possible ou mourir au côté du Soldat Inconnu. Il faut faire du remplissage, sinon l'utilisateur zappe. Le marketing fait le reste par la promotion. L'industrie de la consommation courante a simplement oublié l'art. On teste et on choisit sans parfois comprendre son choix par une seule intuition limitée dans le temps.
Définir les clés pour réussir une informatisation dans l'entreprise serait une collaboration de tous les étages dans le dialogue qui dégrossit les problèmes spécifiques avant tout développement. Rien de vraiment changé malgré le progrès de l'outil. Nous avons eu des pirates, les « hackers », j'en avais même fait un eBook que j'avais appelé "Le Grand Maître virtuel". Ce qui y était dit, est probablement dépassé par les événements. Le virus indécelable reste la hantise. Tout un programme de correction en perspective.
Le camouflage des virus prend des formes multiples. Il passe par l'auto-modification, autoreproduction-reproduction, le chiffrement (cryptage), la conscience (réagir en se rendant gentil quand il se sent découvert), le partiel (le déchargement par morceau successif), l'obfuscation (se perd dans des programmes inutiles), le botnet (en réseaux structurés)
"Les pirates informatiques peuvent-ils vaincre les armées". La cyber-science, de la science fiction? Non, l'armée de l'ombre des services secrets recruterait des informaticiens « hackers », ces pirates sont devenus les corsaires modernes. Oui, soyons concret avec le discret.
Déjà, en 1990, le futurologue Alvin Toffler (Powershift) prédisait une guerre totale de l'information. Nous y sommes. Espionnage, « hacking » des communications, tout y est. Seule la synthèse vocale a pris du retard. Dernièrement, il écrivait "La richesse révolutionnaire" en décrivant toute la complexité d'une nouvelle guerre de la société post-industrielle qui se chercherait entre les pôles de l'argent et de la connaissance. Quel en sera le gagnant ? Suite au prochain numéro. Je n'ose plus dire "à l'écran".
Les menaces qui pèsent sur l'utilisation de l'informatique trouvent encore leur contrepoison dans la technologie de la défense, mais c'est souvent dans la panique. Les mots de passe, les codes à "n" chiffres et lettres, en minuscules ou majuscules, ne suffisent plus. Il en faut toujours plus. Les cartes à puces, à peine sorties, sont presque au musée. La carte d'identité "à puce" qui contiendrait plus d'informations que la loi n'autorise, fait peur. L'iris de l'œil, les empreintes digitales et bien d'autres moyens encore plus intimes, ne vont pas tarder pour s'assurer de l'identité et autoriser l'accès au "Système". Une manière de revenir à l'analogique de l'homme. Serait-ce le pari de remettre à l'heure la nouvelle pendule numérique avec la vieille pendule analogique ? Le numérique n'est pas altéré par le temps, ni lors de son transfert, ni dans sa copie. Un plus pour l'analogique ? Force incontestable, mais qui manque toujours de « feeling » de l'humain.
L' "IA", l'intelligence artificielle suit sa propre filière dans l'ombre et elle aura aussi son mot à dire et pas des moindres, à la suite de projets, plus ou moins, secrets.
J'ai été assez critique à la révision de cette histoire. On pourrait me répliquer des questions telles que celles-ci.
- L'informatique a brisé beaucoup de carrières. Elle a volé la profession de beaucoup d'hommes et de femmes. Tu t'en es pourtant bien porté et tu en as tiré profit, toi, l'informaticien.
Ma réponse viendrait automatiquement.
- C'est exact. Je ne répondrais pas avec la réponse habituelle qui dirait qu'on ne va pas contre le progrès et que si ce n'était pas moi, ce serait d'autres qui auraient fait le travail. Il faut avoir une certaine envie de fainéantise pour faire un tel métier. Je dirais que l'homme n'est pas fait pour le travail idiot. Le travail tel qu'on le voyait dans le film "Les Temps modernes", devait un jour trouver remède. Il est vrai, que les espoirs ont été dépassés par les désespérances. A l'heure actuelle, beaucoup de développements sont programmés pour supprimer de l'emploi et réduire ainsi les coûts. Le "travailler mieux" semble être la solution finale avec l'automatisme des tâches ingrates pour les hommes. Ne plus travailler "bêtement", donc, aussi. Avec des neurones en plus dans la tête, on ne le peut tout simplement.
La "Grande Gaufre des infos" s'est élaborée dans le stress et l'excitation. Par cet eBook, je l'ai survolé, alvéole par alvéole, facette par facette. Je lui a fait son chemin avec l'histoire, jour après jour, en fil rouge. Très vaste, cette "Grande Gaufre". Beaucoup d'autres sujets, ont été oubliés très certainement.
Ma tentative se voulait une suite de visions par le bas de l'échelle, celles des informaticiens, avec le sel et le poivre pour ingrédients.
Les puissants sont devenus plus puissants que jamais et changent de nom en alternance dans la publication "Fortune". Il fallait que je change de registre en sortant de l'histoire des seules machines mais celle des hommes qui elle se trouve à plusieurs endroits sur la Toile.
Beaucoup de choses restent à réaliser dont on ignore peut-être encore le champ d'activité. Beaucoup à inventer autour de l'informatique et des automatismes. Le clavier n'a pas encore pu être remplacé malgré les efforts. Temps perdu entre le cerveau et les doigts de l'opérateur ?
Je tiens à remercier mon prédécesseur, l'auteur de "La Grande Trappe" pour sa première approche. A la fin de son livre, il espérait que quelqu'un écrive, 20 ans après, un livre qui aurait pour un titre, comme "Mémoires Réelle. Fenêtre sur quarante ans de micro-informatique". Bien plus de virtuel en finale. Même pas un livre papier, un eBook, plus interactif, plus informatif encore par ses liens internes. Il disait que l'histoire n'était qu'un éternel recommencement. Oui, peut-être, tout dépend du point de vue où l'on se place dans cette histoire palpitante, remise en boucles concentriques avec respiration alternée.
La crise actuelle parle même de revenir à l'économie du réel. Ce qui ferait un bond tout à fait inattendu dans le futur. Non, la profession n'est plus ce qu'elle était : un métier de découvreur, de développeur. Ce sera peut-être pour la plupart que du travail de maintenance, de recherche à l'impossible étoile derrière Google ou d'autres moteurs de recherches.
En mai 2011, selon Millwoord Brown, les Top 5 des sociétés les plus puissantes s'établissaient dans l'ordre:
En milliards de dollars, Apple en avait 153.285, Google 111.285, IBM 100?849, Mac Donald 81.016, Microsoft 78.243.
En pourcentage de croissance, dans l'ordre :
Facebook 246%, Baidu 141%, Well Fargo 97%, Burberry 86%, Apple 84%.
Le 15 août 2011, Google se propose d'acheter "Motorola Mobility" pour 12,5 milliards de dollars.
Il expose ainsi un tiers de sa réserve financière en fixant à 40$ en place de 24,47$ le prix de l'action Motorola. Le but, sortir un peu de la virtualité des nuages en s'achetant du réel, du matériel. Google s'achetait, dans le même panier, 17.000 brevets. Google TV n'était pas au top. Une occasion pour le relancer. Androïd s'installe comme concurrent de l'OS de Apple. Google, l'empire sans fin. Un pied qui sort du virtuel et des nuages vers le hardware. La géo-location n'a pas encore dit son dernier mot.
Informaticiens, utilisateurs, à vos « starting blocs », donc, ou plus simplement, à vos blogs, il en restera toujours bien assez. Un départ pour une nouvelle guerre de l'information menée sur Internet? Au niveau mondial, 30% de la recherche se tourne vers les sciences de l'information. L'Europe n'a atteint qu'un pourcentage de 18% et devra, tôt ou tard, résorber son retard.
Vive la gaufre dorée qui croustille sous la dent, aux cases analogiques ou numériques.
Je ne lancerai pas le mot "FIN" comme de coutume. Je ne ferai que compter et observer les dix années qui suivent.
La robotique, la domotique sont les utilisateurs privilégiés de l'informatique.
Se rappeler des trois lois d'Ysaac Asimov à se rappeler
1. Un robot ne peut pas porter atteinte à un être humain, ni en restant passif, permettre qu'un humain soit exposé au danger.
2. Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.
3. Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec les deux premières lois.
La Robotique reste à inventer car la première loi à un peu oublier l'éthique.
A bientôt.
@+ comme on dit chez nous
"Un bon informaticien est bien trop précieux pour qu'on le gaspille à gérer une équipe ; c'est pour cela qu'il est bien mieux payé que son manager qui est lui remplaçable à tout instant.", Anonyme
Des idées futuristes sur 5 ans
Autre musée de l'informatique, autre lieu Des images en sus
Quant à l'IT les "10 bigest moments" selon TechRepublic
30 janvier 2013: Allen White de "Sigma Conso" sortait quelques épisodes de cette histoire. Histoire qui remonte à la grande époque du 19ème siècle et qui voit les groupements de sociétés en conglomérats, des "holdings", des "groupes de groupes" dans lesquels on mélange tous les types d'activités en véritables pieuvres et qu'il faut consolider dans la maison mère à partir des filiales, des subsidiaires dans le monde. Etape qui ne voit le jour qu'en 1904.
19 juillet 2013:
L’écosystème Windows en plein déclin
Si Microsoft rattrape petit à petit la concurrence sur le segment mobile, le quasi-monopole qu’avait la firme de Redmond jadis semble s’être définitivement effondré au profit d’un marché hautement compétitif et qui fait la part belle à la concurrence entre les différents acteurs du marché.
Certes, le marché reste dominé par trois systèmes d’exploitations principaux : Windows, Android et l’inévitable duo OSX/iOS, mais les petits acteurs ont grâce à cet intérêt croissant des acheteurs pour la nouveauté une carte à jouer dans ce business.
Une récente étude d’Asymco publiée par Business Insider nous révèle l’impact gigantesque de la montée en puissance du mobile sur les parts de marché de Microsoft. En quelques années seulement, Microsoft est passé d’une forte croissance à un recul important. Sans surprise, l’effondrement des ventes coïncide avec l’arrivée du premier iPad sur le marché, qui a définitivement bouleversé les habitudes des consommateurs (voir graphique 1).
On le sait, Microsoft a tardé à entrer dans la danse. Il aura fallu plus de trois générations de systèmes mobiles avant que le géant américain passe le cap des 5% de parts de marché, et Microsoft commence tout juste à imposer Windows 8 comme un système compétitif sur le segment des tablettes numériques. En réalité, Redmond a longtemps cru que le tactile ne vampiriserait pas les ventes d’ordinateurs portables. Comme on peut le voir sur le second graphique, les volumes de ventes de smartphones ont rapidement dépassé les volumes de ventes d’ordinateurs personnels, et les tablettes semblent en voie de dépasser, d’ici quelques années, les PC traditionnels. Pour autant, si le secteur souffre de cette concurrence, presque déloyale, avec les appareils tactiles, les volumes restent très corrects. Certes, on note une baisse des ventes, et un désintérêt croissant du consommateur, ou plutôt un cycle de renouvellement plus lent que pour les appareils tactiles, mais le PC occupe toujours une part importante de notre vie, et aussi bien les étudiants que les professionnels ne sont pas prêts de les remplacer de si tôt par une tablette ou un smartphone.
En revanche, Windows a du soucis à se faire. D’une part parce que les ex-partenaires de Microsoft sont de plus en plus nombreux à tâter le terrain pour trouver des alternatives (Chrome OS), et d’autre part, parce qu’Apple a parfaitement réussi son retour sur le marché des ordinateurs portables, devenant un symbole de professionnalisme et de performances. Contrairement à Apple, Microsoft n’est pas encore parvenu à imposer son écosystème comme une entité unique. Par conséquent, les acheteurs de Windows Phone ne ressentent pas forcément le besoin d’acheter une tablette Windows 8 ou un PC. A l’inverse, les possesseurs d’iPhone sont souvent tentés de se procurer un iPad ou un Mac en complément de leur smartphone. Comme on peut le voir sur le troisième graphique, Windows a tout à y perdre, et risque vite de passer du rang de leader à celui de challenger, voire même de système d’exploitation secondaire.
La réactivité de Redmond décidera très probablement de l’avenir de l’ogre vert, qui possédait il y a quatre années encore près de 70% de parts de marché, et qui se retrouve aujourd’hui avec moins de 25% de parts de marché. Une situation inconfortable qui donne un clair avantage à Google et son système d’exploitation mobile, qui lorgne aujourd’hui sur une utilisation professionnelle…
24 janvier 2014: Le Mac d'Apple est trentenaire
15 janvier 2015: Pénurie d'informaticiens mais dans deux directions
17:29 | Lien permanent | Commentaires (21)
Commentaires
L'enfoiré,
>>"La productivité serait-elle l'arnaque de notre temps et le signe de la dégradation de la gestion type "américaine"
-Ho que oui, il faut produire plus et plus rapidement mais pas trop pour ne pas faire chuter les prix du marché ...
La finalité, la place de l'homme, zéro !
>>"Le management"
-Là je me tords de rire en voyant le robots managers actuels en train de creuser le trou dans lequel leur cadavre sera enterré !
Ils pensent être parmi les "indispensables", les nantis, je puis leur garantir que l'écrémage et la productivité qui leur est demandée, au final, fera d'eux des inutiles.
Ils obéissent aux ordres, comme si on disait à un sous officier de "robotiser" ses soldats.
Certes, mais une fois les soldats devenus des robots, il n'y a plus aucune raison d'être pour le sous officier.
Je l'ai vécu dans mon métier !
Le management est un triangle équilatéral devenant de plus en plus isocèle lorsqu'une technologie murit !
Mêmes recettes que dans mon job et mêmes effets : Diviser, construire une insécurité croissante, pour pouvoir "tenir" les employés non plus par la carotte mais par le bâton !
Employés = cadres-sup y compris, sur le marché du travail ils seront trop vieux ou trop formatés chez le concurrent.
J'en revois de mon ancienne boite, ils sont tombés de bien plus haut que moi, culpabilité d'avoir été la main du tortionnaire en plus :
-"ha si j'avais su, vous étiez une équipe géniale, je vous en ai fait baver, je regrette etc...Moi aussi j'ai été viré, mais à la fin"
-"Oui mais moi je me marre de te voir encore plus mal et plus vieux que moi, dans un triste état tant tu es tombé de haut cogno ! Ben alors même le bourreau a été viré une fois le sale boulot effectué ..."
"Travailler le plus possible, pour le plus de bénéfices possibles, pour le moins de monde possible" (Nicolas Sarkozy)
>>"Dans une révolution, par un "Anticapitalisme démocratique", Olivier Hubert"
-Infantiliser et tayloriser l'employé c'est justement le prendre pour un con intégral.
Même si nous revenions subitement à une structure plus saine en entreprise, nous aussi, nous avons apris à devenir des rats !
On s'embrasse on oublie tout, c'est pas trop mon style, on paye son passif avant de demander de se réconcilier !
>>Le fameux "cloud computing" serait-il la prochaine révolution?
Le cloud computing lui aussi me fais penser à mon métier, c'est exactement ce qui s'est passé !
C'est une toute autre façon de délocaliser venant inévitablement avec la baisse des coûts du hardware ...
On n'a plus de pièces détachées ni de matériel, mais un contrat qui permet de changer tout un sous-système intégralement sans rechercher le composant défaillant .
Il ne restera que de rares exceptions de petites entreprises travaillant encore en "sur mesure" ...
Le reste sera "on line", sous traité .
Indépendance zéro mais c'est tant mieux ça permet de se déresponsabiliser, pour les financier de faire vivre ou mourir à souhait . (on peut couper les vivres artificiellement, faire bondir une action ou en faire reculer une autre)
L'OPA de Microsoft sur Yahoo est signe que le mastodonte a senti le vent tourner ...
Combien d'informaticiens hyper-spécialisés sur le carreau ?
Des tonnes !
>>"Publicité naturelle. "On-dit" qui se retourne contre leurs propres initiateurs dans la morosité, aujourd'hui."
-On, a toujours raison, les entreprises ont remplacé le "ON dit" fondé, par de grands renforts de publicité .
>>"Le Bureau du Plan qui s'intéresse au futur, n'a, apparemment pas, apporté la boule de cristal magique."
-Pourquoi crois-tu que la fonction de DRH est devenue omniprésente ?
La seule compétence demandée est de trouver le mouton qui se laisse tondre, non pas le bon professionnel qui ne peut être jugé que par des initiés !
DRH c'est un métier ?
Oui, comme les docteurs de l'eugénisme du régime nazi !
On trie, on sélectionne qui a le droit de vivre et qui doit mourir (professionnellement) .
Le bureau du plan est donc un métier, comme DRH, aveugle et sourd, c'est qu'ils ont des ordres ces gens là ....
>>Des scandales de prix, des salaires, du pouvoir, s'ils ont été bien réels, ne redonneront que de moins en moins de confiance et de loyauté vis-à-vis d'un système non équitable.
-La confiance je la donne facilement, si elle est trahie, il faut des années d'effort (purgatoire) pour la restaurer en partie ...
>>Plusieurs périodes de turbulence mais une croissance constante. Augmentation de 3000 emplois par depuis 2005 et le double d'entreprises (24698)
-Oui mais, ce que ne disent pas ces chiffres c'est le localisation géographique de ces nouveaux emplois.
Comme dans bien des métiers, l'informatique est délocalisée au prix des contrefaçons made in china (bonjour la qualité)
>>Espionnage, « hacking » des communications, tout y est.
Je puis que c'est incité voire favorisé par nos gouvernements ne rêvant que de privatiser .
Je puis dès aujourd'hui te prouver que ton dossier médical, tes prescriptions, sont quasi publiques .
Après le politique nous dira : "le secret médical est inutile le mal est déjà fait"
Les mutuelles et les entreprises pourront faire leur tri de clients à moindre risque .
>>Déjà en 1990, le futurologue Alvin Toffler (Powershift) prédisait une guerre totale de l'information. Nous y sommes.
Exact, les PsyOps des USA et leurs homologues Européens servent à cela !
"I'll be back"
Liberty
Ecrit par : Liberty | 07/12/2008
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Liberty,
La proie pour l'ombre est souvent l'innocence de notre temps.
Mon texte se voulait long et pesant de beaucoup d'idées rassemblées.
La crise d'aujourd'hui n'a fait qu'apporter de l'eau à mon moulin.
Le management est pris dans l'engrenage dans le cycle de production. J'ai appelé cela « L'argent du beurre » dans un autre article. Tout le monde se mord la queue et tout le monde râle sur la couche qui le gouverne. Le top management ne fait pas défaut. Il dépend des chiffres qu'il va présenter à la Bourse en fin de trimestre. Des actionnaires vireront les « mauvais élèves ». Cela si c'est un « bon » GM ne va pas le faire dormir tous les jours. Cercle vicieux que tout cela, pour un bénéfice variable et pas nécessairement à la hauteur du nombre de zéro sur le chèque. Comme je le disais, ailleurs, posséder n'est pas le bonheur garanti. Je suis passé par l'interstice du middle management. Quelques lattes comme on dirait à l'armée et puis s'en vont, gêné de ne pas pouvoir répondre et de devoir imposer ce que je ne comprenais pas. Il faut du management, mais quand toute l'information monte et descend en permanence. Compromis, et pas de compromissions. Sinon, il y a tromperie. Les TIC, c'est aussi cela et non pas restreint au sommet.
Le Middle management se laisse de plus en plus avoir avec le principe de Milgram. On explique tout avec ce principe, même les erreurs les plus monstrueuses. On ne peut plus réfléchir quand on se trouve entre le marteau et l'enclume. Zombies garantis. Le taylorisme est la théorie par la pratique.
Autre problème de citoyen: qui a appris à le devenir en tant que consommateur. Ca ne s'apprend pas? Pas d'accord. Avoir un potentiel en main donne des droits et des devoirs pour en rechercher le meilleur prix performance et pas uniquement pour son "ego".
Je reviens
Ecrit par : L'Enfoiré | 07/12/2008
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L'enfoiré,
La crise est le signe du début de la mort d'un système devenu fou et déréglé.
Les multinationales en sont en prendre en otage les états .
Le système ne s'écroulera pas, on en est à faire du social pour les banquiers !
Prêter au taux du marché, quelle tromperie !
Essaye donc d'aller contracter un crédit sans justifier l'usage précis du crédit .
Là on te dira : "Monsieur, si vous voulez disposer de fonds pour en faire ce que vous voulez, c'est du crédit à la consommation. Donc entre 12 et 18% !"
Donc les banques, ne disant pas l'usage précis de ces fonds devraient emprunter à 12% minimum !!!
sans compter ça : http://www.dailymotion.com/video/x75e0k_largent-dette-de-paul-grignon-fr-in_news
Le management avec des informations up and down ?
Nein ! Kaput !
Le management est à information down mais jamais up, c'est la nouvelle façon de manager !
Les petits directeurs et les petits cadres en sont des victimes complices .
Ils suicident leurs propres intérêts, ils ont consigne d'en donner (des consignes) et de faire la sourde oreille aux contingences des employés .
Rapidement leur grande direction fera également la sourde oreille à leurs propres contingences .
C'est ça la gestion d'entreprise de l'an 2000, une entreprise par les hommes mais pour le bénéfice de 2 ou 3 hommes, le reste c'est de la chair à canon !
Le potentiel, la négociation, c'est la loi artificielle de l'offre et la demande, jamais un employeur m'a dit : "tu es génial"
Il m'a toujours dit : "il y en des milliers pour te remplacer"
La lutte des classes c'est dépassé, passons à la lutte des crasses !
Je ne te racontes pas la rancœur et la bombe humaine que la société est en train de construire, la Grèce illustre parfaitement mes propos !
Personnellement pas de pitié, à la moindre opportunité ce sera le passage à la caisse sans pitié .
D'accord ça n'apporte rien, mais il faut bien terroriser les terroristes, ça fais du bien !
Mai 68 ? Non !
Pas d'organisation, pas de cohésion, juste des millions d'électrons libres potentiellement dangereux .
On peut vaincre une armée mais pas 2 millions de sans emplois (officiels, donc 4 à 6 millions réels), 4 millions de personnes ayant non plus l'envie dans le regard, mais la rancœur dans le regard .
Nous sommes des inutiles mais nous pouvons prouver que nous avons une incidence sur la société .
Impossible de le prouver par le travail, nous le ferons par la nuisance .
Combien de jeunes pensent comme ça ?
Combien de moins jeunes ?
Des millions !
Ecrit par : Liberty | 08/12/2008
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Liberty (suite),
Le « cloud computing » est une délocalisation déguisée, en effet.
Le lien vers un article d'Agoravox que je mentionnais parlait de dizaine d'emplois d'informaticiens détruits. Rationalisation et restructuration vont souvent de pair. Plus de contrats de maintenance. C'est surtout là que je vois l'hécatombe. Après les machines qui avaient une fiabilité de plus de 99%, une duplication toujours à meilleur marché du côté du matériel de réseaux, c'est toujours meilleur marché de ne pas en avoir et de se déresponsabiliser puisque c'est le réseau extérieur qui l'est.
« Des informaticiens hyper-spécialisés sur le carreau? »
Comme je l'ai dit, il y aura toujours des déchets, et il n'y a que les plus généralistes ou les plus aptes à se convertir qui subsisteront.
Les DRH sont des filtres à « skills » mais pas des pourvoyeurs de main d'œuvre. Elles ne sont toujours pas impliqué dans la formation, seulement dans une pré-sélection. Du moins, chez mon ancien employeur. Il ne recrute pas directement, il propose pour les engagements. D'autres services, font le travail de sélection dans l'attribution des tâches des déjà « résidents ».
Le Bureau du Plan est un filtre des « envies ». C'est lui qui devrait pouvoir orienter les jobs de demain et d'après demain. Le numerus clausus n'est pas efficace quand il est tardif dans son analyse.
« localisation géographique de ces nouveaux emplois »
>>> Absolument. Je suppose que le problème est plus épineux en France qu'en Belgique, vu l'exiguïté de notre pays. On peut se permettre de faire 50 kms tous les jours, mais pas 500.
« Après le politique nous dira : "le secret médical est inutile le mal est déjà fait »
>>> en fait, ce qui est terrible, c'est qu'à première vue, tout le monde en profite. C'est du donnant-donnant. A première vue seulement.
« Le crédit »
>>> Les banques ne prêtent que si tu as le même argent en garantie. Les subprimes sont passés par là. Maintenant il y a les prêteurs sur gages dont c'est le métier, et là en effet, les taux d'intérêts s'envolent.
Excellent la vidéo sur l'argent qui en donne une vision très précise.
L'agent est basé sur la seule confiance.
Ecrit par : L'Enfoiré | 09/12/2008
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L'enfoiré,
Je ne connais qu'un seul métier ne souffrant pas de délocalisation, privatisation, et quine subit aucune pression du marché : LES POLITIQUES .
Servent-ils encore à quelque chose là où ils ne font que nous crier leur impuissance face à l'économie mondiale : NON .
Par souci de pragmatisme, puisque les états sont devenus des entreprises, il faudrait commencer à penser à les virer, leur faire des contrats d'intérim, des CDD, des avertissements légaux avant licenciement, mettre aux orties leurs régimes spéciaux .
Des INUTILES à un prix fou, puisque nous en sommes au new world order !
Combien de députés Européens font doublon avec les députés nationaux au fait ?
J'aime beaucoup ce qui se passe en Grèce, ça pend au nez de toute l'Europe : http://www.lemonde.fr/europe/article/2008/12/09/avec-les-jeunes-grecs-au-coeur-de-l-universite-polytechnique-d-athenes_1128592_3214.html
Ecrit par : Liberty | 09/12/2008
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L'enfoiré
Dernières nouvelles de Windows : Suite aux dernières mises à jour M$ Update, impossible se se connecter au net .
Bien sur, les essentiels de windows "svchost for win 32" bloqué par le firewall ...
C'est pas une honte ça ?
Ils pourraient prévenir chez microsoft, ça m'éviterai des dizaines d'appels sur deux jours .
Ce style de désagréments est de plus en plus régulier ...
Une nouvelle du libre, intéresse toi à la distribution Linux FreeSpire (Linspire), c'est un Linux plug and play intégrant les pilotes propriétaires d'origine ;-)
A suivre...
Ecrit par : Liberty | 13/12/2008
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Liberty,
"Une honte", absolument. Au lieu d'être automatique, les mises à jour devraient donner des avertissements sur les dangers de connexions avec les autres softwares.
Je viens de lire qu'il y a un mini-pc à 199 euros chez nous. Pas de pub, mais il est monté avec Linux. on dit "interface extrêmement convivial où toutes les fonctions importantes sont représentées par des icônes. Un ou deux clics suffisent pour surfer ou consulter vos e-mails".
CQFD.
FreeSpire inspire, c'est sûr.
Ecrit par : L'Enfoiré | 13/12/2008
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L'enfoiré
Linux n'est pas débutant pour ce qui est de l'embarqué et de la faible consommation :
-Projet Armadeus
-Open WRT
-PNP5280
-Linutop
Toujours bidouilleurs ...
Pourquoi ais-je des tonnes de pièces détachées obsolètes ?
Pour bidouiller bien sûr, c'est mon écologie à moi ... ;-)
Ecrit par : Liberty | 13/12/2008
Écrit par : L'Enfoiré | 24/12/2008
Un article intéressant qui cherche à expliquer les raisons des échecs des projets informatiques.
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/echec-des-projets-informatiques-4-66304
Écrit par : L'enfoiré | 12/12/2009
2009 Rétrospectives:
http://fr.news.yahoo.com/12/20091228/ttc-retrospective-2009-3-6-les-succes-de-549fc7d.html
http://fr.news.yahoo.com/12/20091228/ttc-le-calendrier-technologique-2009-mai-549fc7d.html
Écrit par : L'enfoiré | 03/01/2010
Du nouveau en perspective chez Apple
http://www.lesoir.be/la_vie_du_net/actunet/2010-01-19/apple-devrait-devoiler-sa-tablette-le-27-janvier-749226.shtml
Écrit par : L'enfoiré | 19/01/2010
Les ados américains délaissent les blogs pour Facebook et les réseaux sociaux
http://www.lesoir.be/la_vie_du_net/actunet/2010-02-04/les-ados-americains-delaissent-les-blogs-751960.shtml
Écrit par : L'enfoiré | 04/02/2010
2010, année de consolidation
http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/2010-annee-de-consolidation-dans-86509
Écrit par : L'enfoiré | 29/12/2010
IBM fête ses 100 ans
http://www.lecho.be/actualite/entreprises_technologie/IBM_fete_ses_cent_ans.9070897-3060.art
Écrit par : L'enfoiré | 16/06/2011
Et voici Google+, concurrent de Facebook
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/google-futur-killer-de-facebook-96892
Écrit par : L'enfoiré | 01/07/2011
Apple devient le "number one" mondial en capitalisation boursière
http://belgium-iphone.lesoir.be/2011/08/11/apple-numero-un-bourse/
Écrit par : L'enfoiré | 11/08/2011
Android de Google : un expert révèle de nouvelles failles de sécurité
http://belandroid.lesoir.be/2011/08/16/un-expert-revele-de-nouvelles-failles-de-securite-dans-android/
Écrit par : L'enfoiré | 16/08/2011
HP remboursait 100 euros pour l'achat d'un PC portable.
http://www.laptopspirit.fr/85039/hp-rembourse-100-euros-pour-l%E2%80%99achat-d%E2%80%99un-pc-portable-et-d%E2%80%99un-accessoire.html
HP renonce, cette fois, à son WebOs, et donc à ses tablettes, ses smartphones et envisage de terminer sa branche PC et s'oriente vers les services en rachetant l'éditeur de logiciels, Autonomy.
http://trends.rnews.be/fr/economie/actualite/entreprises/hp-arrete-les-tablettes-les-smartphones-et-lache-les-pc/article-1195085430694.htm
Il s’agit d’un changement de stratégie brutal pour le numéro 1 des PC dans le monde qui s’apparente à une bombe sur le marché de l’IT.
En fait, la multinationale a le souhait de recentrer ses services et vers plus particulièrement le cloud et le logiciel. C’est dans cette optique qu’HP a annoncé le rachat, pour 10,3 milliards de dollars, d’Autonomy, une firme spécialisée dans la recherche en entreprise et et de la gestion des données non structurées. Ce qui confirme la nouvelle orientation de HP à se repositionner sur les services et le logiciel pour entreprises.
Pour rappel, c’est en avril de l’année dernière qu’HP a racheté Palm pour 1,2 milliard de dollars. Une transaction qui laisse désormais songeur alors que l’on sait que la multinationale désirait mettre “le paquet” sur le système d’exploitation (WebOS) de la firme rachetée, à l’époque, alors qu’elle se trouvait en difficulté financière.
Concernant l’ancien système d’exploitation de Palm, la multinationale se dit néanmoins « ouverte à toutes les options » même si elle a bien annoncé un arrêt complet de ses investissements matériels. Une annonce qui laisser présager que les ventes de la nouvelle tablette TouchPad ne doivent certainement pas être satisfaisantes, voir désastreuse. « HP précise qu’il va annoncer l’arrêt de ses opérations pour les périphériques WebOS, spécifiquement la tablette TouchPad et les téléphones WebOs », précise le communiqué du fabricant.
Arrivée trop tardive sur le marché ?
Alors que l’on sait que l’iOS et Android dominent largement un marché de la tablette depuis l’an dernier. Tout en admettant qu’Apple a un large cran d’avance sur le géant de l’Internet grâce à son iPad. Il est désormais à présent facile d’admettre que l’enjeu pour HP était trop gros à s’aventurer avec un nouveau produit équipé d’une plateforme mobile “repensée” mais qui n’allait pouvoir faire le poids. Si la multinationale avait le désir de pouvoir proposer “sa tablette”, peut-être aurait-t-elle du se concentrer davantage sur l’aspect matériel et pas spécialement sur l’OS comme le font déjà ses concurrents avec Android ?
L'affaire Compac avait déjà couté la place la patronne Fiorina
Écrit par : L'enfoiré | 19/08/2011
Appel vaut désormais plus que Google et Microsoft réunis
http://belgium-iphone.lesoir.be/2012/02/10/apple-vaut-desormais-plus-que-google-et-microsoft-reunis/
La valeur d’Apple sur les marchés boursiers est passée au-delà des 456 milliards de dollars, ce qui fait de la firme de Cupertino l’une des plus puissantes au monde. A l’heure actuelle, elle vaudrait plus que Google et Microsoft réunis, plus que la réserve fédérale américaine, plus que le produit domestique brut de la Suède et même que le programme spatial Apollo.
Les résultats financiers d’Apple ont boosté sa valeur sur les places boursières. Depuis quelques jours, l’entreprise vaut plus que Google et Microsoft réunis, qui valent respectivement 198,9 et 256,7 milliards de dollars. Du haut de ses 456 milliards de dollars, Apple fait désormais partie des plus grands. Son meilleur trimestre historique a certes beaucoup joué, avec des revenus supérieurs à 13 milliards de dollars, mais c’est bien sur le long terme que l’entreprise est parvenue à ce niveau. Elle avait dépassé Microsoft l’an dernier, en mai plus exactement. Théoriquement, sa valeur devrait continuer de grimper en flèche avec l’arrivée de l’iPad 3 et de l’iPhone 5, qui sont ses deux produits phares pour les deux années à venir.
A noter par ailleurs que le magazine Fortunes s’est amusé à comparer la valeur d’Apple à celle d’organisations, projets et pays. Il en ressort que l’entreprise vaut désormais plus que la réserve fédérale américaine, le produit intérieur brut de la Suède ou le programme spatial Apollo. De quoi mettre en orbite la société de Steve Jobs ?
Écrit par : L'enfoiré | 10/02/2012
Un ingénieur en informatique réinvente l'ordinateur analogique.
Dans le S&V de septembre 2012, on explique que Avinash Lingamnemi invente un ordinateur imprécis pour gagner de l'énergie et de la vitesse.
Certains circuits ne seraient plus installés. La précision dégradée de 8%, la consommation baisserait du cinquième de celle d'aujourd'hui.
Écrit par : L'enfoiré | 03/09/2012
Voici cinq métiers nés à l'ère d'Internet Web 2.0
A l'heure d'Internet, beaucoup de métiers traditionnels se sont adaptés aux nouvelles technologies mais on a vu également apparaître nombre de nouveaux postes, explique la BBC dans un article consacré aux nouveaux métiers du Web. Internet influence sans aucun doute la vie des gens et le développement ces dernières années d’une kyrielle de réseaux sociaux a fortement modifié l’écosystème communicationnel. De toutes ces nouvelles professions, les plus connues sont sûrement celles de community managers, de technicien SEO (optimisation pour les moteurs de recherche) ou encore expert en web marketing.
La BBC a dressé un classement de ces nouveaux métiers du Web :
1. Gestionnaire d’e-réputation :
Responsable de l’image de marque d’une entreprise sur Internet, les tâches principales d'un gestionnaire d’e-réputation ou de réputation 2.0 sont le rassemblement d'informations relatives à la réputation d’une société sur Internet, le suivi permanent de cette réputation à l’aide d'outils informatiques de traçage et l'organise la gestion de l’image de l’institution pour laquelle il travaille. Il s’agit d'un métier en construction et par conséquent, il est difficile de délimiter avec précision l’ensemble des fonctions liées à la réputation 2.0. Il existe par exemple des journalistes qui s'y connaissent peu en marketing mais qui feront d'excellents gestionnaire d'e-réputation sur les médias sociaux. Le profil type d’un gestionnaire d’e-réputation est une personne avec des compétences communicationnelles élevées qui manie les codes d’Internet et possède des qualités rédactionnelles exceptionnelles.
2. Poste d’Ad Trafficker
Il n’existe pas encore de définition propre pour cet emploi. Le responsable Ad Trafficker est une personne qui évolue dans le secteur de la publicité en ligne et sur les dispositifs mobiles et qui consulte constamment la progression des campagnes de ventes de ses collègues, analyse leur visibilité, surveille l’évolution, contrôle le trafic web et effectue l’optimisation de ces mêmes campagnes. Il doit également réaliser des rapports statistiques et établir des agendas électroniques approuvés par les clients. Il s’agit d’un professionnel qui possèdera des connaissances basiques de programmation, des capacités d’analyses de base de données et de hautes compétences communicationnelles. Par ailleurs, il devra posséder des notions en ingénierie informatique et en marketing. Le travail du responsable Ad Trafficker aura un impact direct sur les ventes des entreprises.
3. Le curateur de contenu
Plus connu en anglais sous la dénomination de « Content Curator », le curateur de contenu est un spécialiste de la localisation de contenus originaux relatif à un thème précis sur Internet. Tom Foremski, ancien journaliste du Financial Times et blogueur, estime que le curateur de contenus choisit et tire les informations pertinentes autour d’un sujet sur le Web. La curation de contenu consiste à sélectionner, éditer et partager ces contenus pour une requête ou un sujet donné. Elle est utilisée par des sites qui souhaitent donner une plus grande visibilité et une meilleure lisibilité à des contenus (textes, documents, images, vidéos, sons...) qu'ils jugent utiles aux internautes. Les sites d’actualité ont l’habitude d’employer ce type de profil. La curation de contenus affine les capacités de recherche et de sélectionne les matières premières éditoriales de qualité. La curation développe les capacités analytiques du journaliste à qui elle offre une analyse synthétique de différentes sources. La pratique de la curation tire ses origines de la surabondance d'informations que connaît le Web depuis les années 2000. La différence essentielle entre curation et agrégation réside dans le fait de choisir les contenus proposés aux internautes pour leur donner du sens et non pas de se contenter d'une collecte de liens sans contextualisation.
4. Chasseur de tendances
Connu également sous les noms de trendswatcher ou encore de coolhunter, le chasseur de tendances applique différentes méthodologies et techniques de recherche en ligne pour déterminer une tendance selon un objectif commercial et économique. En outre, il récolte de l’information pertinente pour son organisation et pour les clients tout en prenant en compte les besoins des consommateurs afin d’anticiper la concurrence et repère les opportunités de marchés. C’est un poste qui prend toute son importance lors de la phase de lancement et commercialisation d’un produit ou d’un service sur Internet. Le chasseur de tendances pourra être soit freelance soit occupé un poste du département de direction, de stratégie commerciale ou de marketing. Les chasseurs de tendances ont généralement une formation en sociologie, en anthropologie ou en études de marchés.
5. Expert en investigation numérique légale
Il s’agit d’un poste qui allie les qualités d’un enquêteur criminel et d’une sorte de « médecin légiste du web » dont la tâche principale est de déterminer les faux contenus ou plagiats mais aussi de rechercher les « évidences électroniques » sur les ordinateurs (d’entreprise ou personnels), sur les réseaux sociaux ou encore sur les dispositifs mobiles et de décider si nous sommes en présence d’un délit électronique. L’investigation numérique légale est l'application de techniques et de protocoles d'investigation numériques respectant les procédures légales et destinée à apporter des preuves numériques à la demande d'une institution de type judiciaire. Pour cet emploi, les connaissances techniques ne suffisent pas, il faudra avoir des connaissances en criminologie mais aussi en droit international. Ce concept, construit sur le modèle plus ancien de médecine légale, correspond à l'anglais computer forensics.
Source : http://www.express.be/sectors/fr/ict/voici-cinq-metiers-nes-a-lere-dinternet/179812.htm
Écrit par : L'enfoiré | 26/10/2012
IBM : Les cinq innovations qui changeront nos vies dans les cinq prochaines années
Aujourd’hui, IBM a dévoilé son septième « 5 in 5 » annuel – une liste d’innovations qui ont le pouvoir de changer la manière dont les gens pourront travailler, vivre et interagir dans les cinq prochaines années. Le « 5 in 5 » d’IBM se base sur les tendances du marché et de la société ainsi que sur les technologies émergentes des laboratoires R&D d’IBM à travers le monde, qui peuvent donner vie à ces transformations.
Cette année, le « 5 in 5 » d’IBM explore des innovations qui seront les fondements de la nouvelle ère informatique, décrite par IBM comme l’ère des systèmes cognitifs. Cette nouvelle génération de machines pourra découvrir, adapter, ressentir et expérimenter le monde tel qu’il est réellement. Les prédictions de cette année se concentrent sur un élément de la nouvelle ère : la capacité des ordinateurs à imiter les sens humains — voir, sentir, toucher, goûter et entendre à leur manière.
Ces capacités sensorielles nous aideront à développer notre conscience, notre productivité et notre réflexion – sans pour autant penser à notre place. Les systèmes informatiques cognitifs nous aideront à voir au-delà de la complexité, à suivre la rapidité des informations, à prendre des décisions plus réfléchies, à améliorer notre santé et nos conditions de vie, à enrichir nos vies et à surmonter toute sorte d’obstacles — y compris la distance géographique, la barrière de la langue, les freins financiers et l’inaccessibilité.
« Les scientifiques d’IBM du monde entier travaillent ensemble à des avancées qui aideront les ordinateurs à prendre conscience du monde qui les entoure, » explique Bernie Meyerson, chercheur émérite d’IBM et VP de l’innovation. « Tout comme le cerveau humain se base sur une interaction avec le monde via les divers sens, en combinant ces avancées, les systèmes cognitifs apporteront une plus grande valeur et une meilleure perception, nous aidant à surmonter les défis les plus complexes. »
Voici cinq prédictions qui définiront l’avenir :
1. Toucher : vous pourrez toucher au travers de votre téléphone.
Dans cinq ans, les secteurs tels que la vente au détail seront transformés par la capacité de « toucher » un produit au travers de son téléphone portable. Les scientifiques d’IBM développent des applications pour les détaillants, le secteur des soins et d’autres domaines en utilisant des technologies haptiques, infrarouges et sensibles à la pression afin de simuler le toucher, comme la texture et le tissage d’une matière, quand l’acheteur passe son doigt sur l’image de l’article sur son écran de téléphone. Le schéma vibratoire de votre téléphone permettra de différencier la soie du lin ou du coton en simulant la sensation physique réellement ressentie lorsqu’on touche la matière.
Les usages actuels de la technologie graphique et haptique dans le secteur du jeu emmènent l’utilisateur final dans un environnement simulé. Cette technologie deviendra omniprésente dans nos vies, transformant les téléphones portables en instrument d’interaction intuitive et naturelle avec le monde qui nous entoure.
2. Vue : un pixel vaut plus que mille mots
Dans les cinq prochaines années, les systèmes seront non seulement capables de voir et de reconnaître les contenus des images et des données visuelles, mais ils traduiront aussi les pixels en leur donnant un sens, tout comme un humain voit et interprète une photographie. À l’avenir, ces capacités « cérébrales » permettront aux ordinateurs d’analyser des caractéristiques comme les couleurs, les textures ou les limites et d’extraire des perceptions du support visuel. Cela aura un impact majeur sur des secteurs tels que la santé, la vente au détail et l’agriculture. Ces capacités seront appliquées au niveau des soins de santé en déchiffrant les volumes massifs d’informations médicales, comme les IRM, les CT scans, les rayons X et les ultrasons, en vue de détecter les informations correspondant à des pathologies ou anatomies particulières.
3. Ouïe : les ordinateurs pourront entendre
Dans cinq ans, un système décentralisé de capteurs intelligents détectera les éléments d’un son, comme la pression acoustique, les vibrations et les ondes sonores des différentes fréquences. Il interprétera ces données pour prédire quand un arbre tombera dans une forêt ou quand un éboulement de terrain sera imminent. Un tel système « écoutera » notre environnement et mesurera les mouvements ou les tensions d’une matière afin de nous avertir d’un danger.
Par exemple, le « langage des bébés » sera compris et permettra de dire aux parents ou aux médecins ce que les nourrissons essaient d’exprimer. Dans les cinq prochaines années, en étudiant les émotions et en étant capables de ressentir les humeurs, les systèmes détermineront les aspects d’une conversation et analyseront le ton, l’intonation et les hésitations afin de nous aider à avoir des dialogues plus productifs qui amélioreront les interactions au niveau des centres d’appel ou qui nous permettront d’interagir sans problème avec différentes cultures.
4. Goût : des papilles gustatives numériques vous aideront à manger plus intelligemment
Les chercheurs d’IBM développent actuellement un système informatique qui ressent réellement les saveurs, à utiliser avec les chefs cuisiniers en vue de créer les recettes les plus goûteuses et les plus originales. Il décomposera les ingrédients au niveau moléculaire et alliera la chimie des composants alimentaires à la psychologie qui se cache derrière les saveurs et les odeurs que les humains préfèrent. En comparant cela à des millions de recettes, le système sera capable de créer de nouvelles combinaisons de saveurs qui rassemblent, par exemple, des marrons grillés et d’autres aliments, comme une betterave cuite, du caviar frais et du jambon fumé. Un système comme celui-ci peut également nous aider à manger plus sainement, en créant des combinaisons de saveurs originales qui nous donneront envie d’un plat de légumes au lieu de chips. Un système comme celui-ci peut également nous aider à manger plus sainement, en créant des combinaisons de saveurs originales qui nous donneront envie d’un plat de légumes au lieu de chips.
L’ordinateur sera capable d’utiliser les algorithmes pour déterminer la structure chimique précise des aliments et la raison pour laquelle les gens aiment certains goûts. Ces algorithmes examineront l’interaction des agents chimiques, la complexité moléculaire des arômes ainsi que leur structure de liaison et utiliseront ces informations en combinaison avec les modèles de perception pour prédire l’intérêt gustatif des saveurs. Dans le cas des personnes présentant des besoins diététiques précis, comme les diabétiques, le système développera des saveurs et des recettes permettant de réguler leur taux de sucre dans le sang, tout en satisfaisant leur palais délicat.
5. Odorat : les ordinateurs auront la capacité de sentir
Dans les cinq prochaines années, des mini capteurs intégrés dans votre ordinateur ou votre téléphone portable détecteront si vous couvez un rhume ou une autre maladie. En analysant les odeurs, les biomarqueurs et les milliers de molécules dans la respiration d’une personne, les médecins auront une aide pour diagnostiquer et contrôler le début de certaines maladies, comme les troubles du foie et des reins, l’asthme, le diabète et l’épilepsie, en détectant quelles odeurs sont normales ou non. Aujourd’hui, les scientifiques d’IBM détectent déjà les conditions environnementales et les gaz en vue de préserver les œuvres d’art.
Cette innovation commence à être appliquée pour aborder l’hygiène clinique, un des principaux défis de santé aujourd’hui. Par exemple, une bactérie résistante aux antibiotiques, comme le staphylococcus aureus résistant à la méticilline (MRSA), qui, en 2005, était associé à près de 19.000 décès liés à des séjours en milieu hospitalier aux États-Unis, se trouve communément sur la peau et peut être aisément transmises lors d’un contact rapproché. Une manière de lutter contre l’exposition au MRSA dans les hôpitaux est de s’assurer que le personnel médical suit les directives d’hygiène clinique. Dans les cinq prochaines années, la technologie IBM « sentira » les surfaces pour détecter les désinfectants afin de déterminer si les chambres ont été aseptisées. En utilisant des réseaux « maillés » sans fil originaux, les données de divers agents chimiques seront rassemblées et mesurées par des capteurs. Elles seront continuellement assimilées et adaptées aux nouvelles odeurs au fil du temps.
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=ibm-les-cinq-innovations-qui-changeront-nos-vies-dans-les-cinq-prochaines-annees&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 22/12/2012
L’écosystème Windows en plein déclin
Si Microsoft rattrape petit à petit la concurrence sur le segment mobile, le quasi-monopole qu’avait la firme de Redmond jadis semble s’être définitivement effondré au profit d’un marché hautement compétitif et qui fait la part belle à la concurrence entre les différents acteurs du marché.
Certes, le marché reste dominé par trois systèmes d’exploitations principaux : Windows, Android et l’inévitable duo OSX/iOS, mais les petits acteurs ont grâce à cet intérêt croissant des acheteurs pour la nouveauté une carte à jouer dans ce business.
Une récente étude d’Asymco publiée par Business Insider nous révèle l’impact gigantesque de la montée en puissance du mobile sur les parts de marché de Microsoft. En quelques années seulement, Microsoft est passé d’une forte croissance à un recul important. Sans surprise, l’effondrement des ventes coïncide avec l’arrivée du premier iPad sur le marché, qui a définitivement bouleversé les habitudes des consommateurs.
On le sait, Microsoft a tardé à entrer dans la danse. Il aura fallu plus de trois générations de systèmes mobiles avant que le géant américain passe le cap des 5% de parts de marché, et Microsoft commence tout juste à imposer Windows 8 comme un système compétitif sur le segment des tablettes numériques. En réalité, Redmond a longtemps cru que le tactile ne vampiriserait pas les ventes d’ordinateurs portables. Comme on peut le voir sur le second graphique, les volumes de ventes de smartphones ont rapidement dépassé les volumes de ventes d’ordinateurs personnels, et les tablettes semblent en voie de dépasser, d’ici quelques années, les PC traditionnels. Pour autant, si le secteur souffre de cette concurrence, presque déloyale, avec les appareils tactiles, les volumes restent très corrects. Certes, on note une baisse des ventes, et un désintérêt croissant du consommateur, ou plutôt un cycle de renouvellement plus lent que pour les appareils tactiles, mais le PC occupe toujours une part importante de notre vie, et aussi bien les étudiants que les professionnels ne sont pas prêts de les remplacer de si tôt par une tablette ou un smartphone.
En revanche, Windows a du soucis à se faire. D’une part parce que les ex-partenaires de Microsoft sont de plus en plus nombreux à tâter le terrain pour trouver des alternatives (Chrome OS), et d’autre part, parce qu’Apple a parfaitement réussi son retour sur le marché des ordinateurs portables, devenant un symbole de professionnalisme et de performances. Contrairement à Apple, Microsoft n’est pas encore parvenu à imposer son écosystème comme une entité unique. Par conséquent, les acheteurs de Windows Phone ne ressentent pas forcément le besoin d’acheter une tablette Windows 8 ou un PC. A l’inverse, les possesseurs d’iPhone sont souvent tentés de se procurer un iPad ou un Mac en complément de leur smartphone. Comme on peut le voir sur le troisième graphique, Windows a tout à y perdre, et risque vite de passer du rang de leader à celui de challenger, voire même de système d’exploitation secondaire.
La réactivité de Redmond décidera très probablement de l’avenir de l’ogre vert, qui possédait il y a quatre années encore près de 70% de parts de marché, et qui se retrouve aujourd’hui avec moins de 25% de parts de marché. Une situation inconfortable qui donne un clair avantage à Google et son système d’exploitation mobile, qui lorgne aujourd’hui sur une utilisation professionnelle…
http://geeko.lesoir.be/2013/07/18/lecosysteme-windows-en-plein-declin/
Écrit par : L'enfoiré | 19/07/2013
Ce n’est pas qu’une impression, c’est une étude de l’Union Européenne qui le démontre : il n’y a pas assez de femmes dans le monde des TIC, les Technologies de l’Information et de la Communication.
Oui, 300 pages bourrées de chiffres et de données les plus diverses qui aboutissent à ce constat : alors qu’en 2009 déjà, l’Union Européenne avait lancé une campagne pour attirer les femmes vers l’économie numérique, les évolutions restent timides. Et ça commence dès le choix des études.
Sur un total de 1.000 étudiantes qui décrochent un diplôme universitaire ou supérieur, il n’y en a que 29 qui ont choisi les TIC. Chez les hommes, ce nombre est de 95 pour 1.000. Pire : sur ces 29 filles, il n’y en a que 4 qui travailleront effectivement dans ce secteur.
Et le jeu de massacre continue. Une fois en place, les femmes sont plus nombreuses à partir pour se réorienter vers d’autres secteurs. Ce qui accroît encore le déficit.
Autre conséquence : les femmes sont très largement sous-représentées dans les fonctions d’encadrement et les postes décisionnaires au sein de ce type d’entreprises. Encore plus que dans les autres secteurs. Il n’y a que 19% des employés du numérique qui ont au moins une femme parmi leurs chefs, contre 45% en moyenne tous secteurs confondus.
Le constat est vraiment sans appel.
Le bilan est catastrophique, on peut le dire. D’un point de vue social, mais aussi économique. L’étude avance en effet des chiffres inédits : si on extrapole à partir des performances des secteurs où les femmes sont mieux représentées, un rééquilibrage hommes/femmes dans les TIC aboutirait à une augmentation du Produit Intérieur Brut Européen de 9 milliards d’Euros. C’est plus que le PIB de Malte. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce qu’on a observé que quand la proportion de femmes est plus élevée, les entreprises sont plus rentables.
Voilà qui devrait convaincre les plus réticents…
Oui. Parce que ça fait quand même tache dans un secteur qui se présente comme étant à la pointe de l’innovation et de la modernité. Pas pour tout manifestement…
Et cela ne concerne pas que l’Europe. Aux Etats-Unis, Twitter vient de publier toute une série d’informations en vue de son entrée en Bourse. Et qu’en ressort-t-il ? Pas de femmes dans son Conseil d’Administration, ni parmi ses actionnaires. Une seule dans son Comité de Direction, qui a été engagée il y a… 5 semaines ! A part ça, la révolution sociale est en marche !
http://www.rtbf.be/info/emissions/article_mediatic-il-faut-davantage-de-femmes-dans-le-numerique?id=8106823&eid=5017893
Écrit par : L'enfoiré | 07/10/2013
Ça y est: l'iPad Air est là
Mardi soir, Apple a lancé sa nouvelle tablette, l’iPad Air. Comme prévu, la tablette est 20% plus mince que l’iPad 4 (7,5 mm), plus légère (environ 450 grammes, soit près de 200 grammes de moins) et plus puissante (avec la puce A7, qui équipe également le nouvel iPhone 5S, et qui est deux fois plus rapide que la puce qui équipait l’iPad 4).
Elle comprend un écran de 9,7 pouces Retina, une caméra iSight 5 mégapixels, une caméra FaceTime pour la vidéo haute définition, deux micros et une batterie qui dure 10 heures.
L'iPad Air sera disponible à partir du 1er Novembre dans les coloris argent/blanc, ou noir/« space gray » (gris sombre) et elle sera proposée aux Etats-Unis au prix cible de 499 dollars. L'appareil sera disponible en Belgique dès le début du mois prochain, mais il sera d’abord disponible en Chine.
Apple a également amélioré son iPad mini grâce à un écran Retina. La nouvelle iPad mini coûtera 399 dollars, mais l’iPad mini originale continuera d’être vendue au prix réduit de 299 dollars.
Le CEO d’Apple, Tim Cook, a également diffusé une série de chiffres au cours de la présentation: il y a maintenant plus de 200 millions d'appareils fonctionnant sous le système d’exploitation iOS 7, plus de 1 million d’applications ont été téléchargées de l'App Store plus de 60 milliards de fois au total.
Autres points forts de la présentation:
- Le nouveau système d’exploitation pour Mac, OS X Mavericks, sera disponible en téléchargement gratuit. En outre, Apple va continuer à améliorer son développement et il proposera chaque année une nouvelle version du système d’exploitation.
- La nouvelle gamme de MacBooks, plus minces, plus légers et plus rapides se compose d'un ordinateur 11 pouces et d’un ordinateur 13 pouces (999 dollars et 1099 dollars respectivement). Les Macbooks Pro ne sont pas en reste, grâce à l’adjonction d’un processeur de dernière génération Haswell d’Intel sur les modèles MacBook Pro 13 pouces et 15 pouces (1299 dollars et 1999 dollars respectivement).
Source: http://www.express.be/business/?action=view&cat=technology&item=a-y-est-lipad-air-est-la&language=fr&utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=
Écrit par : L'enfoiré | 23/10/2013
L’Histoire et l’évolution du smartphone à la tablette
20 Nov 2014 01:07 pm | Bastien Lepine
L’Histoire et l’évolution du smartphone à la tablette Avant 2007, vous n’aviez jamais entendu le mot « smartphone » de votre vie et, à vos yeux, cette technologie est apparue d’un peu nulle part, aussitôt propulsée par son succès fracassant. Détrompez-vous ! Dans cet article, vous découvrirez l’histoire et l’évolution des tous premiers smartphones aux dernières phablettes depuis la genèse. Une histoire qui débute en 1992 … Les prémices Comme bien souvent, lorsqu’une invention triomphe, beaucoup se l’approprie en affirmant avoir dessiné le premier concept, évoqué l’idée bien avant tous les autres . Dans le domaine de la téléphonie mobile, trancher est encore plus ardu du fait que la limite est floue entre téléphones cellulaires et « smartphones ». En règle générale, on s’accorde à dire qu’un smartphone reprend plusieurs fonctions d’un ordinateur ou d’un PDA, et permet d’utiliser des programmes ou de lire différents médias. Les tous premiers concepts de smartphones sont estimés à 1970. Toutefois, même si c es croquis ont pu exister, il n’en reste plus de traces et le mérite de leurs auteurs s’est noyé dans la course du progrès. Simon Personal Communicator Il faudra attendre une vingtaine d’années de plus, en 1992, pour découvrir le tout premier produit en accord avec la définition donnée plus haut. C’est à cette date qu’IBM présente Simon Personal Communicator. Doté d’un écran tactile monochrome et d’un stylet, Simon permet d’envoyer / recevoir des fax et des mails en plus de sa fonction téléphone sans-fil. Avant-gardiste, le produit, commercialisé l’année suivante par BellSouth Cellular en Amérique, ne rencontrera pas le succès escompté. Son prix et son autonomie s’avèrent dissuasifs. Simon est venu 899$ avec deux ans d’abonnement, et 1099$ sans contrat. Même pour les business men aisés auquel il se destine, ses 60 minutes d’autonomie avant d’avoir à le recharger sur son socle pendant des heures freinent l’ergonomie. Simon s’écoule à 50 000 exemplaires. Fa ce à cet échec, IBM renonce à produire une deuxième génération de Simon. Nokia 9000 Trois ans plus tard, en 1996, le Finlandais Nokia lance le Nokia 9000 sur le marché. Egalement doté d’un écran monochromatique, l’appareil d’1,5 pouces permet de naviguer sur internet, en plus des fonctions assurées par Simon. Par ailleurs, le Nokia 9000 est doté d’un clavier physique et de boutons de navigations. Il embarque un processeur Intel 24MHz i386. Un bijou hi-tech, pour l’époque. Le Nokia 9000 a notamment inspiré le récent Nokia E7. Penelope Ces appareils mobiles n’ont toutefois été qualifiés de « smartphones » que bien des années plus tard , en tentant de remonter jusqu’aux racines du phénomène. Le terme smartphone apparait à l’écrit pour la première fois en 1995, pour qualifier le « PhoneWriter Communicator » de l’Américain AT&T. Il faudra attendre deux ans, en 1997, pour qu’une entreprise propose un smartphone tel que nous l’entendons maintenant. Cette entreprise, c’est le Suédois Ericsson , avec le concept GS 88, surnommé « Penelope ». Dans la lignée du Nokia 9000, le GS88 se dote en plus d’un écran tactile et d’un stylet. Avant la fin du siècle, plusieurs géants de l’industrie tentèrent de combiner téléphone et PDA. Qualcomm produit son pdQ-1900, Ericsson revient avec le R380 et Palm dévoile le Kyocera 6035. Trois appareils similaires, verticaux, avec un clavier coulissant et un écran tactile. Cependant, le smartphone était encore loin de faire fureur dans les foyers. Démocratisation C’est au Japon que le marché du smartphone se popularise en premier, dès la fin des années 90. L’opérateur numéro 1 NTT DoCoMo lance ses propres smartphones et son réseau « I-Mode », ancêtre de la 3G offrant un débit d’environ 9kbit/s . Grâce à cet « internet mobile », qui accélère le débit en affichant les pages au format réduit cHTML, concurrent du WAP, NTT DoCoMo attire plus de 40 millions d’abonnés en 2 ans. En occident, Research In Motion dévoile le BlackBerry 850 en 1999. Conçu essentiellement pour l’échange de mail ( avec son clavier caractéristique de la firme ), ce smartphone trouve son succès dans le milieu des entreprises. Par la suite, la popularité des smartphones ne fait que s'accroître avec des ROM de différents fabricants : Symbian, dont la plus franche réussite sera le Nokia N95 ainsi que les N73, E71, E90, 3650 et N82. Palm OS quant à lui sert de système d’exploitation pour des grandes firmes telles que Sony, Samsung, Acer, Gamin, IBM… PC, l’ancêtre de Windows Mobile, servira de ROM à des appareils mythiques comme l’iPAQ d’HP en 2000, Motorola Q, HTC Universal, HTC Wallaby, HTC TyTN, i-mate Phone Edition 2003, Samsung SPH-i700, Samsung BlackJack, Audiovox PPC 6600, Motorola MPx200, et quelques Palm Treo models. Les fabricants de téléphone explorent cette nouvelle technologie en produisant des appareils également novateurs dans la forme. C’est à cette époque qu’apparaissent le clapet et l e slide sous toutes leurs déclinaisons possibles et imaginables. En termes de design, l’un des smartphones les plus marquants de ce début de millénaire est le « sidekick » de Danger Inc, aussi nommé Hiptop. Axé sur les services de messagerie instantanée de l’époque ( Yahoo, MSN, Aol… ) le Hiptop tourne sur un OS spécialement développé par Danger. Malgré cette émergence des smartphones du côté des fabricants, ces appareils luxueux restent destinés à l’usage professionnel. Pourtant, l’internet mobile et les capacités des smartphones attirent de plus en plus le grand public. De 2004 à 2007, des appareils destinés au grand public rencontrent un franc succès. C’est le cas du BlackBerry 8700 et de la gamme Charm, du Samsung BlackJack, des Palm Treos, ainsi que du Motorola Q. Suite à cette démocratisation, les OS se sont adaptées pour devenir plus intuitives, plus simples d’accès. Peu à peu , les premières applications développées par des tiers ainsi que des jeux mobiles ont commencé à circuler sur des forums amateurs. Le phénomène était né. L’ère iPhone En 2007, une entreprise Américaine termine d’enfoncer le clou. Apple dévoile l’iPhone, qui apporte son lot de révolutions. Grâce à son écran tactile sans stylet et ses fonctions multimédias, l’appareil séduit le grand public et remporte le succès commercial qu’on lui connait. Par ailleurs , le premier iOS introduit les bases du système d’exploitation Apple tant loué, et son navigateur WebKit est le premier à retranscrire fidèlement les pages web.
Aussitôt, la concurrence va s’adapter en s’inspirant grandement d’Apple. HTC Touch, Blackberry Pearl… forts de leur savoir-faire, les constructeurs parviennent à concurrencer modérément la bombe iPhone.
Incontestablement, il y a eu un avant et un après iPhone. Les claviers coulissants et les clapets sont devenus très minoritaires, les stylets ont disparu , et le design des smartphones devient quasi uniforme.
Ca n’est qu’en Septembre 2008 qu’un concurrent de taille émerge sur le marché…
En partenariat avec HTC, Google dévoile le G1, aussi appelé Dream, premier smartphone Android.
Par la suite, Apple semble mener une danse dont les concurrents suivent les pas, parfois brillamment. En 2009, l’iPhone 3GS, l’HTC Hero et Touch Pro 2, supplantent à leurs prédecesseurs. Cette année là, Samsung sort aussi le premier Galaxy, ainsi que le Omnia 2. Motorola lance le CLIQ et le DROID, également sur Android.
Palm dévoile son webOS, s’ajoutant à la liste des 7 OS majeurs de l’époque : Symbian, BlackBerry OS, Palm OS, Windows Mobile, webOS, iOS et Android.
Palm sera racheté par HP en 2010, faute de parvenir à s’implanter correctement sur ce nouveau marché, puis la production sera arrêtée en 2011. En 2012, Symbian n’existe plus, Windows Mobile est totalement supplanté par Windows Phone et Blackberry est au plus bas. iOS et Android gouvernent le marché.
L’arrivée des tablettes et des phablettes va asseoir cette hégémonie à deux têtes, mais également ouvrir le marché à d’autres fabricants…
La fureur d’Asie
Depuis, les smartphones ont principalement évolué en terme de taille. Ils prennent de plus en plus de place dans nos poches, et dans nos vies.
En 2014, Android est devenu l’OS le plus utilisé. Le paysage n’est pas très enclin à la concurrence, toutefois des géants comme Firefox peuvent se permettre de tenter leur chance. Firefox OS, dévoilé en 2012, a le mérite d’être ouvert à la communauté. Le challenger bien connu pour son navigateur web a su attirer des grandes marques comme Sony ou Panasonic.
Tizen , Sailfish OS ou Ubuntu Touch tentent également de faire leur place, mais se destinent plus à des utilisateurs « avancés ».
En terme d’appareils vendus, Apple occuppe toujours la première place avec l’iPhone, mais Samsung partage le reste du top 10 avec le Chinois Xiaomi, qui s’ouvre seulement à l’export. Tout comme son compère Coréen, Xiaomi a su imiter iPhone pour le surpasser en terme de performances, avec son dernier Mi 4 notamment.
Le futur >>> http://www.tablette-tactile.net/dossier/innovations-nouveautes-venir-appareils-mobiles-160380/
Écrit par : L'enfoiré | 20/11/2014
Windows 10 est annoncé aujourd'hui dans une présentation.
"Windows 10 change les règles du jeu"
Il s'agit d'un changement radical de stratégie pour Microsoft, qui facturait chaque nouvelle version de son OS.
gratuit pour les utilisateurs sous Windows 7!
Windows n'est plus un produit, mais un service, est-il dit
Tout d'abord, Microsoft introduit un centre d'actions, qui permet d'activer ou désactiver le Wifi parmi d'autres choses.
Le centre d'actions affiche également les dernières notifications. Comme sur les smartphones.
Microsoft simplifie également les commandes des menus, avec des paramètres plus accessibles, dès l'écran d'accueil.
Microsoft a pensé aux utilisateurs de machines hybrides. Désormais, lorsque l'on déconnecte l'écran d'un clavier, l'appareil bascule automatiquement vers l'interface moderne, entièrement tactile.
Cortana sera bel et bien intégré à Windows 10en 7 langues dont le français. Elle a appris à utiliser différentes intonations avec de l'humour, une personnalité, elle apprend sa relation avec l'utilisateur.
L'assistant vocal de Microsoft permettra de communiquer avec son ordinateur par la voix. Exactement comme Siri sur l'iPhone, ou S Voice sur les smartphones de Samsung.
On se rapproche grandement de l'intelligence artificielle présentée dans le film "Her". Une véritable intelligence artificielle, inspirée par un personnage de la saga "Halo", un jeu-vidéo très populaire de la Xbox.
Originalité de la plate-forme : l'utilisateur peut utiliser Cortana pour contrôler son ordinateur par la voix pour demander à Cortana d'accéder à un document, lequel s'ouvrira directement, de montrer des photos d'un mois donné, de lancer de la musique enregistrée.
Cortana est capable de recopier un texte qui lui est dicté pour rédiger ses emails tout en rangeant ses documents...
A partir du Smartphone, il est permis désormais de personnaliser le background.
Le centre de notifications est synchronisé avec toutes les machines en votre possession, ce qui signifie que vous ne verrez pas les notifications apparaître sur votre PC, votre tablette et votre smartphone avec un paramétrage plus réussi.
Il est possible de répondre à un message directement depuis la notification, qui apparaît en haut de l'écran.
Le système prend en compte les signes comme le hashtag, qui fera automatiquement apparaître le symbole correspondant dans le SMS après un message dicté vocalement.
Skype est directement intégré à l'OS.
Les applications universelles fonctionneront sur PC, tablettes et smartphones tandis que Office est du programme.
Word, Excel et PowerPoint seront intégrés sur tous les appareils Windows disposant d'un écran de moins de 8", et seront gratuits.
L'interface, entièrement revue, est beaucoup plus moderne en se rapprochant à la version PC.
http://geeko.lesoir.be/2015/01/21/direct-suivez-la-presentation-de-windows-10-et-windows-phone-10/?_ga=1.62861164.170648839.1417337909
Écrit par : L'enfoiré | 21/01/2015
Une cinquantaine d'emplois sur la sellette chez Unisys Belgique
Frederik Tibau Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.
29/07/15 à 12:47 - Mise à jour à 12:47
Source : Datanews
Unisys Belgique est en passe d'effectuer une profonde restructuration allant de pair avec le licenciement collectif de 50 des plus de 200 employés. La restructuration s'inscrit dans un plan de réorganisation global destiné à engendrer 'une croissance du chiffre d'affaires et du bénéfice' de l'entreprise.
Une cinquantaine d'emplois sur la sellette chez Unisys Belgique
Au niveau mondial, ce seraient 1.600 sur les 20.000 emplois qui seraient supprimés chez Unisys, et neuf filiales, principalement en Europe du nord, fermeraient leurs portes. Les neuf autres (dont Unisys Belgique) seraient bientôt dirigées à partir de la Grande-Bretagne.
Les structures nationales feraient donc place à un siège central situé à Londres renforcé par des équipes d'exploitation locales pour les projets 'ventes' et 'clients'. Sur le plan commercial, l'approche de l'entreprise changera aussi. Unisys entend se focaliser désormais d'abord et avant tout sur les services IT aux autorités nationales et internationales, aux banques et aux secteurs de la santé et aérien.
L'assainissement mondial et le changement de stratégie doivent être considérés à la lumière du plan de réorganisation élaboré par le nouveau CEO, Peter Altabef. Ce plan, appelé 'Go Forward', est conçu pour générer une croissance du chiffre d'affaires et du bénéfice, mais semble par ailleurs être une pilule dure à avaler pour bon nombre de collaborateurs européens de l'entreprise.
Selon certaines sources proches du dossier, le nouveau modèle devrait entraîner pas mal de pertes d'emploi en Belgique également. La branche délégation de personnel Unisys Consulting, qui compte une centaine d'employés qui travaillent essentiellement pour les institutions européennes, ne devrait pas être touchée, mais il n'en reste pas moins que 50 emplois sur les plus de 200 passeraient à la trappe dans la société.
D'après une source au sein d'Unisys, le directeur intérimaire Bart Steukers aurait été licencié et remplacé par Gert Roeckx. Son prédécesseur, Mark Lambotte, aurait vu les nuages s'accumuler en 2014 déjà, raison pour laquelle il avait rejoint Agoria. Cela bouge aussi aux Pays-Bas, où les directeurs général, financier et du personnel auraient déjà quitté le navire.
Selon nos sources, Unisys France serait la 'pomme gâtée dans le panier'. "Les pertes s'y accumulent d'année en année", explique un employé souhaitant garder l'anonymat. "Et un important contrat est aussi sur la sellette." Détail piquant: c'est le Belge Wim Boeykens qui est pressenti pour redresser la situation chaotique chez nos voisins français.
Unysis Belgique annonce pour sa part qu'il est vrai que des emplois vont disparaître dans notre pays, mais que cela dépendra en grande partie des négociations menées avec le personnel et les syndicats. "Avant que ce processus de concertation ne soit terminé, nous ne pouvons donner aucun chiffre spécifique", y ajoute-t-on.
http://datanews.levif.be/ict/une-cinquantaine-d-emplois-sur-la-sellette-chez-unisys-belgique/article-normal-407855.html
Écrit par : L'enfoiré | 31/07/2015
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